Divine Providence
de Donald Westlake

critiqué par El grillo, le 13 mai 2010
(val d'oise - 51 ans)


La note:  étoiles
Pas divin, mais malin
Présentation de l'éditeur
" Je ne me suis jamais marié car j'aurais trop honte de me faire entourlouper devant une femme. " Fred Fitch n'est ni cupide ni idiot, mais il est crédule ; et constitue à ce titre une proie rêvée pour les innombrables arnaqueurs de toutes sortes qui sévissent en Amerique. Des arnaqueurs toujours très inventifs qui, bizarrement, le flairent à des kilomètres. Alors quand Fitch apprend qu'il hérite de 300 000 dollars de son " oncle Matt ", il n'en croit évidemment pas un mot, puisqu'il n'a jamais eu d'oncle Matt. Sauf qu'il hérite effectivement, et qu'à partir de cet instant, sa vie prend un tour dangereux : ayant lui-même fait fortune en tant qu'arnaqueur, cet " oncle Matt " lègue aussi à Fitch... beaucoup d'ennemis.



Quel crétin magnifique!! Comme Westlake a l'art de les dépeindre à merveille, on se laisse entrainer avec plaisir dans cette succession de situations grotesques, avec un héros naïf, en bon gros chat de gouttière retombant toujours sur ses pattes. Bien emmené, divertissant, je n'en demande pas plus à un Westlake.