Un étranger dans la maison
de Patricia MacDonald

critiqué par Lalie2548, le 13 mai 2010
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Beaucoup aimé
"Un étranger dans la maison" de Patricia Macdonald est un bon thriller. C'est l'histoire d'un garçon prénommé Paul qui est enlevé dans le jardin de sa maison alors qu'il est enfant. Ses parents vont le rechercher partout et une enquête va être faite mais sans succès.

Quelques années plus tard, Paul, maintenant adolescent, est retrouvé et rendu à sa famille mais c'est loin d'être la fin du cauchemar...

Paul est angoissé et on va apprendre au fur et à mesure du livre ce qui lui est réellement arrivé lors de son enlèvement et des années qui ont suivi.

Je dois dire que j'ai trouvé ce livre étonnant et captivant.Je l'ai dévoré car il est difficile de s'arrêter avant de savoir la fin même si on a certains doutes par moments sur la personne responsable de tout ça. Il m'a vraiment plu et je remercie la personne qui me l'a prêté.

C'est un excellent Patricia Macdonald que je conseille à tous ses fans mais aussi aux adeptes de bonnes intrigues.
Un bon suspense 8 étoiles

Le livre s’ouvre sur le kidnapping du petit Paul et on partage avec sa mère toutes les inquiétudes que celle-ci ressent. En effet qu’y a-t-il de pire que la disparition de son enfant, mais Anna ne baisse jamais les bras et elle attend toujours le retour de son fils.
Elle aura quelques années plus tard, la joie de pouvoir enfin le retrouver, mais le jeune homme maigre et renfermé qu’elle accueille dans son foyer ne ressemble plus en rien à l’enfant qu’elle a perdu. Anna est perdue et troublée d’autant plus que celui qui avait enlevé son fils court toujours.
Ce que j’ai aimé dans le livre ce sont les réactions de chacun des membres de la famille lors du retour de Paul. Le père, Thomas qui n’y croyait plus est en pleine confusion des sentiments et leur fille Tracy, déjà en pleine crise d’ado est elle aussi extrêmement perturbée par le retour de ce frère.
On est dans la lignée des bons thrillers de Mary Higgins Clark et on tourne les pages avec plaisir jusqu’au dénouement final. La tension psychologique se maintient jusqu’au bout.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 21 février 2012


J'ai trouvé la fin au milieu du livre.... 2 étoiles

Patricia Mac Donald est pourtant la reine du genre et pourtant cette histoire m'a complètement déçue. Je m'attendais à plus de suspense... Pour le coup, j'avais compris dès le début la fin de l'histoire il me restait simplement à savoir comment Anna allait découvrir le pot aux roses ! Décevant ...

Angelnannou - petit quevilly - 44 ans - 13 janvier 2011


Pathos ... 6 étoiles

Patricia MacDonald fait trop vibrer la corde du pathos. Ca en devient gênant par moment. La naïveté qu’elle fait incarner par Anna, l’héroïne, en est carrément agaçante – ce n’est pas possible d’être aussi bête, peut-on se dire !
Elle tient une histoire intéressante ; un enfant, disparu – enlevé on ne sait, à l’âge de quatre ans, qui réapparait onze ans plus tard. Perturbé, forcément perturbé, et qui surtout va retrouver sur sa route celui qui est à l’origine de son malheur.
Mais traité à la sauce MacDonald, ça donne une Anna (la mère) niaise, américaine grand format, politiquement correcte comme pas possible et dégoulinante de bons sentiments. Dommage, car Patricia MacDonald peut mieux faire, même si ses trames sont relativement récurrentes. En tout cas, voilà une auteuse dont les héros positifs sont des femmes, toujours des femmes. Plutôt de la bonne société américaine, trop honnêtes pour envisager vice ou perversité, et qui donc avec une belle constance se font « entuber », mais qui finissent bien entendu par faire triompher vertu et honnêteté. Trop récurrent tout cela. Vous me direz … pourquoi continues-tu à la lire ? C’est vrai …
Il y a bien des fausses pistes, des leurres, à mi-roman, qui donnent l’illusion qu’on n’a pas deviné la fin. Mais ça ne dure pas très longtemps. Et quand on connait le coupable, qu’on a compris le modus operandi, le seul suspens c’est de se demander comment Anna et son fils vont sortir vivants de tout cela. Seule certitude : vu qu’on est dans un MacDonald, ils en sortiront vivants !
La psychologie des personnages est pourtant bien traitée. Patricia MacDonald est capable de respecter cette donnée. Mais c’est la philosophie sous-jacente, typiquement « W.A.S.P. » qui est fatigante et limitante.

Tistou - - 68 ans - 20 mai 2010