Les Liaisons dangereuses de Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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A lire absolument
Le roman épistolaire par excellence, transposé maintes fois au cinéma, et à des époques différentes. Mais ne vous arrêtez pas aux films, achetez le livre !
Les liaisons dangereuses, c'est un jeu entre un séducteur, Valmont et Mme de Merteuil, c'est à celui qui accumulera le plus de conquêtes, qui impressionnera l'autre. C'est aussi la manipulation, la tricherie, les plaisirs, et l'amour... Valmont va-t-il faire céder l'innocente Mme de Tourvel ? A quel prix ? A une époque où on ne badinait pas avec la vertu, ce jeu était forcément "dangereux".
Bref, c'est passionnant, le style est vif, impertinent, enjoué. La forme épistolaire est originale et séduisante aussi. Un classique indémodable (l'amour est un thème indémodable, car oui, il s'agit d'amour...), je ne m'en lasse pas.
Les éditions
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Les Liaisons dangereuses [Texte imprimé] Pierre Choderlos de Laclos préf., commentaires et notes de Béatrice Didier
de Choderlos de Laclos, Pierre-Ambroise-François Didier, Béatrice (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253004011 ; 4,80 € ; 30/10/2001 ; 480 p. ; Poche -
Les liaisons dangereuses [Texte imprimé] Pierre Choderlos de Laclos préf. et comment. par Francis Marmande
de Choderlos de Laclos, Pierre-Ambroise-François Marmande, Francis (Editeur scientifique)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266083034 ; 5,50 € ; 21/06/1998 ; 491 p. ; Poche -
Les Liaisons dangereuses
de Choderlos de Laclos, Pierre-Ambroise-François
Gallimard
ISBN : 9782070338962 ; 4,80 € ; 01/12/2006 ; 512 p. ; Broché -
Les liaisons dangereuses [Texte imprimé] Pierre Choderlos de Laclos introduction, notes, bibliographie et chronologie par René Pomeau bibliographie mise à jour par Chiara Gambacorti...
de Choderlos de Laclos, Pierre-Ambroise-François Pomeau, René (Editeur scientifique)
Flammarion / G.F.
ISBN : 9782081382671 ; 4,80 € ; 06/04/2016 ; 550 p. ; Poche -
Les Liaisons dangereuses
de Choderlos de Laclos, Pierre-Ambroise-François
Gallimard / Écoutez Lire
ISBN : 9782072493805 ; 13/02/2008 ; Audio p. ; Ebook
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Les critiques éclairs (58)
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Aristocratie corrompue…
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 19 mai 2022
Evidemment, écrit en 1782, le roman nécessite une nécessaire recontextualisation : sous l’influence des dits « Philosophes des Lumières » et de la critique de la Religion, et notamment des règles de la morale qu’elle inspire, les écrivains du XVIIIe siècle ont largement écrit sur ce sujet, que ce soit Sade, Crébillon, Casanova. Vu comme un moyen d’émancipation, le libertinage est alors très répandu dans les cercles intellectuels (donc aristocratiques et élitaires) de l’époque. Or, il m’apparaît que ce combat émancipateur s’effectue de façon autonome : mouvement purement élitiste, ces auteurs ne semblent pas se soucier de la problématique sociale : il n’est qu’à voir comment Laclos parle du menu peuple, caméristes, chasseurs et paysans…
Bref, ils ne sont pas très sympathiques tous ces Valmont, Merteuil ou Tourvel qui évoluent en vase clos et qui, tout poudrés qu’ils sont, ne songent pour les principaux protagonistes à ne répandre que le mal pour les autres. Ce roman est emblématique de cette époque et qui va déboucher sur l’une de ces crises qui va secouer la France et l’Europe. La révolution mettra un terme à ces débats pour privilégiés et placera la question sociale au centre de la vie intellectuelle et politique du moment.
La forme ne m’a pas plus emballé : le croisement des lettres envoyées par l’un ou par l’autre des personnages, les non-dits, l’implication du lecteur sont peut-être astucieux mais ne parviennent pas à faire oublier la vacuité de l’intrigue. La langue alourdie de toutes les préciosités des personnages est fatigante à la longue et le lecteur ressent un réel soulagement en tournant la dernière page de ce livre qui n’a pas suscité l’intérêt que sa réputation promettait.
Indémodable et machiavélique
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 5 mars 2021
Ecrites il y a près de 250 ans, les liaisons dangereuses, qui ont fait scandale à l’époque, sont indémodables. Est-ce dû au format, à l’intrigue, aux personnages ? Un peu tout ça à la fois. Les 175 lettres qui composent le roman ont pour principaux correspondants le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil, mythiques et redoutables stratèges des relations amoureuses. Anciens amants, ils s’écrivent régulièrement et se lancent des défis : c’est à celui qui fera le plus de conquêtes, peu importe les moyens employés. Trahison, complot, manipulation, vengeance, corruption … On est bien loin de la morale ! Le roman traduit à merveille la complexité de l'être humain et le tiraillement entre convenance et passions, d’autant plus fort à cette époque !
Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, une fois les personnages et le décor mis en scène, il est difficile d’en décrocher. J’ai adoré me plonger dans ces correspondances croisées qui dévoilent des plans machiavéliques mais toujours réfléchis et une intrigue passionnante : je trouve, contrairement à ce qu’on a pu lui reprocher, qu’il y a une certaine forme de morale à la fin, ne serait-ce que pour les manipulateurs, qui finissent par tomber eux-mêmes dans les pièges qu’ils se sont tendus … Un classique que je recommande vraiment !
Qu'en termes élégants ces choses-là sont écrites !
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 3 décembre 2020
Les plus nombreuses, les plus brillantes sont celles de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont autour de qui est bâti tout le roman épistolaire. Les pages qu’ils écrivent sur eux-mêmes et sur les autres nous laissent voir de l’intérieur l’âme de deux esprits manipulateurs, dénués de pitié et d’empathie, à la fois superbement intelligents et d’une basse duplicité, capables de considérations profondes sur l’amour, dont je ne sais si elles sont toutes vraies, tout autant que de justifications cyniques sur leurs actes licencieux. Gare à ceux et celles dont les cœurs seraient trop tendres pour leurs griffes prédatrices ! Et c’est tombé, malheureusement pour elles, sur la trop jeune Cécile Volanges et surtout la présidente de Tourvel, qui à mon sens est le 3ème personnage principal du roman.
Choderlos de Laclos a créé là un bouquin à nul autre pareil, un sommet de l’excellence littéraire, fait avec tant d’art, de minutie, d’intelligence de vues que le roman en est éblouissant de maîtrise et de perfection, alors on peut bien l’adouber malgré que les thèmes qu’il y expose soient les sentiments d’amour qui sont les jouets de stratégies perverties faites de tromperies, de mensonges, de manipulations, jusqu’à atteindre parfois des degrés étonnants dans la cruauté même. Autrement dit, déployer tout un art d’écrire pour mettre en scène principalement des personnages au cœur remplis de sentiments pathologiques et auteurs d’actions volontairement scabreuses, voire criminels et des victimes plus ou moins innocentes, plus ou moins inconscientes du machiavélisme dont ils sont l’objet. Personne n’en sortira indemnes, dans son corps ou dans son cœur.
Page après page, il faut prendre temps et concentration pour lire, comprendre et goûter les phrases tant elles sont complexes et raffinées, dans un style très littéraire, très 18ème siècle comme on n’en fait plus, de toute beauté. Et ce roman par lettres est construit minutieusement, elles s’agencent les unes après les autres comme une véritable horlogerie. Un bijou de construction méthodique où aucune lettre n’est inutile ni mal placée.
Un coup de génie de Choderlos de Laclos, qui aura écrit là son seul chef d’œuvre de toute sa vie.
Dubitatif
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 29 avril 2020
Tombé en oubli durant le XIXème siècle, le texte revient au goût du jour au XXème. Il sert de base à une nuée de pièces de théâtre et de montages cinématographiques.
Question texte à proprement parler l'histoire peut se résumer ainsi : La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont sont deux libertins. Ils s'échangent une correspondance où ils rivalisent leurs exploits. Duperie, complot, mensonge, cruauté rien ne les arrête. La marquise assouvit sa haine de la gent masculine en humiliant ses amants, le vicomte lui est simplement aveuglé par sa soif de conquête. Attiré par une dame vertueuse ou par une toute jeune fille, rien ne l'arrête, sans même craindre de compromettre ses partenaires car la morale du siècle des lumières a aussi ses codes. Il ne faut pas oublier que les victimes des amants diaboliques ont payé fort cher leur faiblesse.
Encensé par la critique des lecteurs, je m'y suis toutefois ennuyé. Peu réceptif à un style répétitif, pas du tout attiré par ce genres d'exploits, j'ai eu bien du mal à achever.
Entre loups
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 mai 2019
Cette correspondance relate leurs derniers faits d'armes. Tour à tour confidents, alliés ou opposants, ils apportent tout le sel à cette œuvre portée par un style remarquable, précieux et subtil. Laissant le lecteur entre admiration et indignation.
Un peu lent mais...
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 63 ans) - 2 novembre 2015
À part cela, le livre mérite d'être lu ne fut-ce que pour sa magnifique utilisation de la langue Française, que de belles tournures de phrases!
À lire absolument !
Liaisons dangereuses.
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 27 juin 2014
"Adieu, mon Ange, je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n'est pas ma faute."
Si j'ai trouvé le milieu du roman vraiment long, j'ai beaucoup aimé la quatrième et dernière partie : comment toutes les liaisons "dangereuses", comme autant de cordes et lacets, vont finir par garrotter les deux manipulateurs.
L'ambiguïté et la finesse des rapports entre tous les protagonistes (j'ai bien dit : chacun avec tous les autres) est un régal, et le dénouement est à la hauteur de l'attente.
Mais quelle sal*pe!!
Critique de Apor8613 (, Inscrit le 16 novembre 2012, 35 ans) - 1 décembre 2013
Un modèle dans le genre
Critique de SpaceCadet (Ici ou Là, Inscrit(e) le 16 novembre 2008, - ans) - 15 juillet 2013
L'action tourne autour de deux personnages, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil anciens amants devenus amis, confidents et complices des intrigues amoureuses qu'ils enchaînent, souvent dans le but principal de s'amuser aux dépens d'un milieu social rigide. Au gré de ces batifolages, on croise une poignée de personnages qui feront les frais, de façon parfois dramatique, de la cruauté de ces deux là.
Mais cette amitié n'est pas sans failles, et c'est bien par le biais de leurs exploits que ces deux personnages se mènent une guerre douce dont on ne connaît d'ailleurs pas très bien les tenants, le passé de cette relation n'étant que vaguement évoqué dans le roman. Ainsi, si la psychologie de cette relation particulière s'avère quelque peu ambiguë, et bien qu'elle se laisse deviner au fur à mesure que le roman évolue, on n'en sait pas suffisamment sur le compte des personnages pour effectivement tirer les conclusions qui s'imposent à l'issue du roman.
De la même façon, les motivations individuelles de ces deux acolytes, bien qu'effleurées en cours de récit, restent difficile à définir, notamment en raison d'antécédents insuffisamment définis. Ainsi, si tous deux exhibent envers autrui une cruauté hors du commun, il est difficile de justifier ou d'expliquer ce comportement.
On l'aura d'ores et déjà compris, la thématique de ce roman repose en grande partie sur une étude des personnages qui le composent ainsi que sur les interrelations qui y sont développées.
Suivant cette perspective, les lettres échangées placent donc le lecteur en position d'observateur, lui donnant ainsi accès aux différents points de vue des personnages ce qui permet de se familiariser avec leur personnalité et leur psychologie. Ce procédé fournit également l'opportunité de voir les événements sous différents angles et, en l'absence de narrateur, il offre au lecteur suffisamment d'informations pour qu'il puisse se constituer un portrait d'ensemble.
Cet exercice obligé ainsi que les interruptions répétées inhérentes à la forme, sont ici deux éléments qui ralentissent le rythme du récit et portent atteinte à la fluidité du texte, appelant ainsi à un investissement plus soutenu de la part du lecteur. Puis éventuellement habitué au rythme plutôt lent qui prévaut tout au long du récit, une fin abrupte vient bousculer la donne et prend le lecteur quelque peu au dépourvu.
L'écriture est élégante et nombre de formules, pompeuses à souhait, sont non seulement amusantes, mais elles permettent de découvrir quelques traits d'esprit de l'époque. D'une lettre à l'autre, l'écriture ne varie que de peu, mais le ton truculent des échanges entre la marquise et le vicomte, la réserve affichée par la présidente de Tourvel, le ton tendre du chevalier Danceny et le ton quelque peu naïf de Cécile de Volanges, etc., contribuent, tout autant que les traits de caractères que l'on découvre chez chacun des protagonistes, à constituer des personnages à la fois tangibles et distincts.
Enfin, une prépondérance à développer avec plus de soin les personnages féminins laisse à penser que l'auteur ait souhaité exploiter avec plus d'insistance l'expérience vécue par les femmes de ce milieu, une expérience notamment marquée par une éducation déficiente ainsi que de multiples contraintes sociales.
En conclusion, avec cette histoire habilement ficelée et des personnages adroitement constitués, Pierre A. F. Choderlos de Laclos exhibe une maîtrise sans faille du genre épistolaire, faisant de ce roman un véritable modèle dans le genre.
un chef-d'oeuvre
Critique de Junos2005 (, Inscrite le 12 mars 2013, 34 ans) - 12 mars 2013
Quel virtuosité de Laclos qui parvient avec une habilité sans pareil à donner vie à des caractères si différents les uns des autres!
L'intrigue est quant à elle plus qu'excellente et fait ressortir l'aspect sadique de chaque lecteur qui se passionne pour ces libertins sans morale. Quel lecteur n'a pas espéré autant que Valmont voir succomber la présidente de Tourvel!
A lire absolument! Pour ma part c'est ma 5 ème lecture et le plaisir est toujours intact. C'est à cela qu'on reconnait les chefs-d’œuvre: une oeuvre qu'on relit infiniment avec le même régal...
Difficile pour une non-francophone de naissance mais exceptionnel
Critique de XueSheng (, Inscrite le 26 novembre 2012, 38 ans) - 26 novembre 2012
Je trouve la langue extrêmement raffinée et digne des plus grands auteurs de langue française. C'est déjà comme un poème de lire chaque lettre. Mais les mots portent aussi un sens très complexe, et c'est sans doute le plus étonnant dans ce roman : la construction intellectuelle et dramatique est d'une grande complication et de plus sans faille et passionnante de bout en bout.
Les double sens, les ruses et les mensonges sont les matériaux de ce livre vraiment unique à mon avis.
"Le scélérat a ses vertus, comme l'honnête homme a ses faiblesses."
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 31 octobre 2012
De sorte que dans ce jeu de l'amour et du hasard même l'humour est le comique sont présent, et c'est vraiment peu dire de le noter.
Qui est pris qui croyait prendre
Critique de Fleur-de-lyss (, Inscrite le 12 juin 2011, 29 ans) - 30 octobre 2012
A force de défis et de manipulations -nécessités ou simple caprices ? - les deux protagonistes tissent une toile complexe telle un château de cartes ne devant sa stabilité qu'à leur alliance.
J'admire surtout l'auteur pour avoir su orchestrer sans fausse note ces divers correspondances. Il alterne les personnages sans y perdre en cohérence.
La correspondance entre le Vicomte de Valmont et la Présidente de Tourvel accuse cependant certaines longueurs et répétitions. Il faudra parfois s'armer de patience pour persévérer jusqu'au cœur de l'histoire.
Mais si, au cours de ma lecture, j'avais par moment perdu mon enthousiasme, la fin m'a réconciliée avec l'oeuvre grâce à son rythme plus prenant.
Un livre qui propose de nombreuses réflexions et ne peut laisser indifférent.
Un chef d’œuvre absolu
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 12 juin 2012
Dans ce roman épistolaire, le machiavélisme atteint son paroxysme avec deux libertins, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, anciens amants qui cultivent un goût immodéré pour la conquête et le jeu de la séduction.
Dès les premières pages on est très vite captivé par le piège tendu par Valmont et la Marquise de Merteuil. Tous les deux tissent leur toile implacablement pour prendre au piège la douce Cécile de Volanges et la pure Madame de Tourvel.
Par le biais des lettres dont la variété de style fait qu’on reconnaît immédiatement chacun des personnages, le roman s’organise très astucieusement et nous offre des points de vue différents.
Ce qui est formidable dans ce roman c’est la richesse et la justesse psychologique de toutes ces lettres. Je n’ai d’ailleurs jamais retrouvé dans un autre roman épistolaire un tel degré de perfection.
C’est donc avec une fascination évidente qu’on assiste à ce combat entre le vice et la vertu. La chute inexorable montre qu’on ne joue pas impunément avec les sentiments des autres.
Un bijou à garder précieusement dans sa bibliothèque !
Un délice !
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 11 mars 2012
Une vraie merveille sur laquelle il est inutile de tarir plus d'éloges...
La référence littéraire sur la séduction et le libertinage
Critique de Amy37 (Tours, Inscrit le 13 octobre 2011, 39 ans) - 11 janvier 2012
Ce livre est une merveille tant par le style raffiné de son auteur,qui excelle dans la description des travers de l'Homme (manipulation, cynisme, machiavélisme), que par le sujet traité à la fois universel et intemporel.
Une oeuvre à savourer comme il se doit.
Pour faire durer le plaisir je vous recommande fortement de regarder l'adaptation cinématographique de Stephan Frears (de loin la meilleure selon moi).
Superbement pervers
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 10 octobre 2011
Le roman épistolaire est toujours singulier, cette œuvre n'a pas pris une ride : la volonté de domination et de manipulation n'appartient à aucun siècle !
C'est affligeant de voir les personnages manipulés par nos deux "héros" se précipiter si allègrement (innocemment ?) dans la toile d'araignée conçue à leur intention ...
Valmont et Merteuil, on n'a pas envie de rencontrer leurs semblables : saurions nous leur échapper ? Pas sûr !
Quoiqu'il en soit, quand on a lu ce livre, on ne peut l'oublier : rares sont les ouvrages dans lesquels on ne peut s'empêcher de vivre passionnément le destin de chaque personnage : aurais-je agi différemment ?
Une œuvre à part,dérangeante, éblouissante et inoubliable
Indispensable pour se cultiver, et dans une bibliothèque
Critique de Lancelot-du-lac (, Inscrit le 21 juin 2011, 59 ans) - 23 juin 2011
Il est sans doute l'un des meilleurs romans jamais écrit, et le restera, à travers les siècles. Tout comme "Le grand Meaulnes", il s'agit d'un ouvrage initiatique et mythique (au sens propre), on ne peut pas passer à côté, ou alors on manque quelque chose de vraiment admirable et essentiel.
Evidemment pour certains lecteurs, habitués à une écriture facile et superficielle, à des phrases courtes et plates, bref à ce que la majorité des livres nous offrent aujourd'hui, ses pages peuvent demander un peu plus d'attention et de concentration. Mais "Les liaisons..." restent un des modèles de ce que la littérature peut offrir de mieux.
Magnifique cette prose !!!
Critique de Daoud (LYON, Inscrit le 8 février 2011, 49 ans) - 23 février 2011
Les histoires qui se déroulent et finissent par se rejoindre sont toutes tellement réalistes que jamais nous ne saurons si elles ont été inventées par l'auteur ou retranscrites...
Il faut prendre son temps car le style d'écriture est ancien (et si beau) mais ça vaut vraiment la peine !
"LE" roman épistolaire
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 21 décembre 2010
Certains pourront reprocher une certaine longueur, en particulier les échanges entre Valmont et la Présidente de Tourvel, mais cette lenteur relative est compensée par la correspondance entre le Vicomte et Mme de Merteuil, toujours vive et sournoise ... mais passionnante.
Un monument.
Un thriller à l'ancienne
Critique de Mahier (, Inscrite le 15 septembre 2010, 45 ans) - 15 septembre 2010
Un roman moderne donc, un cran au-dessus d'Harlan Coben.
Adaptation ciné magnifique.
Critique de Donatien (vilvorde, Inscrit le 14 août 2004, 81 ans) - 20 juillet 2010
Recopier une lettre permet d'en ressentir la magie !
A+
Waw !!!
Critique de Jiminy (Lyon (ou presque), Inscrite le 14 octobre 2009, 30 ans) - 20 juillet 2010
Et juste un mot sur l'adaptation de Stephen Frears où Glenn Close y est plus belle et bouleversante que jamais ! On en sort complétement retourné et abasourdi !
Bien écrit à n'en pas douter... mais j'ai pas accroché du tout !
Critique de MrClint99 (, Inscrit le 5 décembre 2009, 46 ans) - 21 décembre 2009
Incisif, acerbe, sulfureux, provocateur, osé, libertin, audacieux, cruel
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 31 août 2009
Les liaisons dangeureuses - une finesse d'étude
Critique de Veroniquedubois (Liège, Inscrite le 23 mai 2008, 64 ans) - 31 août 2009
Evocations de vos heures de liberté
Soudoyez ainsi vos manipulations.
Libertins, libertines de tous âges
Imaginez aussi tous dommages.
Amusez-vous si vous le pouvez.
Illusion de toutes puissances
Sans oublier les retours de flammes
Osent vous défier au-delà de tout.
Nuées de lettres les trahissent.
Sauvez-les d’un honneur, d’un amour disparu !.
DANGEREUSES
Véronique Dubois
Extrait du livre - page 305 – Les liaisons dangereuses – Chaderlos de Laclos
En vérité, Vicomte, vous êtes bien comme les enfants, devant qui il ne faut rien dire, et à qui on ne peut rien montrer qu’il ne veuille s’en emparer aussitôt ! Une simple idée me vient, à laquelle même je vous avertis que je ne veux pas m’arrêter, parce que je vous en parle, vous en abusez pour y ramener mon attention ; pour m’y fixer, quand je cherche à m’en distraire ; et de me faire, en quelque sorte, partager malgré moi vos désirs étourdis !
Juste pour le plaisir de mettre 5 étoiles
Critique de Shelovesyou (, Inscrite le 2 mars 2009, 36 ans) - 2 mars 2009
Par chance, cette oeuvre était au programme ma première année de fac, et cette fois j'ai complètement plongé dans ce livre qui est une pure merveille. Le style impeccable, une maîtrise parfaite des personnages, de leur caractère, leurs vices, et de leur écriture. Une Merteuil qu'on adore détester, un Valmont qui ne mérite pas moins.
Quand je pense à l'énorme travail d'écriture que cela a du demander à Laclos !! Ce roman est parfaitement bien écrit. Intemporel, de plus.
Un chef d'oeuvre, ni plus ni moins. (et Dieu sait que ce titre est rarement justifié).
D'autres "liaisons dangereuses."..
Critique de Lefildarchal.over-blog.fr (, Inscrite le 12 janvier 2009, 79 ans) - 24 février 2009
Je voulais vous demandez si vous aviez lu un auteur très rare par ses thèmes et une écriture surannée comme venue d'un autre temps: Robert Alexis .
Il semble bien connaître tous ce qui concerne les dangers .de certaines liaisons aux perverses dérives sans aucune vulgarité de style.
"La robe" chez Corti ,son dernier roman "Les figures" se déroule aux dix huitième siècle...Alors si vous voulez bien avoir quelques idées de cet auteur, bienvenue sur mon blog lefildarcha.over-blog.fr
Bien cordialement.
Hécate
Bien évidemment "Les liaisons dangereuse" un incontournable chef-d'oeuvre!!!!
une merveille
Critique de Sophie anne (, Inscrite le 10 février 2009, 55 ans) - 10 février 2009
Un bon goût de vieux
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 19 octobre 2008
Un roman initiatique
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 13 juin 2008
Le style est tout simplement merveilleux, on passe de la fraicheur et de la naïveté de Cécile, à la cruauté et la puissance de Merteuil en passant par la virtuosité libertine de Valmont (j'ai en mémoire une lettre qu'il envoie à Tourvel mais je ne me rappelle plus très bien du numéro...)
Les différentes histoires donnent parfois un suspens insoutenable à l'avancée de l'histoire principale.
La fin est surprenante même si elle laisse un goût amer d'inachevé dans la bouche.
Je ne peux dire qu'un seul mot : ouah !!!
tellement actuel !
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 10 mars 2008
Non je ne me lancerai pas là dedans.
Je ne me lancerais pas non plus dans l'analyse de leur relationnel pervers... mais est ce vraiment ça ? Le libertinage n'est pas perversion mais jeu avec but, gain et punition en cas de triche.
lancez les dés - Passez votre tour - Reculez de trois case - Ne passez pas par la case départ et ne touchez pas le gros lot - à moins que vous ne choisissiez de tirer la carte "mystère"
C'est aussi alambiqué que "les liaisons dangereuses". Vous ne savez jamais où les personnages vont être entrainés car rien n'est pré-défini : tout se joue à chaque page.
bref : UN LIVRE DE CHEVET !
Ma merveille
Critique de Loras (, Inscrite le 13 juin 2007, 37 ans) - 14 novembre 2007
On est tous et toutes emballés par cette oeuvre et je la conseille bien vivement à ceux qui n'auraient pas encore plongé dans les abîmes obscurs de Laclos...
Malgré quelques passages un peu lents...
Critique de Bibou379 (, Inscrite le 26 mai 2005, 40 ans) - 2 octobre 2006
Superbe
Critique de Lélia (, Inscrite le 22 février 2006, 35 ans) - 2 juin 2006
C'est un chef d'oeuvre, qui ne se lit pas rapidement, certes, mais qui me passionne !
Bizarre pour certain d'avoir une passion pour un tel livre, mais je le trouve fantastique !
Pas mal mais...
Critique de Rachida (Porto-Vecchio, Inscrite le 1 avril 2006, 36 ans) - 2 avril 2006
D'après moi ce livre reflète certaines personnes de notre société contemporaine. Le bonheur des uns et le malheur des autres. C'est mon point de vue!!!!
un faux ami...
Critique de Estel (Briançon, Inscrite le 9 février 2006, 36 ans) - 23 mars 2006
Un régal
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 18 novembre 2005
Comment n'ai-je pas pu en avouer mon opinion plus tôt, après de telles dythirambes ? Peut-être unvague fond de pudeur intellectuelle, levé désormais.
Quant à la véritable victime, il me semblerait que c'est Madame de Merteuil, car c'est elle qui tombe de plus haut, Valmont étant celui qui s'en tire le moins mal. Cécile pressentait, me semble-t-il, que lui tomberait dessus son statut imminent de victime.
Quant aux adaptations cinématographiques, que de variétés ! La palme revient à Stephan Frears, qui en fait, me semble-t-il, une remarquable transposition. Le trio d'acteurs -John Malkovitch, Glenn Close, Michelle Pfeiffer - est sublime. Celui de Milos Forman est pas mal, mais m'a moins emballé. Celui de Vadim avec Gérard Philipe, Jeanne Moreau et Jean-Louis Trintignant m'est apparu passable, les acteurs sont bons, mais la mise en scène manque de flamme. L'adaptation télévisée par Josée Dayan avec Catherine Deneuve et Ruppert Everett - très mal doublé - est assez franchement raté.
la victime
Critique de Ania (novi sad, Inscrite le 12 novembre 2005, 40 ans) - 17 novembre 2005
je trouve que c'est plus facile d'aimer bien que de n'être pas aimé, que de ne jamais sentir cette noble émotion... pourtant Valmont l'a senti, mais trop tard, en se rendant compte, en mourant, de tout ça...
une oeuvre merveilleuse......
qui nous révèle encore une fois, mais sans les moralités ennuyeuses, que c'est l'amour qu'on doit chercher et lutter pour, et non la gloire qui laisse le coeur vide et la vie dépourvue de joie!!!!!!!!!!!!!!
Cet indécrottable Valmont!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 10 septembre 2005
Une course folle, une ode aux chimères de sexe et de dépravation qui déchirent notre époque.Bravo!
Venin enchanteur
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 25 mai 2005
J'ai bien aimé Valmont, avec Glenn Close et Michelle Pfeiffer, j'ai pas mal apprécié l'adaptation de Roger Vadim, moins connue, avec Gérard Philipe, Jeanne Moreau et Jean-Louis Trintignant. Mais celle de Josée Dayan en téléfilm, avec Catherine Deneuve, Ruppert Everett et Françoise Brion, est ratée : c'est totalement plat, ce qui est un comble, et d'autant plus décevant de la part de la réalisatrice, pourtant habituée aux téléfilms de qualité.
Sinon, pour Jules, on ne dit pas "critiqueur", mais critique. Un moment d'inattention, certainement, car Jules écrit toujours très bien : ses avis sont un régal à lire.
comme vous le souhaitez!!...
Critique de Dedel (, Inscrite le 18 avril 2005, 36 ans) - 14 mai 2005
Seulement, au fil des pages, on se lasse de cette écriture sous forme de lettres!
Je suis donc partagée quand à la lecture de ce texte alors jugez vous-même!
Pur plaisir
Critique de Absolution (Quiévy, Inscrite le 5 avril 2005, 35 ans) - 10 avril 2005
Un chef-d'oeuvre
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 7 décembre 2004
Et je trouve que lire ces lettres est un régal. J'adore. C'est si... subtil et bien tourné!
Un chef-d'oeuvre... de perversité!
Critique de Eniotna (Savenay, Inscrit le 27 juin 2004, 37 ans) - 28 juin 2004
Du point de vue de la forme, je rejoins tous les précédents lecteurs: une maîtrise absolument formidable du roman épistolaire mérite une attention particulière. La psychologie des personnages est si bien étudiée que l'on obtient un véritable détachement de toutes les personnalités, la froide progression de Valmont ou de Merteuil est vraiment calculée au poil: l'auteur a réussi à atteindre une perfection formelle vraiment remarquable.
Mais peut-on approuver une si bonne analyse quand celle-ci est mise au service de sentiments si bas? Certes, on se rend compte que les sentiments qu'éprouve Valmont pour la Présidente de Tourvel vont au-delà du désir physique. Mais si c'est l'amour qui transparaît de plus en plus dans le récit, ce désir est aussi (et surtout) accru d'un plaisir froid à faire tomber petit à petit cette dévote qui s'accroche désespérément à sa vertu. Valmont n'est pas intéressé par la possession de cette femme mais par les divers moyens qui s'offrent à lui pour la conquérir, et il s'imposera tout un tas de conditions pour épicer son plaisir de séduire. La Merteuil ne nous apparaît pas non plus comme une femme mais comme une calculatrice; je me souviens par exemple d'une lettre qu'elle envoie à Valmont et dans laquelle elle lui raconte son enfance: c'est absolument intolérable et fascinant à la fois! Elle connaît à fond tous les désirs, toutes les pensées des hommes et ne s'en sert que pour mieux faire souffrir! Les lettres deviennent bientôt le théâtre d'une lutte enragée qui joue sur une perversion incroyable de l'esprit.
Peut-être suis-je un tantinet romantique <:) mais on peut sans doute espérer mieux comme technique de séduction. Même si ce livre est une réussite en ce qui concerne la finition de chaque personnage, je le considère plus comme un manuel guerrier qui montre des esprits ravagés par le cynisme; et cela me gène de voir l'amour sous ce jour si malsain.
Si je ne parle pas du livre....
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 19 août 2003
Le livre: que dire de plus que les autres critiqueurs, Laclos a opposé le vice à la vertu, mais personne ne sort indemne de cette lutte (Valmont meurt, avec les honneurs puisqu'il arrive à vaincre Merteuil, Merteuil sera ruinée et défigurée, Mme de Tourvel meurt de tristesse et de désespoir, Cécile enfermée au couvent, Danceny devenu chevalier de Malte, Mme de Rosemonde et Mme de Volanges ont perdu les êtres auxquels elles tenaient.
Frears et Forman ont une version presque commune de la mort de Valmont qui selon eux est un suicide de celui-ci, meilleure lame que Danceny, chez Frears Valmont se jette volontairement sur l'épée de Danceny et chez Forman, Valmont se bat ivre mort face à Danceny, alors que Laclos lui n'a pas donné de détail sur la mort de Valmont, mais c'est quand même le seul personnage avec Tourvel qui peut aspirer à la rédemption, si on en croit certaines rumeurs Laclos voulait donner une suite positive aux "Liaisons dangereuses". De toute façon ce roman est unique tant par son style que par son contenu.
Manipulation, perfidie et intelligence
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 19 août 2003
On dépasse la simple idée d'égocentrisme, les limites de l'orgueil sont repoussées, la clairvoyance et l'esprit sont mis au service du machiavélisme... L'innocence même en prend pour son compte et fait place au péché et à la dégradation. Où la recherche de la jouissance physique et morale peut-elle parfois mener les actions... Des moeurs viles peuvent s'insinuer au sein même de la plus naïve existence. Quels personnages passionnants!! Valmont... il nous dégoûte et pourtant nous séduit, nous abandonne, dans un sursaut d'honneur, poussant encore notre indulgence à voiler sa ruse et son inconstance. Son charisme nous trompe et nous aide à espérer sa rédemption. Quant à la marquise de Merteuil, elle effraie par tant d'égoïsme et surtout de réussite dans ses aventures destructrices. Que le destin se chargera de réparer. Plaignons Cécile Volanges et sa crédulité inconsciente, sa faible personnalité et son inconséquence. Quant aux autres, rarement personnages secondaires n'auront tant mis en évidence les caractéristiques des principaux protagonistes.
Tout cela dans des mots de velour, langage paradoxal à un tel avilissement d'esprits...
Les films!! Un petit mot à l'intention de Killeur.Extrême pour ses multiples interventions qui ne nous parlent pas ou peu du roman qu'il dit avoir lu. D'abord, "Cruel intentions" (titre original que le commerce français a imaginé rendre plus attractif en y mettant le piquant du mot Sexe), ne suit pas vraiment la trame du roman, contrairement à ce que tu dis, et les Liaisons dangereuses de Josée Dayan ne sont pas les premières à être transposées à une autre époque puisque c'était le cas dans ce dernier. Quant à Valmont, que je n'ai pas encore vu mais serais ravie de voir (je suis persuadée que Colin Firth en Valmont doit être redoutable), grand bien lui fasse s'il a pris des libertés! Frears s'étant concentré sur le respect du roman, il aurait sans doute paru réchauffé d'en faire autant avec Valmont!
L'important est avant tout que nombreux cinéastes aient voulu relever le défi de rendre au cinéma la consistance et les idées d'un tel roman qui, j'en suis certaine, procurera encore du plaisir aux lecteurs des décénies à venir!
Une manie...
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 19 août 2003
Un roman unique
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 6 juillet 2003
Comme toujours, Lucien est la voix de la sagesse...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 21 juin 2003
Et clic!
Critique de Lulu (Liège, Inscrit le 10 janvier 2002, 33 ans) - 21 juin 2003
"Ce beau et méconnu Valmont"
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 20 juin 2003
Mais les deux films dont il est question ici sont sortis en salle (fin des années 80) dans un intervalle de temps suffisamment court que pour susciter les commentaires et les comparaisons. Personnellement, j'ai très apprécié le film de Frears qui a, sinon fait découvrir John Malkovitch et Glenn Close ou encore Michelle Pfeiffer, confirmé leurs qualités d’interprètes. Un film d'acteurs, cadré très près de visages, à l’intrigue serrée et, il faut le rappeler, adapté de la pièce de Christopher Hampton, issue donc d'un domaine artistique où le jeu des acteurs, le resserrement des lieux et de l’action, constituent par excellence ses modes mêmes de fonctionnement. J’ai vu ensuite « Valmont » qui ne m'a pas procuré les mêmes types de plaisirs. Je me souviens des décors du film - privilégiant les extérieurs aux intérieurs, la grande nature au confinement des salons -, des cadres plus larges laissant à la fois au regard du spectateur et aux comédiens (tributaires de ce regard) plus de liberté (d'action pour les uns, d’interprétation pour les autres), cette même liberté que s’est autorisée, d'après Killeur.extreme, Jean-Claude Carrière, et qui renverrait donc le film de Frears au rang d'une illustration pure et simple du roman de Choderlos de Laclos.
Jean-Luc Godard nous a appris à critiquer les films d'après les enjeux et les mouvements d’argent dont ils furent l'objet. Stephen Frears qui fut jusque là un réalisateur intimiste (il a par ailleurs collaboré avec Hanif Kureishi qui est devenu par la suite un des meilleurs écrivains anglais), un auteur de la Nouvelle vague britannique, a surpris avec ce film à costumes dénotant sur sa production précédente (en tant qu’auteur intimiste, il a été un des premiers à traiter les homosexuels comme des personnages à part entière et non comme des parias souffrants ou risibles; avec Frears leur mode de sexualité ne constitue plus le ressort du film) dont le succès lui a ouvert les portes d’Hollywood pour son film suivant : « Les Arnaqueurs ».
Milos Forman, qui vient du cinéma tchèque, avait déjà connu les fastes d’Hollywood avec « Vol au-dessus d'un nid de coucou » et « Hair » - il sortait de l’immense succès de son « Amadeus » (là aussi une adaptation théâtrale). En travaillant avec Claude Berri (le producteur à succès que l’on sait mais qui fut aussi dans les années 70 le réalisateur de films très personnels dans la lignée d'un François Truffaut) et Jean-Claude Carrière, son complice de toujours, il a choisi de regoûter au cinéma de ses débuts et, là où on l'attendait dans un remake à peine modifié de son précédent film, d'innover, d’expérimenter, de surprendre. Alors que l'un ambitionnait de se mesurer au cinéma américain, l'autre se plaisait à revenir, malgré les apparences d’un film fastueux, à ses premières amours.
Aujourd'hui, je n'ai nulle envie de revoir le film de Frears tant il m’apparaît comme un produit de consommation à usage unique alors qu’il me plairait beaucoup de revoir « ce beau et méconnu Valmont », comme il est écrit dans un article récent de l'Express Livres consacré à Claude Berri.
"Valmont" un bon film ???????????????
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 20 juin 2003
Valmont.
Oserais-je?...
Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 20 juin 2003
Les étoiles c'est pour le livre et les deux autres films...
Ne pas oublier le "Valmont" de Forman
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 19 juin 2003
Grandeur et décadence
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 19 juin 2003
Dans ce livre, on va à l'amour comme on va à la guerre. On ourdit des plans, on cible, on attaque, on rejette une fois conquête faite. Grandeur et décadence d'une certaine aristocratie libertine. "Qui pourrait ne pas frémir en songeant aux malheurs que peut causer une seule liaison dangereuse!"
Une correspondance machiavelique
Critique de Fane (Nancy, Inscrite le 28 mai 2003, 46 ans) - 2 juin 2003
Je peux comprendre...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 26 janvier 2002
Forums: Les Liaisons dangereuses
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Les liaisons dangereuses : le livre ou le film ? | 20 | Laurent03000 | 24 septembre 2009 @ 16:05 |