L'Ange noir
de John Connolly

critiqué par Ayor, le 27 avril 2010
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Trop de longueurs
John Connolly retombe dans ses travers, à savoir une intrigue complexe parsemée de nombreux personnages plus improbables et extravagants les uns que les autres et dont les destins s'entrecroisent au gré d'une histoire longue à se mettre en place et à capter notre attention. L'auteur alterne le bon avec un suspense toujours aussi bien mené et des scènes d'action fort bien écrites, et le moins bon quand il s'empêtre dans des explications qu'il faut souvent relire pour en saisir parfaitement le contenu.
Ce n'est donc pas une des meilleures aventures de Charlie Parker, et malgré un univers toujours aussi sombre et glauque, je me suis malheureusement ennuyé durant quelques chapitres. Ajoutées à un côté fantastique peu convainquant, les trop nombreuses longueurs de ce thriller le rendent plutôt décevant.


Le jour du baptême de sa deuxième fille, Charlie Parker voit débarquer la tante de Louis venue solliciter l'aide de ce dernier pour retrouver sa fille, Alice, une prostituée toxicomane disparue dans les rues de New York. Même si cette affaire risque de sérieusement ébranler sa vie conjugale, Parker décide d'aider son ami et se lance dans cette périlleuse histoire. Enquêtant dans un premier temps au contact des proxénètes en charge d'Alice, Parker, Louis et Angel comprennent vite que l'affaire dépasse de très loin le cadre de ce business dégradant.
Changement de Cap! 7 étoiles

Ce livre a la couleur d’un John Connolly, il a l’humeur d’un John Connolly mais ce n’est pas un John Connolly ou pas tout à fait ce à quoi John Connolly nous avait habitué par le passé.

En effet ce roman s’il reprend bien la structure (et la longueur) des précédents, il change fondamentalement en cela qu’il assume pleinement le côté fantastique juste effleuré auparavant. C’est un pari car du polar noir il passe au thriller ésotérique, pari en partie gagné, mais en partie seulement car John Connolly oublie un peu la noirceur dont il baignait ses romans au profit d’un fantastique un peu appuyé et d’une quantité peut-être trop importante de personnages.

Il reste tout de même un roman agréable qui tient ses engagements…

Spirit - Ploudaniel/BRETAGNE - 64 ans - 7 octobre 2011