Chronique du tueur de roi, 1ère journée - Le Nom du vent de Patrick Rothfuss
( The name of the wind)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (14 482ème position).
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Le nom d'un roman extraordinaire!!!
Quatrième de couverture :
J'ai libéré des princesses. J'ai incendié la ville de Trebon. J'ai suivi des pistes au clair de lune que personne n'oserait même évoquer. J'ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.
J'ai été exclu de l'Université à un âge où l'on est encore trop jeune pour y entrer. J'y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. Je voulais apprendre le nom du vent.
Mon nom est Kvothe
Vous avez dû entendre parler de moi.
Description de Stephan Marsan ,directeur éditorial et littéraire de chez Bragelonne :
Chers lecteurs,
Ce livre est pour moi un moment de lecture miraculeux.
Je connais une éditrice qui a lu d'une traite les mille pages du manuscrit. Une autre qui les a lues deux fois d'affilée, du soir au... soir du lendemain. C'est un coup de coeur et un succès mondial, un roman qui vous donne envie de faire la paix, un roman dont on tombe amoureux.
Le Nom du vent est le premier roman de Patrick Rothfuss et a tout pour devenir un classique dans la tradition de Terry Brooks, Raymond E. Feist ou David Eddings. Dès le prologue se déploie une puissance romanesque et émotionnelle dont je n'avais pas été témoin depuis ma lecture des premières pages de L'Apprenti-assassin de Robin Hobb, il y a plus de dix ans.
Les amateurs de Fantasy trouvent dans ce roman tout ce qui leur plaît, et ceux qui sont fatigués du genre se réconcilient avec ce qu'ils aimaient tant : les espoirs de l'enfance, le voyage et l'aventure, une cité de voleurs et de troubadours, des mythes et des êtres fabuleux, l'apprentissage et les épreuves de la magie, l'amitié, l'amour...
Plus encore, c'est un roman de Fantasy qui enchante aussi ceux qui n'en lisent pas. Un libraire anglais a déclaré: «Je préférerais boire de la peinture plutôt que de lire de la Fantasy... eh bien, j'ai adoré ce roman magnifique.»
Le Nom du vent devrait être ici, comme c'est le cas à l'étranger, le roman de l'année dans le domaine du merveilleux.
Je suis ravi de pouvoir le partager avec vous. Merci !
Stéphane Marsan
Editeur --Editions Bragelonne
Je crois que tout est dit! Ce roman est absolument magnifique! Il est à lire absolument!!!! Il est sorti d'abord en relié (que j'ai acquis, d’ailleurs, dès sa sortie :D)et il est maintenant disponible en broché (et plus en version relié :p). Annoncé comme le roman fantasy de l'année, il est bien plus que cela! C'est le meilleur que j'ai lu depuis des années!
Les éditions
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Le nom du vent [Texte imprimé] Patrick Rothfuss traduit de l'anglais (États-Unis) par Colette Carrière
de Rothfuss, Patrick Carrière, Colette (Traducteur)
Bragelonne / Collection dirigée par Stéphane Marsan
ISBN : 9782352942832 ; 30,59 € ; 30/04/2009 ; 648 p. ; Relié
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Un personnage fat et immature
Critique de Goupilpm (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans) - 13 août 2017
Quelle déception !
Il s'agit d'un roman initiatique où le personnage raconte son enfance. Sous ce pavé impressionnant, se cache, en réalité , une histoire banale.
Une intrigue qui sent le réchauffé, où par moment on se plaît à rêver, où l'on se plaît à imaginer ce qui aurait pu arriver au jeune prodige. Malheureusement avec Chronique d'un tueur du roi, l'auteur nous balade dans une sorte d'Harry Potter pauvre et sans rythme.
Le nom du vent entraîne le lecteur dans un univers quasi-féodal obscurantiste et une société élitiste s'apparentant à celle de notre Siècle des Lumières. Un univers très bien décrit, riche de détails. Un fourmillement de descriptions précises, qui au fil des pages, finit par quelque peu saturer le lecteur.
Une histoire qui laisse à peine le temps à sa trame de s'installer que déjà les principaux protagonistes nous sautent au visage.
Mais qui est Kvothe ?
Kvothe est un aubergiste un peu particulier quant à son passé et c'est ce passé qu'il va nous narrer dans cette saga. Une légende que nous allons découvrir dans un style simple et un vocabulaire enrichi de métaphores, de néologismes et parfois d'un langage des rues. Un style narratif adoptant au présent une narration extérieure, et à la première personne pour le passé.
Après une courte présentation de l'auberge, une sorte d'intrigue s'installe, et l'on croit à une belle histoire car l'auteur nous entraîne sur cette voie avec un beau combat du héros de l'histoire... Mais l'action est inexistante jusqu'à la fin du roman. Certes, celle du passé va la remplacer, mais... l'action est censée se dérouler sur une seule journée et il est difficile d'y adjoindre des actions.
L'aubergiste nous narre son passé, son enfance et là le récit se déroule de manière lente car l'auteur devait gagner trois ans... trois années pour que Kvothe puisse entrer à l'université, et il créé toute une partie trop longue, trop larmoyante où le jeune homme est livré à lui-même, à la misère... Puis avec l'enfance de Kvothe arrive l'histoire du pays avec beaucoup de noms bizarres, des mélanges entre le quotidien et la religion, tout un univers complexe mais qui manque de bases et d'explications.
L'arrivée à l'Université ne m'a que peu aidé puisque les différentes "matières" sont aussi obscures et, que nous les découvrons fort peu, Kvothe semblant déjà tout connaître. J'en ai retenu qu'en guise de magie, nous sommes plus proches de la chimie ou de principes physiques avancés que de pouvoirs et de merveilleux.
Enfin arrive l'université et là nous découvrons différentes matières obscures pour le lecteur... des matières peu explicitées et pour cause le héros semble déjà tout connaître, un héros imbu de sa personne supérieur... un récit comportant des parties inutiles, des incohérences, des sauts de narration,... Kvothe, le héros entreprend de raconter son histoire, avec force détails... le récit est trop dense et trop long, il ne nous épargne rien : on connaît ses pensées, ses émotions, ses aspirations.... et la couleur de ses chausses !!! Certains passages s'attardent trop et le lecteur a la nette impression que tout le roman va se dérouler dans cette université.
A propos des personnages : Le héros est supérieur, intelligent, audacieux... mais se révèle surtout empreint d'une fatuité insupportable, le lecteur ne ressent aucune empathie pour ce qui a tendance à se conduire comme si tout lui était dû et manque étrangement de maturité. A cela il faut ajouter des personnages secondaires peu détaillés dans le temps présent et très caricaturaux dans le passé.
L’histoire n’est pas un modèle d’originalité, le récit reste intéressant, mais long, trop long pour retenir l'attention du lecteur. Au niveau du style, c'est fort bien construit, mais malheureusement l'écriture est froide et lisse, avec de trop nombreux passages traînant en longueur.
Un roman qui ne marquera pas la fantasy et ne laissera pas la moindre petite parcelle de l'histoire dans l'esprit du lecteur.
intoxicante, hypnotisant, formidable ...
Critique de Charlesvillegas (, Inscrit le 24 octobre 2013, 28 ans) - 25 octobre 2013
Pardon si mon français n'est pas très bon , chuis mexicain ...
une tempête dans un verre d'eau
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 3 février 2013
L'histoire est-elle originale ? Franchement non, j'irai jusqu’à dire que la partie où le héros étudie à l'université à des allures de "Harry Potter à l'école des Sorciers" mélangée à l'Université de l'Invisible de Terry Pratchett.
Les personnages ont-il de l'épaisseur? Je les ai trouvé globalement bien manichéens en tout cas et bien prévisibles pour l'instant (mais sait-on jamais peut-être que le volume deux va faire évoluer leurs caractères).
Que vaut l'écriture? Elle est toute à fait correcte, même si il y a parfois une certaine naïveté surprenante. Le rythme est un peu haché, surtout au début. Mais enfin bon, côté écriture, rien de plus que le minimum syndical des bouquins d'Héroic-Fantasy.
Je reconnais cependant à l'auteur un point intéressant: celui d'avoir donné au héros un don pour le luth, et pour en avoir fait une composante importante de l'histoire. Ce point est très bien rendu et très bien amené, et la scène du concours de musique est d'ailleurs pour moi une des meilleures du livre.
Vous l'aurez compris je suis plutôt mitigé. Mais j’attends avec curiosité d'attendre la suite pour me faire un jugement général sur le cycle.
Une belle réussite
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 30 mai 2012
Nous allons découvrir Kote, gérant de taverne aux activités nocturnes secrètes et au passé inventé de toutes pièces. Ce dernier est visiblement une légende, Kvothe, qui cherche à se faire oublier mais un chroniqueur va le retrouver et lui demander de lui raconter sa véritable histoire. Qui est ce héros ? D’où vient-il ? Est-il vraiment un héros ?
Nous alternons donc entre deux histoires sur un seul personnage : sa vie actuelle et sa vie passée. Les deux s’entremêlent et, on le sent bien, auront un dénouement commun. L’alternance passé/présent est une technique courante dans la littérature mais bien souvent cela donne une impression de lourdeur ou de parcellisation de l’histoire. Ici ce n’est pas le cas. L’art de Patrick Rothfuss est de nous faire passer d’une période à l’autre tout naturellement, sans frustration aucune. Au contraire, loin des grandes descriptions classiques de la Fantasy qui nous font découvrir monts et merveilles, l’auteur nous fait découvrir son univers et les différentes intrigues touchant les différents personnages par petites touches successives. L’histoire passée amène des informations ou des interrogations sur l’histoire actuelle et inversement. Tout se complète de façon très harmonieuse. La force de cet ouvrage est d’amener le lecteur à se poser des questions tout au long de sa lecture afin de le tenir en haleine. Les chapitres très courts donnent un côté dynamique à ce premier qui se veut être une mise en place du décor et des personnages en s’arrêtant à la fin de l’adolescence de notre héros et en concluant par une intrigue supplémentaire de taille… Toute personne normalement constituée ne pourra donc qu’attendre le tome 2 avec impatience.
La Fantasy n’est pas toujours bien considérée car peut-être se rapportant plus à des « histoires pour enfants » de mondes imaginaire et magiques. Mais certains auteurs, comme David Gemmell ou Robin Hobb, ont un véritable don pour travailler la psychologie des personnages et Patrick Rothfuss en fait partie. Chez ces auteurs, il n’y a pas de batailles sanguinolentes et de pouvoirs magiques à revendre. Ils ne cherchent pas à en mettre « plein la vue » mais plutôt plein le cœur en nous faisant partager beaucoup d’émotions. Leurs personnages évoluent simplement dans « un ailleurs » qui est souvent bien proche du nôtre.
Le Nom du Vent
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 7 novembre 2011
Certes l'écriture est excellente, soutenue sans être lourde. Quant au personnage principal, Kvothe, je le trouve plutôt passionnant grâce aux histoires légendaires qui véhiculent sur lui. La curiosité suscitée par son passé, le lien avec ces créatures mythiques nommées les Chandriands, la raison de sa fuite, etc. font qu'on plonge vite dans l'histoire, avide d'en savoir plus.
Cependant, je ne peux m'empêcher de trouver ce personnage principal trop riche, trop parfait. Même si les raisons de son excellente habileté au luth, de son savoir précoce en magie, et de son grand jeu d'acteur sont expliqués avec habileté, il n'empêche que ça fait trop de qualités pour une seule personne. Soit, on parle d'un homme qui a suscité mille et une légendes, il fallait bien qu'il soit spécial. Mais, à côté de Kvothe, riche en défauts comme en qualités, aux blessures humaines profondes, les autres personnages semblent fades, dépourvus de charme, à peine esquissés par l'auteur. Certains professeurs ont le mérite d'attirer notre attention mais pour moi, cela n'est pas suffisant.
De plus, plusieurs éléments ne sont pas vraiment originaux, ils sont clichés même. Que ce soit le héros orphelin, l'école de magie, le côté héroïque du récit, la jeune fille belle et insaisissable, etc. Mais on peut accorder à Rothfuss de réussir grâce à son écriture à bien faire passer ces stéréotypes.
Quant au monde où se déroule l'histoire, je dirais que niveau univers, ce n'est pas forcément travaillé, c'est un monde assez classique.
Par contre, la vision de la magie est intéressante de par son côté autant scientifique que insaisissable et l'Université est un petit univers qui m'a bien plu!
Puis, le thème de la formation d'un mythe est franchement intéressant. J'aime bien le fait que Kvothe avoue avoir lui-même contribué à forger une légende de son propre personnage, rajoutant des rumeurs pour se faire une réputation.
Enfin, l'histoire est un peu lente à mon goût. Ce n'est que l'adolescence de Kvothe, on est d'accord qu'il faut qu'il soit forgé avant qu'il y ait un peu d'action mais tout de même, j'ai trouvé ce tome lent sur la fin. On s'éternise trop.
Au final, ce n'est pas un mauvais roman, loin de là! Mais peut-être pas le meilleur non plus.
Bluffant !!!
Critique de Oogie (, Inscrit le 8 octobre 2009, 48 ans) - 7 février 2010
il y a dans ce roman un place prépondérante pour la profondeur des personnages, on ne passe pas d'un nain rustre à un elfe éloquent, tout reste à un niveau " humain" j'allais dire, sûrement que d'autres romans foisonnent dans le même genre, à vrai dire je ne sais pas. Mais là, tout du moins, la fantasy demeure évanescente on la ressent sans pouvoir la toucher, elle accompagne à merveille les péripéties de notre héros.
en somme un livre accrocheur qui vous fera passer un bon moment.....
l'attente va être longue....
Magnifique roman.
Critique de XIII (, Inscrit le 3 novembre 2009, 61 ans) - 31 décembre 2009
J'ai réellement adoré ce livre que j'appréhende l'interminable attente qu'il faudra pour lire la suite.
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