Mieux et plus profond que les Aventures

Quatrième livre de la série, deuxième recueil de nouvelles, écrites entre 1892-1893, et je l’ai préféré au précédent. On va encore plus en profondeur dans les personnages de nos deux comparses, toujours aussi complices. On va dans leur passé, les premières enquêtes de Holmes, des amis d’enfance demandent de l’aide... On nous introduit à de nouveaux personnages, dont Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, plus intelligent que le détective, mais plus paresseux (« il préférerait être taxé de mensonge plutôt que de se donner le mal de prouver qu’il a raison ») et aussi le fameux professeur Moriarty, archennemi de Holmes (« si je pouvais vaincre cet homme, si je pouvais en débarrasser la société, ma carrière serait comblée et je choisirais une profession moins mouvementée »).

Flamme d’argent : Un célèbre cheval a disparu et son entraîneur, tué. Je ne m’entendais pas à cette tournure. 4.5/5

La figure jaune : Le ménage parfait d’un couple est bouleversée par un secret. C’est très bien raconté, intense et tout un retournement. 4.5/5

L’employé de l’agent de change : Un jeune homme perd son emploi et en retrouve un autre, mais quelqu’un lui fait une offre plus alléchante. Une nouvelle logique. 3.5/5

Le Gloria Scott : La première affaire de Sherlock Holmes, où le père de son ami est mort subitement après avoir reçu une lettre d’apparence inoffensive. J’ai beaucoup aimé aller dans le passé du personnage. 4/5

Le rituel des Musgrave : Pour ne pas à avoir faire le ménage, Holmes sort les archives d’une enquête (sa troisième) qui pique la curiosité de Watson. Chez un aristocrate, une connaissance d’enfance de Holmes, le maître d’hôtel fait des siennes et se fait renvoyer après avoir fouiller dans ses papiers, puis disparaît de façon étrange. Une nouvelle très bien. 4.5/5

Les propriétaires de Reigate : Watson amène Holmes en cure de repos chez un ami, où quelqu’un va commettre un cambriolage dans le voisinage, puis un meurtre. Une nouvelle avec certains éléments comiques. Léger, des fois prévisible, mais intéressant à lire. 3.5/5

Le tordu : Un colonel est retrouvé mort à la suite d’une violente dispute avec son épouse. Ce n’est peut-être pas prévisible, mais je l’ai trouvé moins original que d’habitude. 2.5/5

Le pensionnaire en traitement : Un docteur prometteur travaille pour un homme au comportement mystérieux. Aussi, il recevra un client un peu fouineur... Prévisible, moyen. 1.5/5

L’interprète grec : On nous amène au club Diogène, où Mycroft, le frère de Holmes, est membre. Un interprète grec vient le consulter parce qu’il a été kidnappé... Une bonne aventure. 4.5/5

Le traité naval : Un malheur arrive à un ami d’enfance de Watson, un traité secret d’importance internationale lui a été dérobé. Une nouvelle entraînante ! 4.5/5

Le dernier problème : Qui est ce professeur Moriarty qui réussit à faire peur au habituellement stoïque Holmes ? Ce Moriarty est le plus grand criminel de l’Europe, rien de moins. Un duel d’habiletés s’annonce. Une nouvelle touchante et sensée être la dernière aventure du détective (mais les fans vont avoir le « dernier » mot !). 4/5

La nouvelle La boite en carton (1892) ne fait pas partie de mon édition. Elle serait souvent exclue des Souvenirs et parfois incluse dans le recueil Son dernier coup d’archet. Les raisons ne sont pas claires. Je ne l’ai pas encore lu, mais ça serait à cause d’un adultère ? (Oh, shocking !)

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  Souvenirs sur Sherlock Holmes [Texte imprimé] sir Arthur Conan Doyle traduit de l'anglais par Bernard Tourville

  de Doyle, Arthur Conan Tourville, Bernard (Traducteur)
  le Livre de poche / Le Livre de poche
  ISBN : 9782253010159 ; 5,90 € ; 01/11/1999 ; 446 p. ; Poche

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