Les visages de Jesse Kellerman
Les visages de Jesse Kellerman
( The genius)
( The genius)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Critiqué par Riri69, le 13 janvier 2010
(Inscrit le 13 janvier 2010, 33 ans)
Critiqué par Riri69, le 13 janvier 2010
(Inscrit le 13 janvier 2010, 33 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 39 avis)
Cote pondérée : (25 707ème position).
Visites : 21 954
Moyenne des notes : (basée sur 39 avis)
Cote pondérée : (25 707ème position).
Visites : 21 954
Très moyen
L'idée de départ est originale, des dessins d'enfants assassinés dans les années 70; Mais trop de longueurs dans l'écriture. Le suspense est quasi inexistant, la fin est prévisible. Total on se force à le lire car on l'a acheté, mais pour moi je ne suivrai plus cet auteur qui a bénéficié d'un tapage médiatique non justifié.
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Les éditions
-
Les visages [Texte imprimé] Jesse Kellerman traduit de l'anglais (États-Unis) par Julie Sibony
de Kellerman, Jesse Sibony, Julie (Traducteur)
Sonatine Editions
ISBN : 9782355840265 ; 1,96 € ; 15/10/2009 ; 471 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (38)
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Entre roman policier et saga familiale
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 31 décembre 2020
Comme de très nombreuses autres critiques, je suis tout à fait d'accord sur le fait que ce roman n'est pas un thriller mais tout au plus vaguement policier. Au final, cela ne m'a pas vraiment dérangé et même si l'enquête, en soi, est assez mollassonne j'ai réussi à être pris par l'intrigue. Certes, le personnage principal est un idiot prétentieux et narcissique mais comme il l'indique dès le départ cela ne m'a pas trop horripilé et les quelques personnages secondaires sont intéressants, voire même attachants pour certains.
J'ai eu par contre un peu de mal avec la construction du récit. En effet le fait que la narration soit aussi différente entre les passages consacrés à Ethan et les interludes sur la famille Muller donnait parfois l'impression de lire deux romans en un et c'était assez difficile de se replonger dans l'histoire à chaque changement. J'ai également trouvé que plusieurs passages sont assez superflus et n'apportent pas grand chose à l'intrigue, certains chapitres auraient clairement pu être raccourcis, ou même supprimés, sans que cela ne change grand chose à l'histoire.
Cela n'a pourtant pas été une lecture déplaisante, il y a de bonnes idées et de bons éléments mais je comprend que l'on puisse être déçu car en entamant ce livre on s'attend vraiment à partir dans une certain direction pour finalement se diriger vers une autre ce qui est assez risqué dans un roman considéré comme policier.
J'ai eu par contre un peu de mal avec la construction du récit. En effet le fait que la narration soit aussi différente entre les passages consacrés à Ethan et les interludes sur la famille Muller donnait parfois l'impression de lire deux romans en un et c'était assez difficile de se replonger dans l'histoire à chaque changement. J'ai également trouvé que plusieurs passages sont assez superflus et n'apportent pas grand chose à l'intrigue, certains chapitres auraient clairement pu être raccourcis, ou même supprimés, sans que cela ne change grand chose à l'histoire.
Cela n'a pourtant pas été une lecture déplaisante, il y a de bonnes idées et de bons éléments mais je comprend que l'on puisse être déçu car en entamant ce livre on s'attend vraiment à partir dans une certain direction pour finalement se diriger vers une autre ce qui est assez risqué dans un roman considéré comme policier.
Déçue comme plusieurs…
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 14 septembre 2014
Comme au moins la moité de ceux qui ont noté leur appréciation de ce livre ici, sous cette rubrique, je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture même si je l’ai lue jusqu’au bout.
Parce que j'ai lu ce roman en pensant que c'était un thriller, je m'attendais toujours à ce fameux "coup de théâtre" qui fait que j'aurais pu y croire et revoir ma position, ne serait ce qu'un instant. Mais ce ne fut pas le cas!
Si la critique ne s'était pas accordée à définir ce roman comme un thriller, je l'aurais probablement abordé dans un autre état d'esprit et plus apprécié?
Je n’en suis pas convaincue…
Ce roman présente des qualités, mais il est loin de mériter les éloges dithyrambiques que lui ont décernés la presse et le public.
Bien qu'il se présente comme un thriller, ce roman est d'une platitude exaspérante; avant d'être un roman policier, c'est surtout l'histoire d'un galeriste new-yorkais narcissique et égocentrique, qui passe son temps à noyer le lecteur sous des monologues interminables, mais qui lui rappelle de temps à autre qu'il s'agit bien d'un roman policier.
Le problème majeur de ce prétendu thriller tient sans doute à son dénouement, extrêmement décevant: la résolution des meurtres est évacuée en deux pages et la dernière page laissera plus d'un lecteur dubitatif.
Les passages les plus réussis du roman sont les interludes traitant du passé sombre de la famille Muller, depuis le self-made man jusqu'au père d'Ethan, famille d'ailleurs bien torturée et cachant de nombreux secrets, qui éclaircissent peu à peu l'intrigue principale. Néanmoins, le livre parvient à nous immerger dans le monde souvent obscur et volontairement inaccessible de l'art contemporain, et les descriptions des tableaux mystérieux de Cracke sont plutôt bien écrites, permettant au lecteur de se figurer les dessins d'une manière assez précise, tout en lui laissant une certaine part d'imagination.
Malgré quelques longueurs et quelques incohérences, un roman qui se laisse lire, même s'il nous reste de cette lecture une impression mitigée, à l'image de l'écriture de l’auteur, ni flamboyante ni complètement assommante…
Parce que j'ai lu ce roman en pensant que c'était un thriller, je m'attendais toujours à ce fameux "coup de théâtre" qui fait que j'aurais pu y croire et revoir ma position, ne serait ce qu'un instant. Mais ce ne fut pas le cas!
Si la critique ne s'était pas accordée à définir ce roman comme un thriller, je l'aurais probablement abordé dans un autre état d'esprit et plus apprécié?
Je n’en suis pas convaincue…
Ce roman présente des qualités, mais il est loin de mériter les éloges dithyrambiques que lui ont décernés la presse et le public.
Bien qu'il se présente comme un thriller, ce roman est d'une platitude exaspérante; avant d'être un roman policier, c'est surtout l'histoire d'un galeriste new-yorkais narcissique et égocentrique, qui passe son temps à noyer le lecteur sous des monologues interminables, mais qui lui rappelle de temps à autre qu'il s'agit bien d'un roman policier.
Le problème majeur de ce prétendu thriller tient sans doute à son dénouement, extrêmement décevant: la résolution des meurtres est évacuée en deux pages et la dernière page laissera plus d'un lecteur dubitatif.
Les passages les plus réussis du roman sont les interludes traitant du passé sombre de la famille Muller, depuis le self-made man jusqu'au père d'Ethan, famille d'ailleurs bien torturée et cachant de nombreux secrets, qui éclaircissent peu à peu l'intrigue principale. Néanmoins, le livre parvient à nous immerger dans le monde souvent obscur et volontairement inaccessible de l'art contemporain, et les descriptions des tableaux mystérieux de Cracke sont plutôt bien écrites, permettant au lecteur de se figurer les dessins d'une manière assez précise, tout en lui laissant une certaine part d'imagination.
Malgré quelques longueurs et quelques incohérences, un roman qui se laisse lire, même s'il nous reste de cette lecture une impression mitigée, à l'image de l'écriture de l’auteur, ni flamboyante ni complètement assommante…
Une lecture qui me laisse un sentiment ambivalent
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 10 juillet 2013
Il est en effet indéniable qu’avoir mis Les Visages dans la catégorie Thriller est un mauvais choix et je pense même que cela a dû induire de nombreux lecteurs en erreur.
D’autre part, comme beaucoup l’ont également constaté, il y a un vrai problème de rythme et j’avoue que les 100 premières pages m’ont paru assez mornes. Ce n’est pas un livre qui vous embarque dès les premières lignes, il faut s’imprégner et surtout bien vouloir se laisser porter par l’histoire.
J’ai véritablement commencé à accrocher après l’appel de Lee Mc Grath, vieux policier à la retraite, qui pense avoir reconnu dans les œuvres exposées par le narrateur, les visages de jeunes enfants assassinés et dont les meurtres n’ont jamais été résolus. Effectivement, mon intérêt a été doublement piqué ensuite par les interludes qui parsèment le récit du narrateur et qui bien entendu vont apporter un tout autre éclairage à l’intrigue du roman. Les deux récits vont s’imbriquer à la manière d’un immense puzzle assez semblable aux millions de dessins de Victor Cracke.
Mais qui est réellement Victor Cracke ??? Un artiste incroyable et mystérieux, un tueur d’enfants ??? Telles sont les questions qui vont vous obséder durant votre lecture.
L’écriture de Jesse Kellerman possède en outre, des qualités indéniables, un sens de l’humour assez noir et un puissant mélange d’autodérision. J’ai également aimé les descriptions assez cinglantes et féroces sur le monde de l’art et sur la définition même de ce qui fait une œuvre d’art.
Cependant, la fin du livre est assez déconcertante, j’aurais aimé avoir plus de précision et je suis restée sur ma faim.
Le tout constitue un ensemble très hétéroclite mais qui a surtout l’avantage d’être particulièrement original, avec ses qualités et ses défauts.
D’autre part, comme beaucoup l’ont également constaté, il y a un vrai problème de rythme et j’avoue que les 100 premières pages m’ont paru assez mornes. Ce n’est pas un livre qui vous embarque dès les premières lignes, il faut s’imprégner et surtout bien vouloir se laisser porter par l’histoire.
J’ai véritablement commencé à accrocher après l’appel de Lee Mc Grath, vieux policier à la retraite, qui pense avoir reconnu dans les œuvres exposées par le narrateur, les visages de jeunes enfants assassinés et dont les meurtres n’ont jamais été résolus. Effectivement, mon intérêt a été doublement piqué ensuite par les interludes qui parsèment le récit du narrateur et qui bien entendu vont apporter un tout autre éclairage à l’intrigue du roman. Les deux récits vont s’imbriquer à la manière d’un immense puzzle assez semblable aux millions de dessins de Victor Cracke.
Mais qui est réellement Victor Cracke ??? Un artiste incroyable et mystérieux, un tueur d’enfants ??? Telles sont les questions qui vont vous obséder durant votre lecture.
L’écriture de Jesse Kellerman possède en outre, des qualités indéniables, un sens de l’humour assez noir et un puissant mélange d’autodérision. J’ai également aimé les descriptions assez cinglantes et féroces sur le monde de l’art et sur la définition même de ce qui fait une œuvre d’art.
Cependant, la fin du livre est assez déconcertante, j’aurais aimé avoir plus de précision et je suis restée sur ma faim.
Le tout constitue un ensemble très hétéroclite mais qui a surtout l’avantage d’être particulièrement original, avec ses qualités et ses défauts.
Aux frontières du polar
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 23 juin 2013
Jesse Kellerman est le fils des écrivains new-yorkais de polars Faye et Jonathan Kellerman, un facteur de méfiance à mes yeux. Mais « Les visages » lèvent cette méfiance. C’est assez différent de ce qu’écrivent ses parents (je connais surtout Jonathan Kellerman à vrai dire) et surtout, c’est relativement inclassable.
Oui, il y a du polar, une enquête (mais pas de police) mais il y a surtout via un retour en arrière sur la famille Muller, la famille d’Ethan Muller, notre héros en l’occurrence, une histoire circonstanciée sur la manière dont ça a pu se passer pour certains immigrants venus – et parvenant – faire fortune dans le Nouveau Monde. Un peu à la manière de R.J. Ellory qui nous fait une « Histoire de la Mafia » dans « Vendetta » et « Les anges de New York ».
Ethan Muller a tenu à vivre sa vie hors l’orbite de son père dont il n’apprécie pas conduite et personnalité. Pour ce faire, il s’est fait vendeur d’art moderne et son affaire semble fonctionner. On le met sur la piste d’une découverte incroyable, faite dans un appartement abandonné d’une barre d’habitation, Muller Courts, liée au business de son père. Il s’agit de milliers de peintures en format A4 qui sont conçus – et numérotés – de manière à pouvoir constituer la plus gigantesque fresque qui soit ; des centaines de mètres carrés. Ethan se les approprie et commence à les exposer par fragments, à les vendre – chers – quand intervient Mc Grath, un policier à la retraite, qui vient informer Ethan qu’il a reconnu parmi certains visages d’enfants représentés ceux, d’enfants qui ont été assassinés, étranglés, des années auparavant et dont l’assassin n’a jamais été arrêté. Leur présence, à plusieurs au sein d’une même œuvre, perturbe évidemment Ethan qui va tenter de comprendre …
L’enquête elle-même n’est pas du genre traditionnel mais, encore une fois, elle est prétexte aussi à remonter au temps des immigrants, au temps de ceux qui ont fait fortune. Dont le père d’Ethan.
Un roman intéressant et qui mérite qu’on dépasse le préjugé que peut constituer l’ascendance de Jesse Kellerman.
Oui, il y a du polar, une enquête (mais pas de police) mais il y a surtout via un retour en arrière sur la famille Muller, la famille d’Ethan Muller, notre héros en l’occurrence, une histoire circonstanciée sur la manière dont ça a pu se passer pour certains immigrants venus – et parvenant – faire fortune dans le Nouveau Monde. Un peu à la manière de R.J. Ellory qui nous fait une « Histoire de la Mafia » dans « Vendetta » et « Les anges de New York ».
Ethan Muller a tenu à vivre sa vie hors l’orbite de son père dont il n’apprécie pas conduite et personnalité. Pour ce faire, il s’est fait vendeur d’art moderne et son affaire semble fonctionner. On le met sur la piste d’une découverte incroyable, faite dans un appartement abandonné d’une barre d’habitation, Muller Courts, liée au business de son père. Il s’agit de milliers de peintures en format A4 qui sont conçus – et numérotés – de manière à pouvoir constituer la plus gigantesque fresque qui soit ; des centaines de mètres carrés. Ethan se les approprie et commence à les exposer par fragments, à les vendre – chers – quand intervient Mc Grath, un policier à la retraite, qui vient informer Ethan qu’il a reconnu parmi certains visages d’enfants représentés ceux, d’enfants qui ont été assassinés, étranglés, des années auparavant et dont l’assassin n’a jamais été arrêté. Leur présence, à plusieurs au sein d’une même œuvre, perturbe évidemment Ethan qui va tenter de comprendre …
L’enquête elle-même n’est pas du genre traditionnel mais, encore une fois, elle est prétexte aussi à remonter au temps des immigrants, au temps de ceux qui ont fait fortune. Dont le père d’Ethan.
Un roman intéressant et qui mérite qu’on dépasse le préjugé que peut constituer l’ascendance de Jesse Kellerman.
Quand il n'y a plus rien d'autres...
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 24 mai 2013
Une belle couverture, une publicité adaptée ...les éditions Sonatine ont particulièrement bien vendu "les visages"... hélas cela ne suffit pas.
Certes le climat est intéressant , le milieu de l'art contemporain est rarement dépeint dans un thriller. L'auteur connait son sujet et glisse çà et là ses goûts et réflexions sur "l'art brut".
L'intrigue est correcte...sans plus. On ne s'ennuie pas, on ne saute pas sur sa chaise non plus (oui j'avoue je fais cela quand j'adore ce que je lis).
Il en résulte un thriller moyen , très loin de sa réputation... bref encore une histoire de décalage entre le ramage et le plumage .
Il vient de sortir en poche il me semble donc vous pourrez tenter l’expérience des "Visages" pour moins de 10 euros , l’acquisition du grand format étant à mes yeux bien évitable.
Certes le climat est intéressant , le milieu de l'art contemporain est rarement dépeint dans un thriller. L'auteur connait son sujet et glisse çà et là ses goûts et réflexions sur "l'art brut".
L'intrigue est correcte...sans plus. On ne s'ennuie pas, on ne saute pas sur sa chaise non plus (oui j'avoue je fais cela quand j'adore ce que je lis).
Il en résulte un thriller moyen , très loin de sa réputation... bref encore une histoire de décalage entre le ramage et le plumage .
Il vient de sortir en poche il me semble donc vous pourrez tenter l’expérience des "Visages" pour moins de 10 euros , l’acquisition du grand format étant à mes yeux bien évitable.
Un polar qui n'en est pas un
Critique de Batman38 (, Inscrit le 14 octobre 2012, 34 ans) - 15 octobre 2012
Ce livre est une véritable énigme. On ne sait pas dans quel genre on peut le classer. Cela n'enlève rien à la qualité et au prestige de ce bouquin. Kellerman parvient à nous saisir dès le début de l'intrigue et à nous faire prendre conscience que l'on peut découvrir des vérités bien trop tard.
Un livre qui se lit d'une traite mais dont le rythme est assez fluctuant.
Je le conseille pour tous ceux qui ne sont pas émus des polars en général
Un livre qui se lit d'une traite mais dont le rythme est assez fluctuant.
Je le conseille pour tous ceux qui ne sont pas émus des polars en général
Ce n'est pas un "vrai" polar
Critique de Saabj (, Inscrite le 13 mars 2012, 48 ans) - 27 juillet 2012
Et c'est ca qui est bon!
Je découvre des critiques très négatives, et je pense que les gens s'attendaient à autre chose.
C'est sûr, l'enquête y est menée de façon différente, et elle est même menée en arrière plan.
Mais je félicite son auteur pour son originalité! dès les premières pages, on comprends qu'il a voulu se démarquer de la structure classique d'un roman policier, et c'est pour ma part ce qui m'a beaucoup plus, dès le début.
J'ai bien accroché avec le personnage d'Ethan, et l'histoire familiale distillée au cours du livre, dont on ne comprends pas ce qu'elle vient faire là au départ!
Même la chute, à laquelle personnellement je ne m'attendais pas, j'ai beaucoup aimé!
je recommande donc!
Je découvre des critiques très négatives, et je pense que les gens s'attendaient à autre chose.
C'est sûr, l'enquête y est menée de façon différente, et elle est même menée en arrière plan.
Mais je félicite son auteur pour son originalité! dès les premières pages, on comprends qu'il a voulu se démarquer de la structure classique d'un roman policier, et c'est pour ma part ce qui m'a beaucoup plus, dès le début.
J'ai bien accroché avec le personnage d'Ethan, et l'histoire familiale distillée au cours du livre, dont on ne comprends pas ce qu'elle vient faire là au départ!
Même la chute, à laquelle personnellement je ne m'attendais pas, j'ai beaucoup aimé!
je recommande donc!
Dégusté en audio book !! Une vraie réussite !!
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 23 février 2012
J'aimerai dans cette courte critique défendre ce livre mais aussi l'audio book dans la collection audiolib.
Tout d'abord, le livre. Policier ou pas ? Peu importe je dirais, car l'histoire même s'il n'y a pas d'inspecteur et que les crimes se sont passés il y a un certain temps est très prenante. L'histoire se révèle petit à petit au fur et à mesure. Parallèlement de fréquents flashbacks entre coupent cette histoire. Loin d'être désagréables, ils ont un rôle important et apparaissent dans le livre à des moments précis et clés. Il y a un vrai travail de construction. J'ai vraiment été prise par l'histoire et son déroulement. Les personnages sont travaillés, riches et attachants : rien n'est laissé au hasard !
J'ai écouté cette histoire avec l'audio book de la collection audiolib lu par Hervé Bernard Omnès. Et là chapeau bas !!!! Un pur délice !! Hervé Bernard Omnès est un conteur sans pareil et fait définitivement partie de mes préférés. Sa diction, ses intonations, ses accents (on a tous des accents ...) sont formidables. J'écoute beaucoup d'audio books et être conteur n'est pas à la portée de tout le monde. Alors, oui, si le pavé de ce livre vous fait un peu peur, n"hésitez pas : Ecoutez le !
Tout d'abord, le livre. Policier ou pas ? Peu importe je dirais, car l'histoire même s'il n'y a pas d'inspecteur et que les crimes se sont passés il y a un certain temps est très prenante. L'histoire se révèle petit à petit au fur et à mesure. Parallèlement de fréquents flashbacks entre coupent cette histoire. Loin d'être désagréables, ils ont un rôle important et apparaissent dans le livre à des moments précis et clés. Il y a un vrai travail de construction. J'ai vraiment été prise par l'histoire et son déroulement. Les personnages sont travaillés, riches et attachants : rien n'est laissé au hasard !
J'ai écouté cette histoire avec l'audio book de la collection audiolib lu par Hervé Bernard Omnès. Et là chapeau bas !!!! Un pur délice !! Hervé Bernard Omnès est un conteur sans pareil et fait définitivement partie de mes préférés. Sa diction, ses intonations, ses accents (on a tous des accents ...) sont formidables. J'écoute beaucoup d'audio books et être conteur n'est pas à la portée de tout le monde. Alors, oui, si le pavé de ce livre vous fait un peu peur, n"hésitez pas : Ecoutez le !
Faut s’armer d’un Bic … et de patience !
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 23 novembre 2011
La lecture de ce roman m’a laissé des impressions contrastées.
Positives, d’abord : la construction de l’ouvrage est ingénieuse dès lors qu’elle intercale dans le récit du présent, raconté par le narrateur, l’histoire d’une véritable dynastie fondée par un jeune homme d’origine allemande, émigré aux USA au milieu du 19e S. et dont on suivra les 4 générations et les interférences avec le temps présent.
Le narrateur nous instruira sur les arcanes de son métier de galeriste new-yorkais, les relations de pouvoir ou de dépendance le liant aux exposants, le snobisme qui règne sur ce tout petit monde de l’art.
(page 72 de l’édition Pocket – Dans un vernissage, vous pouvez repérer les novices par l’intérêt qu’ils portent aux œuvres. Les gens du milieu ne se donnent même pas la peine d’y jeter un coup d’œil. Ils sont là pour le vin et les chips, et pour commenter les potins de la semaine : qui est in, qui est out.)
Le roman est centré sur un gros stock de dessins brusquement apparus entre les mains du galeriste et dont il s’avère qu’ils reproduisent une série de jeunes enfants assassinés dans d’atroces conditions. Le narrateur démarre alors de son propre chef une enquête semi-officieuse, la police ayant en son temps classé ces dossiers sans suite.
L’ouvrage se construira donc autour de la recherche de l’auteur psychopathe des dessins incriminés, de la reconstitution de son parcours et des questions qui se posent au lecteur quant aux liens présumés entre les personnages principaux, présents ou disparus dans l’histoire de cette dynastie.
Quant aux aspects rebutants de l’ouvrage, ils sont multiples : au fur et à mesure de sa lecture, il s’avère indispensable de soigneusement construire l’arbre généalogique de cette immense famille pour bien en saisir les subtilités relationnelles entre ses membres. En outre, le sujet même de l’histoire est immonde et des détails sur des perversités pédophiles auraient pu nous être épargnés. Enfin, d’intolérables longueurs ont mis à l’épreuve ma bonne volonté de départ, m’obligeant à user de survols très nombreux …
Une morale se dégage toutefois de ce brouhaha de près de 500 pages : si l’enfant en milieu particulièrement fortuné ne se trouve pas, dès ses débuts, éduqué et mêlé aux jeunes de son âge, toutes classes confondues, il risque d’en ressortir solitaire et fragile pour affronter sa vie d’adulte …
Positives, d’abord : la construction de l’ouvrage est ingénieuse dès lors qu’elle intercale dans le récit du présent, raconté par le narrateur, l’histoire d’une véritable dynastie fondée par un jeune homme d’origine allemande, émigré aux USA au milieu du 19e S. et dont on suivra les 4 générations et les interférences avec le temps présent.
Le narrateur nous instruira sur les arcanes de son métier de galeriste new-yorkais, les relations de pouvoir ou de dépendance le liant aux exposants, le snobisme qui règne sur ce tout petit monde de l’art.
(page 72 de l’édition Pocket – Dans un vernissage, vous pouvez repérer les novices par l’intérêt qu’ils portent aux œuvres. Les gens du milieu ne se donnent même pas la peine d’y jeter un coup d’œil. Ils sont là pour le vin et les chips, et pour commenter les potins de la semaine : qui est in, qui est out.)
Le roman est centré sur un gros stock de dessins brusquement apparus entre les mains du galeriste et dont il s’avère qu’ils reproduisent une série de jeunes enfants assassinés dans d’atroces conditions. Le narrateur démarre alors de son propre chef une enquête semi-officieuse, la police ayant en son temps classé ces dossiers sans suite.
L’ouvrage se construira donc autour de la recherche de l’auteur psychopathe des dessins incriminés, de la reconstitution de son parcours et des questions qui se posent au lecteur quant aux liens présumés entre les personnages principaux, présents ou disparus dans l’histoire de cette dynastie.
Quant aux aspects rebutants de l’ouvrage, ils sont multiples : au fur et à mesure de sa lecture, il s’avère indispensable de soigneusement construire l’arbre généalogique de cette immense famille pour bien en saisir les subtilités relationnelles entre ses membres. En outre, le sujet même de l’histoire est immonde et des détails sur des perversités pédophiles auraient pu nous être épargnés. Enfin, d’intolérables longueurs ont mis à l’épreuve ma bonne volonté de départ, m’obligeant à user de survols très nombreux …
Une morale se dégage toutefois de ce brouhaha de près de 500 pages : si l’enfant en milieu particulièrement fortuné ne se trouve pas, dès ses débuts, éduqué et mêlé aux jeunes de son âge, toutes classes confondues, il risque d’en ressortir solitaire et fragile pour affronter sa vie d’adulte …
Mouai
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 21 novembre 2011
Je n'ai entendu que du bien de ce livre donc je l'achète et m'y attelle.
L'idée est originale et l'intrigue qui se passe dans le monde de l'art contemporain et le milieu new-yorkais est des plus agréable et bien menée.
Le style est fluide et agréable mais je reste sans voix sur la fin. Malheureusement, on sent arriver cette fin en queue de poisson. Franchement, j'ai été très déçue par cette fin sans intérêt.
En clair, j'ai passé un bon moment mais clairement mon avis est peut mieux faire !
L'idée est originale et l'intrigue qui se passe dans le monde de l'art contemporain et le milieu new-yorkais est des plus agréable et bien menée.
Le style est fluide et agréable mais je reste sans voix sur la fin. Malheureusement, on sent arriver cette fin en queue de poisson. Franchement, j'ai été très déçue par cette fin sans intérêt.
En clair, j'ai passé un bon moment mais clairement mon avis est peut mieux faire !
Moyen moyen
Critique de Traffic (Marseille, Inscrit le 21 septembre 2010, 55 ans) - 25 août 2011
Dans ce livre, il y a du très attractif, l'univers des galeristes, les humeurs du personnage principal, la description des grands ensembles new-yorkais une fois sorti du grand Manhattan
et il y a du très décevant, l'envie que l'histoire décolle vraiment, l'amourette mal construite, le formatage thriller pour téléfilm, l'histoire en gros aussi.
Il est difficile de ne pas aimer les bons passages et il faut s'accrocher aux moments ennuyeux et aux tournures plus faibles.
Au final, le buzz fait sur ce roman fait pencher la balance du mauvais côté. C'est le prix à payer pour la surmédiatisation.
De ce fait, j'assène au roman une note de deux étoiles car le livre est très dispensable et je ne pense pas lire un autre livre de cet auteur (surtout s'il est poussé par des magazines de mode féminine).
et il y a du très décevant, l'envie que l'histoire décolle vraiment, l'amourette mal construite, le formatage thriller pour téléfilm, l'histoire en gros aussi.
Il est difficile de ne pas aimer les bons passages et il faut s'accrocher aux moments ennuyeux et aux tournures plus faibles.
Au final, le buzz fait sur ce roman fait pencher la balance du mauvais côté. C'est le prix à payer pour la surmédiatisation.
De ce fait, j'assène au roman une note de deux étoiles car le livre est très dispensable et je ne pense pas lire un autre livre de cet auteur (surtout s'il est poussé par des magazines de mode féminine).
C'est pas possible!
Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 24 août 2011
Non ce n'est pas possible. Je ne comprends pas pourquoi les gens ont tellement parlé de ce livre alors qu'il n'a absolument rien de si génial à mes yeux.
Je me suis ennuyée, il n'y a aucun suspense, l'histoire traîne en longueur. Non franchement je ne comprends pas! Je l'ai fini histoire d'être sûre que la perle ne se trouvait pas à la fin... mais non!
Très décevant.
Je me suis ennuyée, il n'y a aucun suspense, l'histoire traîne en longueur. Non franchement je ne comprends pas! Je l'ai fini histoire d'être sûre que la perle ne se trouvait pas à la fin... mais non!
Très décevant.
j'ai bien aimé....
Critique de Dulcinea (, Inscrite le 20 juin 2011, 41 ans) - 20 juin 2011
j'ai lu avec plaisir ce polar.
L'intrigue est bien menée, le plongeon dans le milieu artistique new-yorkais est plein d humour, l'histoire de cette famille immigrée se lit avec plaisir et la psychologie des personnages est au top....
En revanche, le côté je mène l'enquête et je fais mon auto-critique est barbant...
L'intrigue est bien menée, le plongeon dans le milieu artistique new-yorkais est plein d humour, l'histoire de cette famille immigrée se lit avec plaisir et la psychologie des personnages est au top....
En revanche, le côté je mène l'enquête et je fais mon auto-critique est barbant...
bof et re-bof
Critique de Kyra (Lyon, Inscrite le 23 février 2011, - ans) - 16 juin 2011
L'idée de départ était prometteuse, et puis le dernier grand prix Elle que j'ai lu m'avait vraiment plu.
Mais le style "je suis l'enquêteur et je fais un livre auto-critique sur moi-même et sur l'enquête" n'est vraiment pas convaincant. C'est long, sans aucun suspense. A la moitié du livre, on comprend le "truc" et avant la fin, on connait la solution.
On finit le livre parce qu'on l'a acheté mais il ne fera pas partie des livres que je pourrais relire à l'occasion.
en gros, passez votre chemin si vous le trouvez en librairie. Si l'on vous le prête, essayez toujours...
Mais le style "je suis l'enquêteur et je fais un livre auto-critique sur moi-même et sur l'enquête" n'est vraiment pas convaincant. C'est long, sans aucun suspense. A la moitié du livre, on comprend le "truc" et avant la fin, on connait la solution.
On finit le livre parce qu'on l'a acheté mais il ne fera pas partie des livres que je pourrais relire à l'occasion.
en gros, passez votre chemin si vous le trouvez en librairie. Si l'on vous le prête, essayez toujours...
A lire en oubliant le marketing
Critique de Chakili (Floreffe, Inscrit le 30 décembre 2010, 76 ans) - 3 mai 2011
Le roman nous narre la recherche d’un criminel présumé, sur arrière-fond artistique et milieux aristocratiques. Le récit, linéaire, sans rebondissements, décrit sobrement la progression de l’enquête menée par un galeriste new-yorkais. Il est entrecoupé de chapitres rétrospectifs qui illustrent le parcours enfance - adolescence de protagonistes clefs dans le dénouement final.
Le récit se lit sans passion, et pourtant avec intérêt. Je trouve les incursions rétrospectives beaucoup plus originales, et peut-être est-ce grâce à elles que je n’ai pas délaissé le livre.
Il est vrai que le marketing lui fait du tort: ce n’est ni un thriller, ni un vrai policier. Il faut se débarrasser de l’image publicitaire racoleuse pour apprécier ce qu’il est: un roman psychologique sur fond de mystère, une production moyenne qui demande confirmation.
Le récit se lit sans passion, et pourtant avec intérêt. Je trouve les incursions rétrospectives beaucoup plus originales, et peut-être est-ce grâce à elles que je n’ai pas délaissé le livre.
Il est vrai que le marketing lui fait du tort: ce n’est ni un thriller, ni un vrai policier. Il faut se débarrasser de l’image publicitaire racoleuse pour apprécier ce qu’il est: un roman psychologique sur fond de mystère, une production moyenne qui demande confirmation.
DEJA VU
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 27 avril 2011
Ce livre n'a pas beaucoup d'accroches et l'histoire est bien trop longue et on a du mal à le finir.
Par ailleurs on se retrouve dans des schémas trop utilisés auparavant par d'autres auteurs, l'histoire devient quelconque.
Par ailleurs on se retrouve dans des schémas trop utilisés auparavant par d'autres auteurs, l'histoire devient quelconque.
destinées sentimentales !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 25 avril 2011
Les visages, élu meilleur thriller de l'année par le NYT, récompensé par de nombreux prix prestigieux dont meilleur polar des lecteurs de Elle et de Points, n'a pu qu'attirer mon attention afin de me jeter dans une enquête de meurtres d'enfants irrésolus...
De plus, l'auteur Jesse Kellerman, nous amène dans un univers d'arts, de galeriste et d'inquisition, sur une idée originale mélangeant passé présent d'une famille au lourd secret.
Très bien écrit, dévoilant une histoire en parallèle celle d'Ethan Muller collectionneur d'art ainsi que de Victor Cracke dessinateur mystérieux, avec leurs parties sombres, psychologiques et sentimentales.
Un policier Mc Grath à la retraite en phase terminale reconnaît les victimes des tableaux, des portraits d'enfants torturés, morts, lors d'une exposition, dont il enquêtait des années plus tôt, sur un serial killer jamais attrapé.
On s'attend à plonger dans ce tableau noir, lugubre et nauséeux mais au contraire, nous nous irradions sur un périple à la recherche d'un secret familial dont on comprend le dénouement bien avant la conclusion du roman.
Pas un seul rebondissement, pas de rythme ni d'action, l'enquête ne prend jamais par contre, il s'installe un climat de drame psychologique avec une rare intensité allant au plus profond de l'âme humaine.
Est-ce cela la réussite de ce roman, certainement oui, par contre pour les amateurs de romans noirs tordus et disjonctés, mieux vaut tourner la page.
Toutes ses récompenses ne valent pas pour moi d'autres oeuvres méconnues et certainement plus méritantes, c'est d'ailleurs pour cela que je me permets de critiquer et de noter ce livre en apportant mon point de vue qui n'engage que moi.
A lire uniquement pour les amateurs de mystère et de quête de vérité !!!
De plus, l'auteur Jesse Kellerman, nous amène dans un univers d'arts, de galeriste et d'inquisition, sur une idée originale mélangeant passé présent d'une famille au lourd secret.
Très bien écrit, dévoilant une histoire en parallèle celle d'Ethan Muller collectionneur d'art ainsi que de Victor Cracke dessinateur mystérieux, avec leurs parties sombres, psychologiques et sentimentales.
Un policier Mc Grath à la retraite en phase terminale reconnaît les victimes des tableaux, des portraits d'enfants torturés, morts, lors d'une exposition, dont il enquêtait des années plus tôt, sur un serial killer jamais attrapé.
On s'attend à plonger dans ce tableau noir, lugubre et nauséeux mais au contraire, nous nous irradions sur un périple à la recherche d'un secret familial dont on comprend le dénouement bien avant la conclusion du roman.
Pas un seul rebondissement, pas de rythme ni d'action, l'enquête ne prend jamais par contre, il s'installe un climat de drame psychologique avec une rare intensité allant au plus profond de l'âme humaine.
Est-ce cela la réussite de ce roman, certainement oui, par contre pour les amateurs de romans noirs tordus et disjonctés, mieux vaut tourner la page.
Toutes ses récompenses ne valent pas pour moi d'autres oeuvres méconnues et certainement plus méritantes, c'est d'ailleurs pour cela que je me permets de critiquer et de noter ce livre en apportant mon point de vue qui n'engage que moi.
A lire uniquement pour les amateurs de mystère et de quête de vérité !!!
Un délice
Critique de Brubzee (LA GARDE (VAR), Inscrit le 1 avril 2011, 56 ans) - 22 avril 2011
J'ai beaucoup aimé ce roman.
Inutile de rappeler qu'il ne s'agit pas d'un Thriller, mais d'un livre à suspense, extrêmement bien construit.
Le style de Jesse Kellerman est tout simplement sublime et les longueurs n'existent plus lorsque l'écriture est à ce point fluide et admirable. Et par ce biais, je trouve que l'on entre vraiment bien dans l'esprit du personnage un peu (je dis bien un peu, qu'il n'y ait pas de confusion) comme un Meursault (dans L'Etranger de Camus).
Ethan Muller est spécialisé dans l'art, et fréquente l'élite de ce milieu. Il est nonchalant, et sa vision des choses et des gens qui l'entourent est vraiment très bien retranscrite. Le livre avance au rythme du personnage, et des flashbacks dont on ne comprend le sens qu'à la fin, donnent du rythme au roman.
La fin, qui apparaît bien avant les dernières pages, est très bien construite et se bâtit tout au long du livre, le rendant encore plus savoureux.
Je le conseille vivement.
Inutile de rappeler qu'il ne s'agit pas d'un Thriller, mais d'un livre à suspense, extrêmement bien construit.
Le style de Jesse Kellerman est tout simplement sublime et les longueurs n'existent plus lorsque l'écriture est à ce point fluide et admirable. Et par ce biais, je trouve que l'on entre vraiment bien dans l'esprit du personnage un peu (je dis bien un peu, qu'il n'y ait pas de confusion) comme un Meursault (dans L'Etranger de Camus).
Ethan Muller est spécialisé dans l'art, et fréquente l'élite de ce milieu. Il est nonchalant, et sa vision des choses et des gens qui l'entourent est vraiment très bien retranscrite. Le livre avance au rythme du personnage, et des flashbacks dont on ne comprend le sens qu'à la fin, donnent du rythme au roman.
La fin, qui apparaît bien avant les dernières pages, est très bien construite et se bâtit tout au long du livre, le rendant encore plus savoureux.
Je le conseille vivement.
Tout simplement génial...
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 21 avril 2011
Tout simplement génial... pourtant je ne suis ni New Yorkais, ni critique d'art (pour faire référence a une critique...).
Malgré les (mauvaises) critiques, j'ai décidé de lire ce livre, dont le résumé de la 4 éme de couv. m'a paru très original.
L'histoire est sympa, le héros Ethan Muller aussi.
C'est bien écrit, comme quoi tous les goûts......
Donc je conseille sa lecture, à vous de vous faire votre opinion, faites confiance à votre instinct et ne vous fiez pas (toujours) aux mauvaises critiques.
Pour finir, c'est sûr ce n'est pas un thriller, ce n'est pas speed, mais c'est un bon roman policier (l'auteur le signale d'ailleurs dans les premières pages du livre), voire un bon roman tout court.
Malgré les (mauvaises) critiques, j'ai décidé de lire ce livre, dont le résumé de la 4 éme de couv. m'a paru très original.
L'histoire est sympa, le héros Ethan Muller aussi.
C'est bien écrit, comme quoi tous les goûts......
Donc je conseille sa lecture, à vous de vous faire votre opinion, faites confiance à votre instinct et ne vous fiez pas (toujours) aux mauvaises critiques.
Pour finir, c'est sûr ce n'est pas un thriller, ce n'est pas speed, mais c'est un bon roman policier (l'auteur le signale d'ailleurs dans les premières pages du livre), voire un bon roman tout court.
un bon début
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 13 avril 2011
D'accord, le statut de "fils de" a certainement aidé les élogieuses critiques dont le livre a bénéficié. Certes la longueur de plusieurs passages plombe la trame. Et oui on devine aisément la fin à peine à la moitié du livre mais quand même...
Ce polar -car il s'agit bien d'un polar et non d'un thriller- est bien construit. Les histoires parallèles façonnent habillement le fond, le suspense mis en place par l'auteur nous force à enchainer chapitre sur chapitre et l'univers de l'art est assez fidèlement retranscrit.
Alors même si ce n'est pas Le livre de l'année il n'en demeure pas moins une bonne surprise.
Ce polar -car il s'agit bien d'un polar et non d'un thriller- est bien construit. Les histoires parallèles façonnent habillement le fond, le suspense mis en place par l'auteur nous force à enchainer chapitre sur chapitre et l'univers de l'art est assez fidèlement retranscrit.
Alors même si ce n'est pas Le livre de l'année il n'en demeure pas moins une bonne surprise.
Très très déçue!
Critique de Luluganmo (, Inscrite le 26 septembre 2010, 42 ans) - 23 mars 2011
Le sujet et l'intrigue paraissent au départ originaux et prometteurs. Mais plus on avance et plus on se perd; ce livre est d'un ennui terrible et aucun ingrédient constituant un excellent thriller n'y apparaît. La fin est sans surprise, bref je regrette d'avoir consacré tout ce temps à cet ouvrage dont je ne comprends toujours pas le succès!
le mystère de ce qui fait l'art
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 6 mars 2011
Un homme de talent nous fait pénétrer dans les arcanes du monde de l’art dans la ville new yorkaise : déjà une étude de mœurs pas banale. A cela, ajouter la saga d’une vieille famille d’immigrés juifs sur trois générations, où l’avoir a fini par enfouir tout ce qui pouvait concerner des valeurs plus élevées car le génie industriel tue froidement et sûrement!
Des bribes de génie autre se sont réfugiées dans l’enveloppe mortelle d’un enfant délaissé et anormal, toute une histoire de détective se bâtit sur le mystère de sa vie autiste et de sa naissance cachée. Lee Mc Grath est le flic retraité, affligé d’un cancer en phase terminale qui fait certains rapprochements avec des cas d’assassinats d’enfants, des dizaines d’années auparavant et cette exposition mystérieuse de la galerie Müller.
On n’a qu’une envie, c’est de savoir si les meurtres impunis peuvent être enfin élucidés, qui est exactement ce mystérieux Cracke, bien que l’appareil de la Justice ait refermé le dossier depuis belle lurette. Un tissu de coïncidences devrait donner des réponses, et pourtant personne ne voit rien… jusqu’aux dernières pages…. Une traque difficile, émaillée d’échecs, de personnages tout petits comparés aux titans de l’argent, une histoire où plein de choses arrivent « en mémoire de …. », « en l’honneur de … », « à la défense de ... », « par amour improbable pour… » Et l’argent et le pouvoir, bien loin derrière! Avec en filigrane continu, une riche sensibilité et le mystère de ce qui fait l'art. Du Maigret en dimensions américaines. Le tout, très bien conté.
Des bribes de génie autre se sont réfugiées dans l’enveloppe mortelle d’un enfant délaissé et anormal, toute une histoire de détective se bâtit sur le mystère de sa vie autiste et de sa naissance cachée. Lee Mc Grath est le flic retraité, affligé d’un cancer en phase terminale qui fait certains rapprochements avec des cas d’assassinats d’enfants, des dizaines d’années auparavant et cette exposition mystérieuse de la galerie Müller.
On n’a qu’une envie, c’est de savoir si les meurtres impunis peuvent être enfin élucidés, qui est exactement ce mystérieux Cracke, bien que l’appareil de la Justice ait refermé le dossier depuis belle lurette. Un tissu de coïncidences devrait donner des réponses, et pourtant personne ne voit rien… jusqu’aux dernières pages…. Une traque difficile, émaillée d’échecs, de personnages tout petits comparés aux titans de l’argent, une histoire où plein de choses arrivent « en mémoire de …. », « en l’honneur de … », « à la défense de ... », « par amour improbable pour… » Et l’argent et le pouvoir, bien loin derrière! Avec en filigrane continu, une riche sensibilité et le mystère de ce qui fait l'art. Du Maigret en dimensions américaines. Le tout, très bien conté.
Dommage !...
Critique de Psycholine (, Inscrite le 15 février 2011, 54 ans) - 15 février 2011
Déçue: bonne idée de base - trop de longueurs - fin bâclée.
On en ressort frustré, on se dit qu'on a lu le "brouillon" alors que le travail fini aurait pu être vraiment bien :-/ !
On en ressort frustré, on se dit qu'on a lu le "brouillon" alors que le travail fini aurait pu être vraiment bien :-/ !
Un thriller??
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 14 février 2011
Elu meilleur thriller de l'année... On ne doit pas avoir la même définition du terme "thriller" alors! Pour moi un thriller c'est quand ça va vite, que le suspense est haletant, limite insoutenable, que l'on n'arrive pas à se détacher du livre tellement c'est prenant... Bref tout le contraire de ce roman: c'est lent, c'est plan plan, l'enquête n'avance pas, si tant est qu'enquête il y a...
En fait concernant la trame principale du récit, le livre est vraiment pas terrible, voire assez mauvais, entre une enquête bidon, des relations amoureuses peu crédibles et dont on ne connait pas vraiment la fin, une relation père/fils dont on ne sait pas à la fin comment elle va aboutir et des invraisemblances nombreuses (un soi disant génie du dessin qui est copié à la perfection par la première artiste venue!!). En outre, effet de mode oblige, la fin du livre reste en suspens de sorte que le lecteur ne sait pas comment ça finit! C'est frustrant et horripilant!
Heureusement il y a des aspects positifs dans ce livre (si si!!): l'histoire rétrospective de la famille Muller que j'ai trouvé vraiment intéressante et même émouvante avec le personnage de Victor Cracke à la fin du livre. Hélas, cela ne représente qu'un quart de ce pensum un peu indigeste...
Alors avec un quart bon et trois-quarts mauvais, la note globale n'est forcément pas terrible!
Je suis étonné que ce livre ait fait un tel ramdam! Ceux qui l'ont porté aux nues l'ont-ils seulement lu??
En fait concernant la trame principale du récit, le livre est vraiment pas terrible, voire assez mauvais, entre une enquête bidon, des relations amoureuses peu crédibles et dont on ne connait pas vraiment la fin, une relation père/fils dont on ne sait pas à la fin comment elle va aboutir et des invraisemblances nombreuses (un soi disant génie du dessin qui est copié à la perfection par la première artiste venue!!). En outre, effet de mode oblige, la fin du livre reste en suspens de sorte que le lecteur ne sait pas comment ça finit! C'est frustrant et horripilant!
Heureusement il y a des aspects positifs dans ce livre (si si!!): l'histoire rétrospective de la famille Muller que j'ai trouvé vraiment intéressante et même émouvante avec le personnage de Victor Cracke à la fin du livre. Hélas, cela ne représente qu'un quart de ce pensum un peu indigeste...
Alors avec un quart bon et trois-quarts mauvais, la note globale n'est forcément pas terrible!
Je suis étonné que ce livre ait fait un tel ramdam! Ceux qui l'ont porté aux nues l'ont-ils seulement lu??
Un bon polar sinon rien !
Critique de Enparenthese (, Inscrite le 5 décembre 2010, 49 ans) - 6 février 2011
C'est un rayon dans lequel je me rends rarement, je regarde les titres intrigants de loin, mais pas plus. On a eu la bonne idée de m'offrir Les Visages en cadeau. Si vous avez échappé à sa médiatisation en 2009 (Elu meilleur thriller par le NYT quand même!), c'est le moment de vous rattraper dans l'heure !
Au centre, Ethan Muller oeuvrant dans le milieu de l'Art, précisément des galeristes avec ses stars, ses cocktails, ses happenings déjantés... Il tombe par hasard (?...) sur des centaines de dessins d'une extrême valeur esthétique dans un appartement abandonné... ils sont signés Victor Cracke. Depuis sa fuite, il est catalogué introuvable. Ce sont des visages d'enfants, de chérubins, toujours les mêmes qui reviennent dans cet amas de papiers poussiéreux. Ethan n'hésite pas très longtemps et l'envie de faire connaître l'oeuvre devient plus forte que celle de connaître l'identité de ce génie. Tout va bien jusqu'au jour où un flic à la retraite débarque dans sa vie convenue pour lui demander des comptes sur la provenance des ces dessins. Il reconnait ces visages... ces visages d'enfant ont fait la une des faits divers il y a plus de 20 ans...des enfants disparus puis retrouvés morts dans d'atroces conditions. Ethan hésite entre passer son chemin face à ce septuagénaire qui cherche à occuper ses vieux jours et cette histoire sordide ou partir à la quête de la vérité. Il est vite pris au jeu ...
Avec une grande maîtrise de l'écriture, une plongée dans l'histoire d'une famille, une belle immersion dans la psyché d'Ethan et un scénario inattendu, vous passerez sans nul doute un moment palpitant et d'une extrême intensité dramatique. Les averses peuvent tomber, vous ne les entendrez même pas passer !
Au centre, Ethan Muller oeuvrant dans le milieu de l'Art, précisément des galeristes avec ses stars, ses cocktails, ses happenings déjantés... Il tombe par hasard (?...) sur des centaines de dessins d'une extrême valeur esthétique dans un appartement abandonné... ils sont signés Victor Cracke. Depuis sa fuite, il est catalogué introuvable. Ce sont des visages d'enfants, de chérubins, toujours les mêmes qui reviennent dans cet amas de papiers poussiéreux. Ethan n'hésite pas très longtemps et l'envie de faire connaître l'oeuvre devient plus forte que celle de connaître l'identité de ce génie. Tout va bien jusqu'au jour où un flic à la retraite débarque dans sa vie convenue pour lui demander des comptes sur la provenance des ces dessins. Il reconnait ces visages... ces visages d'enfant ont fait la une des faits divers il y a plus de 20 ans...des enfants disparus puis retrouvés morts dans d'atroces conditions. Ethan hésite entre passer son chemin face à ce septuagénaire qui cherche à occuper ses vieux jours et cette histoire sordide ou partir à la quête de la vérité. Il est vite pris au jeu ...
Avec une grande maîtrise de l'écriture, une plongée dans l'histoire d'une famille, une belle immersion dans la psyché d'Ethan et un scénario inattendu, vous passerez sans nul doute un moment palpitant et d'une extrême intensité dramatique. Les averses peuvent tomber, vous ne les entendrez même pas passer !
Dommage!!
Critique de Cora13000 (, Inscrite le 21 juillet 2008, 37 ans) - 17 octobre 2010
Que dire sur ce roman.... Au début j'étais très emballée surtout lorsqu'on sait qu'il a eu un prix mais au fur et à mesure je l'ai vite lâché je n'étais plus du tout dedans... c'est trop long. Je m'ennuyais totalement pourtant je pense qu'il y avait une bonne base mais il n'a pas su l'exploiter tant pis... Mais je le déconseille fortement
Avis mitigé
Critique de Laetitiah45 (, Inscrite le 21 septembre 2010, 41 ans) - 11 octobre 2010
Si vous cherchez un thriller ou en tous cas un livre avec de l'action, passez votre chemin.
J'ai apprécié l'écriture et le thème de l'histoire qui, à mon avis, auraient pu être bien mieux exploités mais je regrette en effet certaines longueurs.
Malgré ça, c'est un livre honorable. Certes pas le roman de l'année...
J'ai apprécié l'écriture et le thème de l'histoire qui, à mon avis, auraient pu être bien mieux exploités mais je regrette en effet certaines longueurs.
Malgré ça, c'est un livre honorable. Certes pas le roman de l'année...
Pas mal du tout
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 26 septembre 2010
Bon, ce n'est pas le thriller de l'année, ni de la décennie, mais il faut reconnaître que c'est, dans l'ensemble, plutôt bien foutu, j'ai assez bien aimé. Le début, surtout, démarre très bien, mais il y a des longueurs. A lire une fois.
trouvez un autre thriller
Critique de Laure 11 (, Inscrite le 15 août 2008, 50 ans) - 15 septembre 2010
Vu les critiques, je m'attendais à bien mieux. Pas mal, mais il y a bien plus prenant comme thriller.
Woody Allen mène l'enquête
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 12 septembre 2010
L'écrivain Jesse Kellerman avait un destin tout écrit (si je peux me permettre ce mauvais jeu de mots) puisqu'il n'est autre que le fils des auteurs Jonathan et Faye Kellerman.
A priori, d'après ce qu'on avait lu de-ci de-là, ce premier roman du rejeton de la famille Kellerman, Les visages, devait dépasser de loin les écrits du papa qui envahissent le rayon thrillers des relais de gare.
Ça commence plutôt bien dans le milieu judéo-artiste de New-York, avec humour et auto-dérision, un milieu qui rappelle un peu Siri Hustvedt (la femme de Paul Auster) mais en plus léger quand même, beaucoup plus léger.
Comme ici lorsque Ethan, le héros, évoque ses relations plutôt distendues avec son père ...
[...] Je n'avais aucune intention de restaurer les ponts entre nous ; quand mon père construit un pont, vous pouvez être sûr qu'il y aura un péage au milieu.
Ethan Muller est donc l'héritier d'une grande et riche famille juive américaine. Dernier de la lignée impériale des Muller, il est marchand d'art à TriBeCa, quartier chébran de Big Apple.
Voilà qu'un beau jour il tombe (par hasard ?) sur des cartons et des cartons emplis de milliers de dessins minutieux, pointilleux, obsessionnels, dont l'auteur, Victor, a disparu. Sur l'un de ces dessins (au centre d'un gigantesque puzzle) : les visages dessinés de cinq enfants assassinés il y a quelques années, victimes d'un serial killer jamais arrêté.
[...] « On dirait des trucs que Francis Bacon aurait pu dessiner en prison. »
[...] « Tu ne peux pas nier qu'il y a un aspect de démence dans son oeuvre. Sa façon obsessionnelle de remplir chaque centimètre carré de papier ... Et puis il n'y a qu'un fou pour dessiner pendant quarante ans et tout planquer dans des cartons. »
La comédie intello new-yorkaise vire au polar, façon Woody Allen mène l'enquête.
Découvrir la clé du puzzle, retrouver l'artiste des dessins, clôturer l'enquête de ces meurtres non résolus ... cela devient rapidement une obsession pour Ethan qui délaisse peu à peu sa galerie et sa copine Marilyn (elle aussi galeriste et intello, et encore plus branchée).
La légèreté initiale de l'histoire (et de l'écriture) est traversée de quelques fêlures, quelques fulgurances.
Comme la rencontre d'Ethan avec l'ancien flic qui s'était occupé de ces affaires non closes, flic désormais à la retraite avec un cancer très très avancé.
Comme la soirée où Ethan et Marilyn se redécouvrent l'un l'autre, mais sans doute trop tard.
On commence à se douter que derrière la comédie superficielle pointe autre chose ...
Ethan le reconnait lui-même :
[...] Vous avez donc le tableau, une nette dichotomie : Marilyn, ma galerie et mon travail officiel d'un côté; et, de l'autre, Samantha, Victor et cinq enfants morts. Je vous en ai fait une jolie petite histoire que je vous ai servie sur un plateau de symbolisme. Mais vous ne pourrez jamais tout à fait comprendre à quel point cet hiver m'a changé en profondeur, car encore aujourd'hui, je ne le comprends pas moi-même.
Entre les chapitres, de courts intermèdes nous racontent les étapes de la saga de la famille Muller depuis les origines ... C'est pas bien gai. C'est jamais trop joli joli les histoires et les secrets de famille ...
Évidemment, la saga familiale finira par expliquer l'histoire des dessins mystérieux ... et l'allusion au père d'Ethan au début du roman (et au début de billet) n'est pas due au hasard.
Les amateurs de vrais polars et de serial killers seront sans doute déçus. Ce qui fait le charme de ce bouquin c'est bien le côté original de l'intellectuel new-yorkais, encore et toujours traumatisé par le 11 septembre, un côté amusant et agaçant, ... alors on aime ou on n'aime pas.
Difficile à classer, ce roman, plus qu'un polar, est avant tout une histoire de famille.
Comme ces artistes intellos, le style de Jesse Kellerman semble bien un peu superficiel : on le regrette d'autant plus qu'on le sent bien à certains moments capable d'aller gratter au plus profond de l'âme humaine.
Un bouquin curieux pour les curieux.
A priori, d'après ce qu'on avait lu de-ci de-là, ce premier roman du rejeton de la famille Kellerman, Les visages, devait dépasser de loin les écrits du papa qui envahissent le rayon thrillers des relais de gare.
Ça commence plutôt bien dans le milieu judéo-artiste de New-York, avec humour et auto-dérision, un milieu qui rappelle un peu Siri Hustvedt (la femme de Paul Auster) mais en plus léger quand même, beaucoup plus léger.
Comme ici lorsque Ethan, le héros, évoque ses relations plutôt distendues avec son père ...
[...] Je n'avais aucune intention de restaurer les ponts entre nous ; quand mon père construit un pont, vous pouvez être sûr qu'il y aura un péage au milieu.
Ethan Muller est donc l'héritier d'une grande et riche famille juive américaine. Dernier de la lignée impériale des Muller, il est marchand d'art à TriBeCa, quartier chébran de Big Apple.
Voilà qu'un beau jour il tombe (par hasard ?) sur des cartons et des cartons emplis de milliers de dessins minutieux, pointilleux, obsessionnels, dont l'auteur, Victor, a disparu. Sur l'un de ces dessins (au centre d'un gigantesque puzzle) : les visages dessinés de cinq enfants assassinés il y a quelques années, victimes d'un serial killer jamais arrêté.
[...] « On dirait des trucs que Francis Bacon aurait pu dessiner en prison. »
[...] « Tu ne peux pas nier qu'il y a un aspect de démence dans son oeuvre. Sa façon obsessionnelle de remplir chaque centimètre carré de papier ... Et puis il n'y a qu'un fou pour dessiner pendant quarante ans et tout planquer dans des cartons. »
La comédie intello new-yorkaise vire au polar, façon Woody Allen mène l'enquête.
Découvrir la clé du puzzle, retrouver l'artiste des dessins, clôturer l'enquête de ces meurtres non résolus ... cela devient rapidement une obsession pour Ethan qui délaisse peu à peu sa galerie et sa copine Marilyn (elle aussi galeriste et intello, et encore plus branchée).
La légèreté initiale de l'histoire (et de l'écriture) est traversée de quelques fêlures, quelques fulgurances.
Comme la rencontre d'Ethan avec l'ancien flic qui s'était occupé de ces affaires non closes, flic désormais à la retraite avec un cancer très très avancé.
Comme la soirée où Ethan et Marilyn se redécouvrent l'un l'autre, mais sans doute trop tard.
On commence à se douter que derrière la comédie superficielle pointe autre chose ...
Ethan le reconnait lui-même :
[...] Vous avez donc le tableau, une nette dichotomie : Marilyn, ma galerie et mon travail officiel d'un côté; et, de l'autre, Samantha, Victor et cinq enfants morts. Je vous en ai fait une jolie petite histoire que je vous ai servie sur un plateau de symbolisme. Mais vous ne pourrez jamais tout à fait comprendre à quel point cet hiver m'a changé en profondeur, car encore aujourd'hui, je ne le comprends pas moi-même.
Entre les chapitres, de courts intermèdes nous racontent les étapes de la saga de la famille Muller depuis les origines ... C'est pas bien gai. C'est jamais trop joli joli les histoires et les secrets de famille ...
Évidemment, la saga familiale finira par expliquer l'histoire des dessins mystérieux ... et l'allusion au père d'Ethan au début du roman (et au début de billet) n'est pas due au hasard.
Les amateurs de vrais polars et de serial killers seront sans doute déçus. Ce qui fait le charme de ce bouquin c'est bien le côté original de l'intellectuel new-yorkais, encore et toujours traumatisé par le 11 septembre, un côté amusant et agaçant, ... alors on aime ou on n'aime pas.
Difficile à classer, ce roman, plus qu'un polar, est avant tout une histoire de famille.
Comme ces artistes intellos, le style de Jesse Kellerman semble bien un peu superficiel : on le regrette d'autant plus qu'on le sent bien à certains moments capable d'aller gratter au plus profond de l'âme humaine.
Un bouquin curieux pour les curieux.
Un thriller ? Non ! Un bon roman ? Oui !
Critique de Pycou (, Inscrit le 6 septembre 2010, 48 ans) - 6 septembre 2010
C'est curieux le marketing, ça peut même se retourner contre vous. Vendre "Les Visages" comme un thriller, c'est un tantinet inapproprié. J'ai donc acheté un roman policier et j'ai lu... une étonnante saga familiale.
Ethan Muller s'ennuie dans sa galerie d'art. Il a brûlé la vie par les deux bouts durant son adolescence, et, la trentaine passée, ce grand narcissique semble déjà parfaitement désabusé. Héritier de l'une des plus grandes fortunes de New York, il mène sa vie loin d'un père qui le répugne. Le regard qu'il porte sur la société mondaine qui l'entoure est particulièrement savoureux.
Et puis Victor Cracke va débouler dans la vie d'Ethan. Par hasard, sans même que les deux hommes se soient jamais rencontrés. Qui est ce Victor, ce dessinateur incroyable capable de composer une carte d'un monde imaginaire assemblée de milliers de feuilles au format A4 ? Un fou, ou un génie, nul doute. Voilà ce dont Ethan avait besoin. Découvrir un talent inconnu, offrir son oeuvre au public et en tirer les bénéfices. Sauf que l'artiste disparu pourrait bien être mêlé à une affaire de tueur en série. Les visages de cinq enfants violés quarante ans plus tôt, sont en effet dessinés sur la feuille numéro 1. Et c'est dans le quartier des "Muller Courts", bâti par son paternel dans les années 50, que les crimes avaient été commis...
Entrecoupée d'interludes sur les ancêtres d'Ethan puis ceux de Victor, l'histoire du premier finit par rejoindre celle du second.
C'est long (472 pages), mais l'écriture si fluide qu'on ne se lasse pas une seconde. Les chercheurs de suspense n'y trouveront guère leur compte. Ceux qui aiment les destinées insolites se régaleront.
Ethan Muller s'ennuie dans sa galerie d'art. Il a brûlé la vie par les deux bouts durant son adolescence, et, la trentaine passée, ce grand narcissique semble déjà parfaitement désabusé. Héritier de l'une des plus grandes fortunes de New York, il mène sa vie loin d'un père qui le répugne. Le regard qu'il porte sur la société mondaine qui l'entoure est particulièrement savoureux.
Et puis Victor Cracke va débouler dans la vie d'Ethan. Par hasard, sans même que les deux hommes se soient jamais rencontrés. Qui est ce Victor, ce dessinateur incroyable capable de composer une carte d'un monde imaginaire assemblée de milliers de feuilles au format A4 ? Un fou, ou un génie, nul doute. Voilà ce dont Ethan avait besoin. Découvrir un talent inconnu, offrir son oeuvre au public et en tirer les bénéfices. Sauf que l'artiste disparu pourrait bien être mêlé à une affaire de tueur en série. Les visages de cinq enfants violés quarante ans plus tôt, sont en effet dessinés sur la feuille numéro 1. Et c'est dans le quartier des "Muller Courts", bâti par son paternel dans les années 50, que les crimes avaient été commis...
Entrecoupée d'interludes sur les ancêtres d'Ethan puis ceux de Victor, l'histoire du premier finit par rejoindre celle du second.
C'est long (472 pages), mais l'écriture si fluide qu'on ne se lasse pas une seconde. Les chercheurs de suspense n'y trouveront guère leur compte. Ceux qui aiment les destinées insolites se régaleront.
Les visages...j'ai aimé
Critique de Archaos (, Inscrit le 28 novembre 2009, 80 ans) - 10 août 2010
LES VISAGES est un roman d’une grande qualité d’écriture; le texte coule et nous entraîne dans un drame qui nous prend à témoin de la vie d’un être au don de peintre exceptionnel mais dont la vie entière est rejet et drame intime. Ce roman qualifié du genre thriller ne nous décrit pas les horreurs habituelles de ce genre de roman mais la vie intime de la vie d’un être bafoué par la vie et la société. Ce roman n’est pas un amuse-gueule mais un mets principal qui se déguste, se digère à mesure de son déroulement, nous rassasie par l’intensité de ce drame psychologique. Un roman à la hauteur d’un lecteur averti. GiL
Dommage !
Critique de Fafaroby (, Inscrit le 11 novembre 2007, 43 ans) - 23 juillet 2010
Une idée de départ captivante, une écriture agréable, un contexte culturel intéressant et puis c'est tout !
Ce soi-disant thriller manque de dynamisme, de psychologie aboutie.
Cela devait pourtant être ses armes.
A lire sans en attendre quelque chose d'extraordinaire...
Ce soi-disant thriller manque de dynamisme, de psychologie aboutie.
Cela devait pourtant être ses armes.
A lire sans en attendre quelque chose d'extraordinaire...
les visages
Critique de Jorge Juan (, Inscrit le 29 avril 2010, 56 ans) - 30 avril 2010
...Déception totale... Petite imposture bien orchestrée avec quelques amis critiques littéraires du New York times et autres..... MA déception de l 'année.,
Fort déçu
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 15 mars 2010
Elu meilleur thriller de l'année par le New York Times !!!
Voilà pourquoi j'ai acheté ce livre et m'en suis fait toute une montagne avant de la commencer.
Or voilà, j'en sors assez déçu, je n'y ai trouvé ni grande intrigue policière ni grand aspect psychologique (j'avais lu des critiques disant que l'aspect psychologique du livre était terrible) ni grande force de caractère des personnages. L'idée était assez bonne, un galeriste découvrant des visages d'enfants assassinés au beau milieu d'une oeuvre dont l'auteur a disparu et se transformant en quelque sorte en détective privé.
L'idée fût donc bonne mais pour moi mal exécutée. Nous retrouvons un peu l'ambiance du livre de Hugh Laurie dans "Tout est sous contrôle", c'est à dire un certain humour au sein d'une enquête policière mais l'humour est beaucoup moins bon et l'enquête policière également.
Jesse Kellerman, même si l'écriture est belle et fluide, a encore du chemin à parcourir pour arriver au talent de ses parents.
Voilà pourquoi j'ai acheté ce livre et m'en suis fait toute une montagne avant de la commencer.
Or voilà, j'en sors assez déçu, je n'y ai trouvé ni grande intrigue policière ni grand aspect psychologique (j'avais lu des critiques disant que l'aspect psychologique du livre était terrible) ni grande force de caractère des personnages. L'idée était assez bonne, un galeriste découvrant des visages d'enfants assassinés au beau milieu d'une oeuvre dont l'auteur a disparu et se transformant en quelque sorte en détective privé.
L'idée fût donc bonne mais pour moi mal exécutée. Nous retrouvons un peu l'ambiance du livre de Hugh Laurie dans "Tout est sous contrôle", c'est à dire un certain humour au sein d'une enquête policière mais l'humour est beaucoup moins bon et l'enquête policière également.
Jesse Kellerman, même si l'écriture est belle et fluide, a encore du chemin à parcourir pour arriver au talent de ses parents.
déçu!!!
Critique de Maxime2157 (, Inscrit le 3 mars 2010, 42 ans) - 3 mars 2010
juste déçu, en effet le tapage médiatique n'est pas du tout justifié.
Le livre est très long à se mettre en route et à la 400ème page on connait déjà la fin....
Bien dommage je l'ai fini car je l'avais payé 21€!!!!!
vraiment un livre chiant et mal écrit pourtant il partait d'un idée très originale que l'auteur aurait pu exploiter avec plus de rigueur!!
voilà bonne lecture à tous
Le livre est très long à se mettre en route et à la 400ème page on connait déjà la fin....
Bien dommage je l'ai fini car je l'avais payé 21€!!!!!
vraiment un livre chiant et mal écrit pourtant il partait d'un idée très originale que l'auteur aurait pu exploiter avec plus de rigueur!!
voilà bonne lecture à tous
Pas génial !
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 10 février 2010
Jesse Kellerman a sans doute bénéficié de l'expérience de ses parents, tous deux auteurs de romans policiers. Il écrit sans doute mieux, mais l'intrigue est faible et peu crédible.
Ses descriptions du monde "branché" et du milieu "art con...temporain" à New-York sont peut-être partiellement exactes mais n'apportent pas grand'chose.
Il s'agit ici davantage d'un produit à placer dans le marché que d'un travail littéraire abouti. Les ambitions de l'auteur doivent se situer au niveau du portefeuille...
Ses descriptions du monde "branché" et du milieu "art con...temporain" à New-York sont peut-être partiellement exactes mais n'apportent pas grand'chose.
Il s'agit ici davantage d'un produit à placer dans le marché que d'un travail littéraire abouti. Les ambitions de l'auteur doivent se situer au niveau du portefeuille...
A visage découvert
Critique de Oguz77 (, Inscrit le 24 novembre 2009, 47 ans) - 9 février 2010
"Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession." Source Editeur
Loin du thriller habituel, à renforts d'actions et de rebondissements incessants, Jesse Kellerman nous fait entrer avec un rythme singulier dans cette intrigue qui mêle enquête policière, psychologies approfondies des personnages et historique d'un famille juive immigrée aux Etats-Unis. Certains trouveront du coup l'écriture un peu mollassonne. Il est vrai que certains passages sont un peu longs, notamment vers la fin, mais le roman présente par ailleurs des facettes qui font passer sur ces quelques longueurs. En effet, on se sent rapidement proche des protagonistes de cette intrigue et les allers-retours entre l'histoire des Muller et l'enquête de Ethan sont plutôt une réussite.
Ce n'est certes pas le roman de l'année, ni un auteur phare que l'on voit naître ici ( pas encore en tout cas...) mais cela n'empêche pas "les visages" d'être un roman de qualité, original, et révélateur d'un auteur prometteur.
Loin du thriller habituel, à renforts d'actions et de rebondissements incessants, Jesse Kellerman nous fait entrer avec un rythme singulier dans cette intrigue qui mêle enquête policière, psychologies approfondies des personnages et historique d'un famille juive immigrée aux Etats-Unis. Certains trouveront du coup l'écriture un peu mollassonne. Il est vrai que certains passages sont un peu longs, notamment vers la fin, mais le roman présente par ailleurs des facettes qui font passer sur ces quelques longueurs. En effet, on se sent rapidement proche des protagonistes de cette intrigue et les allers-retours entre l'histoire des Muller et l'enquête de Ethan sont plutôt une réussite.
Ce n'est certes pas le roman de l'année, ni un auteur phare que l'on voit naître ici ( pas encore en tout cas...) mais cela n'empêche pas "les visages" d'être un roman de qualité, original, et révélateur d'un auteur prometteur.
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