Les sept crimes de Rome
de Guillaume Prévost

critiqué par Nothingman, le 1 février 2010
(Marche-en- Famenne - 44 ans)


La note:  étoiles
Elémentaire, mon cher Léonard
En décembre 1514, Rome découvre avec effroi un corps décapité sur la statue de Marc Aurèle, avec une inscription au sang peu à côté signifiant « Celui qui pêche ». Peu après, c’est au tour d’un vieillard d’être retrouvé sur le Forum, attaché à une échelle et cette fois l’inscription « Dieu le punit ». Rome est loin de se douter que la série de crimes ne fait que commencer et que même la papauté s’en trouvera menacée.
Guido Sinibaldi, un jeune médecin, a été témoin de la découverte de ces deux crimes. Il a hérité de la curiosité et de la faculté de réflexion et d’analyse de son père, l’ancien barigel de la cité. Une autre sommité a été témoin de ces scènes atroces, l’artiste Léonard de Vinci, installé au Vatican pour se consacrer à des travaux d’anatomie et de peinture. Le jeune Guido va donc mener l’enquête, sous la férule de son glorieux aîné. Pendant ce temps-là les crimes continuent de plus belle.
L’idée de départ est évidemment très bonne : concocter un polar historique dans la Rome de la Renaissance. L’enquête nous mène en effet à la découverte de la ville et de ses richesses culturelles. Et puis, faire entrer Léonard de Vinci, dans la danse. Dommage cependant que le savant ne fasse son entrée dans le roman que pour en être absent dans la majorité de la seconde partie. De plus, ce roman n’est pas sans faire penser au « Nom de la Rose ». J’ai trouvé cependant tout un peu trop rapide dans ce roman. Des personnages esquissés plutôt que dessinés et qui empêchent qu’on entre plus en profondeur dans cette histoire. Ce thriller historique se lit sans déplaisir, mais sans passion non plus.
y a t-il un génie dans la Sixtine ? 7 étoiles

Un polar historique comme il en existe beaucoup, une intrigue qui se passe au Vatican , 2 crimes coup sur coup , une disparition d'une relique inestimable , une enquête mené par Léonard De Vinci en personne...
On ne peut pas dire qu'on s'ennuie , le texte est très vite lu, on passe même un bon moment... mais dans 4 ou 5 ans je pense que je ne me souviendrai pas d'avoir parcouru ce bouquin.
L'auteur rencontré dans un salon du polar est prof d'histoire et très sympathique (pas antinomique je vous assure) , j'essaierai de me procurer son livre sur les gueules cassées (chroniqué sur CL)

Ndeprez - - 48 ans - 13 mai 2013