Le serpent aux mille coupures de DOA
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Moissac à sac
Moissac, pays du Chasselat, cépage qui fait le bonheur des viticulteurs du coin, sauf quand il sont noirs, sinon ils ont des problèmes avec les "groseille" locaux.
Un carnage, la nuit, un trafic qui tourne mal, et la vie de plusieurs personnes bouleversée: le tueur qui change ses plans, le tueur à gages parti à la poursuite de ce mystérieux exécuteur, les trafiquants qui s'en mêlent, et par dessus le marché les gars du cru, pris en otage ou chasseurs, tous y vont de leur grain de (gros) sel, ou de plomb, au choix.
Roman court, très énergique et incisif. On ne fait pas dans la dentelle, label 100% testostérone. Les tueurs font peur et font mal, les bouseux tiennent bien leurs rôles et cette rencontre entre ces deux mondes opposés sent la poudre. C'est très maitrisé, certains passages (la prise d'otage, la fin) sont franchement prenants. Pas d'ennui possible pour un pur divertissement intelligent, aux dialogues nerveux, et riche en adrénaline.
Les éditions
Les livres liés
- Le cycle clandestin (Tome 1): Citoyens clandestins - Le serpent aux mille coupures
- Citoyens clandestins
- Le serpent aux mille coupures
- Pukhtu Primo
- Pukhtu : Secundo
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Les critiques éclairs (4)
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Dans l'oeil du Lynx
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 26 septembre 2019
On est loin de l'immersion et des stratégies du tome précédent, ici l'action prime. Et on ne fait pas dans le détail. Dommage que le point de départ de l'intrigue soit si peu vraisemblable.
Thriller énergique
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 24 avril 2017
Les autres livres que j’ai lus de cet auteur ne sont rien moins que des pavés. Affichant 700 pages environ, ils excellent par leur densité, tant dans les personnages que dans l’intrigue. Il est donc conseillé d’être attentif parce que leurs lectures sont exigeantes. Pour cet épisode, l’objectif est différent. Il se rapproche plus du thriller que du roman noir. En effet, le texte ne fait pas 200 pages. Le récit alterne encore entre plusieurs personnages mais ils ne sont pas approfondis, la priorité étant donnée à l’efficacité. On est donc emporté dans une succession de scènes d’action qui s’enchainent à un rythme soutenu et qui éliminent tout risque d’ennui.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec ce texte même s’il n’a pas la patte DOA des productions habituelles. Cela prouve que cet auteur a plusieurs cordes à son arc et qu’il peut toujours nous surprendre. Le lien avec les autres livres est mince mais malgré son côté noir, cet épisode apporte un peu d’énergie à la série. Il m’a permis de sortir, le temps d’une histoire, de l’état de suffocation dans lequel j’étais piégé.
Maintenant que je suis à jour, je vais pouvoir planifier la lecture de « Pukhtu Secundo » et ainsi clôturer le cycle clandestin. Je vais d’abord m’accorder un sas de décompression, parce qu’il faudra que je m’arme de courage et de temps, pour replonger dans cette grande fresque anxiogène du talentueux DOA. Mais la récompense est au bout !
le calme paisible de la campagne
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 23 décembre 2015
On retrouve le personnage de Lynx un peu moins froid que d'habitude, même s'il reste un dur à cuire. Mais dans le serpent aux mille coupures on n'est pas dans les catacombes du pouvoir, on est dans le pur thriller où la police est baladée et ne peut que compter les cadavres qui s'amoncellent dans l’arrière Pays de Moissac.
Pas mauvais certes, mais ça semble léger après "Pukhtu primo" ou "citoyens clandestins".
Un bon moment de littérature policière
Critique de Fanchic2011 (, Inscrit le 16 juillet 2011, 58 ans) - 19 août 2012
L'histoire nous prend, nous attrape et ne nous lâche pas. Elle est tellement haletante qu'elle en devient presque étouffante par moment. Les personnages sont malmenés. Les gentils embringués dans une histoire qui ne les concernent pas, les méchants par un code d'honneur, le héros solitaire empêtré dans ses états d'âme entre survie et folie, le cons confits dans leur connerie. Bref, il balaye large sur l'éventail des spécimens humains, sans jamais tomber dans la caricature. L'héroïsme n'est jamais loin de la lâcheté, la finesse d'esprit de la bêtise.
Un bon moment de littérature policière, bien rythmée et qui sait ménager le suspense jusqu'au bout. Un petit bémol sur l'aridité du style qui parfois rend la lecture un peu rêche, rien de dramatique cependant.
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