La jeunesse d'Adrien Zograffi : Codine. Mikhaïl - Mes départs - Le pêcheur d'éponges de Panaït Istrati

La jeunesse d'Adrien Zograffi : Codine. Mikhaïl - Mes départs - Le pêcheur d'éponges de Panaït Istrati

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jules, le 20 décembre 2000 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans)
La note : 8 étoiles
Visites : 4 624  (depuis Novembre 2007)

Un grand coup d'oxygène

La découverte d'un autre monde... Une rude expérience humaine... Ce livre est un recueil de nouvelles écrit par un des meilleurs conteurs qui soient.
L’oeuvre d’Istrati est essentiellement composée d'expériences personnelles qu'il raconte.
Les nouvelles reprises dans ce volume vous feront voyager avec lui et découvrir son monde, celui de son époque, ainsi que les gens qu’il côtoyait. Il tire des leçons des expériences qu'il vit et ses récits en sont truffés. Ce sont les réflexions d’un homme qui a beaucoup vu et beaucoup observé.
" Mais le combat est signe de vitalité, pour qui y prend goût, combattre pour une idée, combattre pour un sentiment, pour une passion ou pour une folie, mais croire en quelque chose et combattre, voilà la vie. Qui ne se sent pas la nécessité du combat, ne vit pas, mais végète. "
De l'art, il dit : " (la littérature) Elle est, pour notre esprit, ce que les ailes sont pour l’oiseau : si celui-ci vole sans défaillance, c’est grâce à son regard sûr, non par ses ailes. La poésie, c’est un chant d'une heure paisible, et par poésie, je comprends toutes les beautés terrestres, toutes les manifestations de l'art, tout ce qu'on peut aimer. Pourtant, hélas, après avoir chanté, il faut vivre. Et vivre, cela veut dire : lutter contre la vie. "
Quant au réalisme, le petit Panaït avait été à bonne école, dans " Codine " sa mère lui dit : " Les nations prient Dieu de bien des façons, mais elles le bafouent toutes de la même manière. "
Je ne résiste pas à vous citer encore ceci : " La terre est belle ? Mais non, c'est un mensonge ! Toute la beauté vient de notre cœur, tant que ce cœur est plein de joie. Le jour où cette joie s’envole, la terre n'est plus qu'un cimetière. " Cette phrase provient d'un autre de ses livres " Kyra Kyralina ".
Vous aimerez lire Istrati parce qu'il raconte merveilleusement bien, est humain et profond. Ses livres sont écrits avec le coeur.

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Les éditions

  • La Jeunesse d'Adrien Zograffi... [Texte imprimé] Panaït Istrati
    de Istrati, Panaït
    Gallimard / Collection Folio
    ISBN : 9782070375929 ; 6,34 € ; 07/06/1984 ; 502 p. ; Poche
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