Sept Cavaliers, tome 1 : Le Margrave héréditaire de Jean Raspail, Jacques Terpant (Scénario et dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Divers
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Sept cavaliers en dessin.
Mettre en image une oeuvre de Jean Raspail me paraissait assez compliqué à réaliser. Toutefois le pari est gagné, l'ambiance du livre est bien rendue. Cette atmosphère de fin des temps où plane dans l'air le soupir du dernier Margrave héréditaire ne laisse pas indifférent. Le Margrave a les traits de Jean Raspail et parfois au fil des cases des clins d'oeil aux livres du maître apparaissent subrepticement. Les couleurs rendent un climat froid, austère. Seul un manque de dynamisme général m'empêche de donner plus d'étoiles. Autant dans le livre on ressent l'épopée d'une poignée d'hommes filant vers leur destin, et bien là on attend ce moment avec impatience sans qu'il ne vienne. Peut être dans le second tome.
Les éditions
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Le margrave héréditaire [Texte imprimé] Jacques Terpant d'après l'oeuvre de Jean Raspail
de Raspail, Jean (Antécédent bibliographique) Terpant, Jacques (Scénariste)
Delcourt
ISBN : 9782756018829 ; 14,95 € ; 26/08/2009 ; 47 p. ; Album
Les livres liés
- Sept Cavaliers, tome 1 : Le Margrave héréditaire
- Sept Cavaliers, tome 2 : Le prix du sang
- Sept Cavaliers, tome 3 : Le pont de Sépharée
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Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest...
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 27 février 2016
L'auteur visionnaire du camp des Saints est aussi un poète et un magnifique romancier. Dans cette aventure, sept cavalier quittent La Ville, capitale du Margraviat peuplée seulement de ses derniers habitants.
Ou vont ces cavaliers, pressés par le Margrave vers une mission sans but, un ultime espoir de salut de la Civilisation. Que s'est-il passé il y a tout juste un an lorsque la folie semble-t-il s'est emparée des enfants de La Ville. Pourquoi ne reçoit-on plus de nouvelles de la plaine... la Gare ne fonctionne plus, le Port est abandonné depuis longtemps et même Dieu semble avoir déserté cette ville touchée par la malédiction.
Dès les premières cases, on sent que Terpant est à l'origine d'une grande oeuvre avec cette adaptation, d'ailleurs reconnue et saluée par Raspail lui-même. Il parvient à insuffler une atmosphère de nostalgie, de peur, de mélancolie tout à fait étonnante. Le monde de Raspail, mélange de culture d'Europe Centrale et d'aventure liée au Nouveau Monde entraîne le lecteur vers des horizons dans lesquels il se perd. Ou sommes-nous? On évoque tout à la fois la Patagonie mais également les Tchétchènes... les cavaliers portent des uniformes qu'on dirait bavarois mais les patronymes sont baltes. Peut-être fera-t-on la rencontre du Baron Ungern dans un prochain tome?
On se sent bien dans cette histoire et je compte les jours qui me séparent de la lecture du second tome!
(un bémol cependant, les attitudes parfois figées des personnages de Terpant, dont le dessin, cependant est la plupart des cases, irréprochable)
À lire absolument
Critique de Ibère (, Inscrit le 3 septembre 2010, 66 ans) - 23 août 2011
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