Au pays des ombres de Gilbert Gallerne

Au pays des ombres de Gilbert Gallerne

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par CC.RIDER, le 19 avril 2010 (Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 612ème position).
Visites : 4 697 

Un thriller efficace

Vincent Brémont, inspecteur de la P J parisienne dérive depuis un an dans l'alcool suite au suicide de sa femme bien-aimée. Il partage sa vie entre son travail, sa fille Julia âgée d'une douzaine d'années et son ami de toujours, Michel, ancien flic qui a quitté le service suite à une affaire peu claire. Et voilà qu'un parfait inconnu vient se faire buter devant sa résidence secondaire de Cabourg avec son adresse écrite sur un bout de papier et qu'il se trouve le premier sur les lieux du crime. Il n'en faut pas plus pour que Vincent soit considéré comme le principal suspect aux yeux de la police locale. Pour sortir de ce pays des ombres, parviendra-t-il à surmonter toutes les épreuves et à faire surgir la lumière sur cette ténébreuse affaire ?
Ce livre est plus un thriller qu'un pur roman policier. L'énigme (évidente au fond) se dévoile difficilement après un début un peu lent. L'intrigue est au bout du compte assez simple quoique très efficace avec des personnages tout à fait classiques dans ce genre de littérature comme le flic désabusé et alcoolique, mais qui se soigne. Style facile et agréable malgré quelques redites un peu trop systématiques. « Au pays des ombres » s'est vu décerner un très mérité « Prix du Quai des Orfèvres 2010 ».

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

3 étoiles et demi

7 étoiles

Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 26 décembre 2011

Présentation de l'éditeur :

Un policier « PJPP » est victime d’une machination qui l’implique avec son arme professionnelle dans un assassinat, à deux pas de sa résidence secondaire normande… « Il prend un an de prison, sort la semaine dernière, et fonce se faire tuer devant chez moi. Que venait-il me dire ? »

Un an plus tôt, sa femme s’est-elle vraiment suicidée ? Coupable ? Culpabilisé ? Il s’est mis à boire. La police locale diffère sa décision de mettre en garde à vue un collègue apprécié de ses supérieurs du 36. Pour prouver son innocence, celui-ci met à profit cette hésitation en menant sa propre enquête et en doublant ceux qui en ont la charge.

Au terme d’épreuves professionnelles et affectives accablantes, cet homme est déstabilisé dans l’amour qu’il portait à sa femme et dans celui qu’il réserve à sa fille. Isolé et victime d’un faisceau de suspicions, il trouve la force de cesser de boire et celle de faire éclater une vérité particulièrement violente.

L’amitié y est perdante, mais l’honneur de la police sort renforcé de cette intrigue émouvante et mouvementée où il apparaît que la principale qualité du policier n’est pas forcément l’orthographe mais la confiance en sa hiérarchie.

A l’ombre d’une jeune fille en…pleurs, un policier qui n’a plus peur de son ombre, tire plus vite qu’elle et s’en tire… Maintenant que la vérité n’est plus dans le whisky, à quoi peuvent bien se mettre à rêver les jeunes filles ?



Mon avis :

Une excellente intrigue. Même si j'avais compris qui était le coupable dès le début. J'ai adoré.


Classique et efficace

9 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 20 mai 2010

Un flic, premier suspect dans une affaire de meurtre, cela pimente toujours un peu l'intrigue. Ajoutez le suicide de sa femme, sa détresse et celle de sa fille et les personnages sont forcément attachants parce que fragiles et meurtris.
Si on a effectivement une idée du meurtrier assez tôt,( un peu plus de finesse aurait servi le suspense), on ne s'attend cependant pas au déroulement des événements.
Quelques longueurs au début, sur les états d'âme du héros et ses problèmes d'alcoolisme, mais dès le début de sa "cavale", le roman prend un très bon rythme, et on finit la lecture sans poser le livre.

Forums: Au pays des ombres

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Au pays des ombres".