Le Christ de Marie-Shan
de Ramón Basagana

critiqué par Wei-wei, le 2 février 2010
( - 44 ans)


La note:  étoiles
Insolite et captivant
Le ton est donné dès les premières lignes : un personnage fort, des émotions, des images, l’aube… le mystère.
Une semaine durant, j’ai attendu le soir pour plonger dans l’univers insolite et fascinant d’une jeune Chinoise, fille de milliardaire, Xinran. C’est l’un de ces romans dont on n’a pas envie qu’il finisse : « on est trop bien dedans », on ne veut pas le quitter !
Est-ce parce que je suis d’origine chinoise ? Peut-être, mais n’est-ce pas le propre d’un beau roman, que de nous accrocher au récit, de nous rendre captifs des mots ?
Le thème : fonds de pension, spéculation, intrigues boursières, lutte pour le pouvoir en Chine, peut paraître rébarbatif, mais il est traité avec des termes simples et, surtout, à travers une délicieuse et troublante histoire d’amour. L’une de ces histoires dont les Chinois, nous sommes friands : "l’amour au-dessus de l’argent, mais sans nier l’argent".
J’ai lu ce livre dans le désordre, c’est-à-dire après "L’Héritière de Shanghai", qui en est la suite logique. Mais cela n’a pas posé de problème.
Un livre captivant.
Et pour ceux qui aiment la Chine, magique.