Incidences de Philippe Djian
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Assez intriguant !!!!!
Résumé :
Une Fiat 500. Au volant, Marc. A côté de lui, sa plus jolie étudiante. C'est la nuit, ils foncent chez lui finir la soirée en beauté. Au petit matin, son goût prononcé pour les jeunes élèves de son cours d'écriture va soudain lui passer. A cause des routes de montagne ? Du néo-conservatisme ambiant ? Des crises de sa soeur ? Ou plutôt du charme des femmes mariées ? Marc ne saurait dire. Du moins, pour le moment.
Mon avis :
Un polar psychologoque, assez court et qui se lit vite, ce qui n'est parfois pas plus mal. Marc, prof de littérature a un penchant pour ses jeunes étudiantes, jusqu'au jour où il tombe amoureux d'une femme de son âge. Mais voilà, Marc a des insomnies, des pertes de mémoires et pendant celles-ci il peut être très très violent.... Je ne vous en dis pas plus mais l'écriture est fine et l'intrigue assez prenante.
Un petit polar qui fait beaucoup réfléchir....sans être d'une violence ou d'une noirceur incroyable. L'intrigue policière aurait pu être un peu plus poussée et nous restons sur notre faim. Les personnages manquent parfois de profondeur.
Je le recommande à ceux qui ont aimé Sukkwan Island, c'est un peu dans le même goût mais en plus soft.
Les éditions
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Incidences [Texte imprimé], roman Philippe Djian
de Djian, Philippe
Gallimard
ISBN : 9782070122127 ; 18,20 € ; 11/02/2010 ; 232 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (9)
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superbe
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 5 décembre 2012
J'ai été littéralement séduit par ce livre mais je reconnais bien volontiers qu'il ne faut pas se distraire une seconde sans risquer d'en perdre le fil. Du bon, du tout bon, des mots qui chantent et qui cognent ; une histoire où se croisent le passé, un présent qui titube et un futur qui ne veut pas venir. Il est question d'une porte qui ne peut pas s'ouvrir et d'une goutte d'eau qui ressemble à une larme dans l'oeil du crocodile qui orne les chemises Lacoste. Un texte fou et débridé.... c'était vraiment un bon moment. Un tout grand merci à celle qui m'a conseillé ce bijou. Je sais qu'elle se reconnaîtra !
et la fin.....
Critique de Joanna80 (Amiens, Inscrite le 19 décembre 2011, 68 ans) - 29 octobre 2012
Il se lit vite ce livre, effectivement, trop vite. Le style, je l'ai bien aimé, son humour aussi, pas de doute sur la force de symbolisme.
J'ai l'impression que Djian était pressé de l'écrire, et ça, c'est dommage.
Dépendances
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 24 août 2012
Jusqu'au jour où il retrouve la jeune Barbara morte dans son lit. Voulant éviter toute enquête risquant de compromettre sa réputation et surtout son piste de professeur, il va jeter son corps dans un gouffre à quelques centaines de mètres de chez lui.
Mais quelques jours plus tard, il est abordé par la belle-mère de la jeune femme Myriam. Et pour la première fois de sa vie, il va ressentir, violemment et physiquement un véritable coup de foudre. Entre ses relations équivoques avec sa sœur, leur passé violent qui se dévoile au fil des pages, Philippe Djian nous propose le portrait sans complaisance d'un cinquantenaire au lourd passé.. et au lourd présent.
On pressent que la fin ne peut être heureuse.
Des descriptions superbes de paysages, un regard désespéré sur le métier d'écrivain (« La grande majorité des écrivains de ce pays ne valaient rien. Ils étaient le parfait exemple de ce qu'il ne fallait pas faire. ») et une véritable « ode » au tabac (à éviter pour ceux qui sont en plein sevrage!), font de ce roman une réussite savamment dosée entre les scènes crues de sexe à la Djian et les souvenirs douloureux de l'enfance, les projections déprimantes de la vieillesse.
Eros et Thanatos
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 10 novembre 2010
Cette personne, c’est Marc, un écrivain raté, un prof dont le poste est menacé, qui fut un enfant mal aimé et maltraité, qui entretient avec sa sœur une relation fusionnelle et incestueuse, qui cache le vide de sa vie amoureuse en multipliant les nuits sans lendemain avec ses étudiantes et croit avoir enfin trouvé en Myriam (celle qui en réalité enquête sur lui…..)la femme qui pourrait lui apporter la paix et la stabilité .
En nous faisant partager la conscience du héros, ses troubles, Djian propose un récit dans lequel lecteur doit lui-même reconstituer les liens entre les flashes sur les scènes traumatisantes du passé et les scènes parfois étranges du présent , et constitue ainsi un récit plus suggestif qu’explicatif , qui comporte des vides , des scènes symboliques : en particulier celles du gouffre, lieu d’enfouissement des cadavres et des secrets, mais aussi sorte de cocon protecteur et lieu de régénération , peut-être aussi image du sexe féminin …..
Se mêlent alors Eros et Thanatos …..
Au bord du gouffre
Critique de Frankgth (, Inscrit le 18 juin 2010, 54 ans) - 3 octobre 2010
Car Djian a décidé de déranger son lecteur en accumulant les tabous dans cette histoire d’un homme au bord du gouffre et qui ne s’en rend pas vraiment compte.
Et comme le style est simple et raffiné, l’ambiance de plus en plus oppressante et le personnage principal douloureusement attachant, on est vite captivé et les 230 pages défilent très rapidement.
Au fond du gouffre.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 11 août 2010
Amours, inceste et trahisons
Critique de Montgomery (Auxerre, Inscrit le 16 novembre 2005, 52 ans) - 26 mai 2010
Avec Djian, on attend presque avec impatience d'avoir cinquante balais pour savoir si les rides donnent ce pouvoir aphrodisiaque dont Marc semble pourvu.
Je crois que la bonne idée de l'auteur a consisté à mettre en concurrence deux histoires d'amour: celle, ancienne, orageuse, entre Marc et sa soeur Marianne, et celle, naissante, incandescente, du même Marc avec Myriam. La plus forte, la plus radicale, la plus absolue n'étant pas celle à laquelle le lecteur pense jusqu'à quelques pages de la fin, malgré les indices semés, ici et là...
Suspense et inceste garantis.
Enlevé
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 12 mai 2010
Oui, nous sommes emportés par les tribulations de ce professeur de lettres à défaut d'avoir pu être écrivain lui-même. Le tout fait fortement penser un Philip Roth et son héros Zuckerman. Et c'est sans étonnement que nous voyons Djian y faire allusion dans les dernières pages même si Marc ne se trouve pas dans la même situation que Zuckerman dans le dernier roman.
Avec l'inceste nous pensons aussi au dernier Paul Auster "Invisible". Je ne prétends pas pour autant au plagiat mais bien à une coïncidence
Ce livre si vite lu m'a quand même laissé quelques regrets. Tout d'abord de très nombreuses répétitions. Ce qui arrive entre Marc et Barbara est pour le moins exceptionnel. Le drame était aussi sans autres issues pour lui que le scandale et la perte de son boulot. Mais de là à ce que le même problème arrive avec un agent de police, c'est pour le moins un peu gros !
Sauf erreur de ma part, nous ne savons pas comment Myriam est au courant quant à ce qui a été fait par Marc...
L'attachement du frère et de la soeur est total mais l'inceste était-il nécessaire ?
S"attache-t-on aux personnages ? Personnellement pas très fort...
Assez déroutant!
Critique de Poki (, Inscrite le 1 mars 2010, 50 ans) - 25 avril 2010
Les personnages, le protagoniste et sa soeur, et leur histoire auraient pu être un peu plus creusés, les détails nous sont distillés progressivement et ne comblent pas forcément notre curiosité mais en même temps cela ajoute du mystère! La suggestion est parfois bien plus terrifiante!!!
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