Le Prince de la nuit, tome 1 : Le Chasseur de Yves Swolfs
Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (42 978ème position).
Visites : 5 695 (depuis Novembre 2007)
Vampires, vampires...
Une superbe bande dessinée, avec des dessins expressifs et un scénario passionnant, malgré le thème vu et revu, celui des vampires.
Swolfs a réussi à écrire une histoire nouvelle et bien ficelée sur ces êtres assoiffés de sang qui nous fascinent tous, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
L'histoire commence au Moyen âge. Dans le château de Rougemont arrive un soir un homme tout de noir vêtu et à l'aspect plutôt sinistre. Il se propose de raconter des histoires, et la maîtresse de maison l’invite dans sa chambre pour qu'il la divertisse avec ses contes.
Mais très vite, le Prince de la nuit révèle son vrai visage : après avoir tué la gouvernante, il se met à sucer le sang de la belle dame de Rougemont : c’est un vampire ! Les cris font accourir le mari et ses gardes, mais il est trop tard ; sa femme est empoisonnée par la malédiction des vampires.
Dès lors, Jehan de Rougemont décide de se consacrer à la poursuite du Prince de la nuit et à mettre fin aux crimes du vampire. Et s’il n'y parvient pas, sa tâche se transmettra à son fils, puis au fils de son fils et ainsi de suite jusqu’à ce que le vampire soit définitivement mort.
Les éditions
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Le chasseur [Texte imprimé] Swolfs
de Swolfs, Yves (Scénariste)
Glénat / Collection Grafica (Grenoble).
ISBN : 9782723417938 ; 22,72 € ; 01/12/1994 ; 48 p. ; Cartonné
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Une saga épique parfaitement maîtrisée
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 2 février 2014
Le fait de lire cette bande dessinée dans une version noir et blanc m’aura sans doute permis d’apprécier davantage le trait de cet auteur au nom on ne peut plus prédestiné… dommage que le format poche soit quelque peu frustrant pour un dessin aussi raffiné et détaillé que celui-là. Du grand art, en effet, même si certains pourront arguer d’un certain conformisme, et pourtant... Qu’il s’agisse des personnages, des paysages ou de l’architecture, Swolfs fait preuve d’un réalisme stupéfiant, à la précision si diabolique qu’on se demande s’il n’a pas été mordu lui-même par le personnage de Kergen.
Pour le reste, cette saga fantastique, calquée sur une trame assez académique, est également menée de main de maître. La scénario est parfaitement huilé, jamais ennuyeux, et on se laisse aspirer par cette histoire au classicisme de bon aloi. Le thème du vampire y est traité de façon honnête et respecte à la lettre le mythe stokerien, s’autorisant à jouer avec le contexte historique dans le but de ridiculiser les thuriféraires du nazisme, lesquels cherchaient eux-mêmes à mythifier leur raison d’être. Pas la peine de bouder son plaisir donc, et quiconque durant son enfance a adoré trembler sous la couette à la simple évocation des vampires ne pourra être que conquis par cette série.
AU TEMPS DES VAMPIRES...
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 11 décembre 2009
Un soir, un mystérieux individu se prétendant chanteur et conteur d’histoires arrive au château, et malgré les avertissements de frère Thibaut, parvient à s’isoler seul avec dame Marianne (l’épouse de Rougemont) et dame Clothilde.
Il les tue alors toutes les deux sauvagement, car en fait, il se révèle être le "Prince de la nuit", en fait un vampire cruel et assoiffé de sang…
Rongé par le remord, Jehan de Rougemont se lance à la poursuite du prince de la nuit, pour le tuer… non sans avoir fait jurer auparavant à frère Thibaut d’élever son fils dans la haine de l’assassin de mère, car s’il venait à échouer, ce serait à celui-ci, puis à tous les fils aînés de sa descendance, de reprendre sa quête…
Sa croisade le mène au delà du Rhin, en Allemagne dans le château de Ruhenberg, dont le village et le château sont le fief et le repère du mystérieux Kergan le trouvère... La population lui est d'emblée hostile, seule une mystérieuse et très belle jeune femme, prénommée Enora accepte de l'aider...
Le moins que l’on puisse dire c’est que cette BD ne manque pas d’action… et démarre à 100 à l'heure... En effet, à la page 4 tous les héros de ce premier tome nous sont déjà présentés, et à la page 6 nous avons déjà deux morts… que demander de plus…
Malgré un thème un peu «réchauffé», celui des vampires, l’auteur arrive à bien susciter la curiosité de son lecteur, qui se surprend à tourner les pages les unes après les autres…
Comme toujours avec Sophie SWOLFS, les couleurs sont belles et chatoyantes, et comme toujours c’est dans les bleus, jaunes et blanc que le dessinateur excelle le plus. Les dessins sont très beaux, les visages sont très bien dessinés, et les scènes de combat très réalistes, et très bien rendues. On sent bien là que le Moyen Âge et l’époque des chevaliers est vraiment «le pré carré» de l’auteur!
Malheureusement, c’est par le scénario, aussi épais qu’une chips, que ce premier tome pêche… Seulement deux personnages principaux, à la profondeur psychologie à peine esquissée, et au caractère inexistant, tous les autres personnages secondaires sont à peine visibles, et disparaissent d’ailleurs aussitôt…
On voit aussi très bien (trop bien?) où l’auteur veut mener son lecteur et on devine un peu trop bien la suite qu’il va donner à son histoire, d’autant plus qu’une partie de l’histoire se passe à Paris en 1933… et que l’on fait des flash-back entre cette période et le moyen âge…
J’ai bien aimé la lecture de ce premier tome, mais franchement j’attends qu'un grand scénariste comme Yves SWOLFS m’en apporte plus, beaucoup plus,au niveau du scénario pour faire de cette série, une bonne série…
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