Alice court avec René
de Bruno Hébert

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 6 mai 2010
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Un an de plus
Dans cette suite de « C’est pas moi, je le jure ! », le jeune protagoniste Léon a maintenant un an de plus, soit onze ans. Terrorisé par des tyrans de cour d’école, il vomit dans sa boîte à lunch. Toujours aussi débrouillard, le chenapan trouve une solution à son problème en engageant un grand ado pour régler ses comptes. Évidemment, cette entreprise l’amène encore sur le chemin du crime, puisqu’il doit se mettre au vol afin de payer son fier-à-bras.

Bien que le récit soit campé en 1969, cela reste intemporel, en explorant les grands thèmes de l’enfance ; premier amour, les peurs et l’identité. Le niveau de langage est plutôt élevé pour un narrateur de cet âge. Visiblement, l’auteur veut démontrer la précocité de son sujet, mais le résultat nous fait décrocher.

L’épisode précédent était loufoque, fait d’espiègleries et d’humour jaune. Cette fois, c’est sombre. Il y’a ces adultes tordus qui rôdent autour de Léon. Et sa petite délinquance de cancre dépassé par les événements est disons…moins charmante.