Bang bang
de Cristina Moscini

critiqué par Calepin, le 21 février 2010
(Québec - 44 ans)


La note:  étoiles
Pas si mal
4e de couverture : Bang Bang est une nouvelle crue, sans enjolivures, sans dissimulation. Avec un style qui va errer du côté de Bukowski, Cristina Moscini offre ici une histoire dure et par moments cynique qui n'a rien d'un conte pour enfants. Sous l'omniprésence de la violence, de la misère et du désespoir, se dessine un récit empreint d'un réalisme gênant que l'on voudrait occulter.

Mon avis : Petit livre qui continent une petite nouvelle. Pas si mal comme première publication, même si ça sent un peu la maladresse. L'écriture est très intéressante, avec de belles trouvailles et une manière de raconter qui vaut la peine d'être lue. Quant à l'histoire, Ji, une jeune femme qui a un net problème avec l'alcool et son chum, Thom, un joueur de hockey raté, totalement jaloux. La maladresse m'apparaît surtout dans la manière d'écrire cette histoire en 57 pages. Retours en arrière, flashs de sa mère qui se fait invectiver car attire trop l'attention pour cause de trop grande beauté qui dérange, quelques erreurs de logique, un ou deux personnages dont on aurait pu se passer et cette impression que l'auteure a voulu en dire beaucoup en peu d'espace. Peut-être un peu trop. N'empêche le résultat est assez clair : cette auteure a du potentiel. Un peu de pratique et je suis certain que le résultat sera des plus intéressant.

Un gros moins pour l'éditeur qui réussit à laisser des fautes de frappes en si peu de pages, avoir un mauvais gris typographique (espacements entre les mots et les lignes, choix de la police, etc.) et offrir ce livre au prix exorbitant de 9,95 $.
Ce n'est pas du Bukowski 2 étoiles

L'éditeur compare sa pouliche à Bukowski. Chaque fois qu'un auteur choisit des héros déjantés, on le compare à ce grand écrivain. Pourtant, en ce qui concerne ce produit, rien n'est plus faux. D'ailleurs la maison De Courberon ne publie que des auteurs mineurs incapables de se faire publier ailleurs. Les réserves de Calepin sont très judicieuses. Je le trouve même généreux pour Cristina Moscini (sûrement un pseudonyme).

En commençant par la page couverture qui est une horreur, ce recueil fait dur. C'est une honte pour la littérature.

Libris québécis - Montréal - 83 ans - 23 juillet 2012


une suite?? 8 étoiles

c'est ce que j'aurais aimé, je suis restée sur ma faim.
J'ai beaucoup aimé ce petit roman.
Bravo Cristina.

Dlamont - - 65 ans - 5 juin 2012