Le fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux

Le fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Tophiv, le 8 février 2002 (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 832ème position).
Visites : 10 067  (depuis Novembre 2007)

Mystérieux, romantique et envoûtant !

L'histoire du fantôme de l'opéra, tout le monde la connait ou en a une vague idée tant les adaptations de ce livre ont été nombreuses.
Pourtant, je n'ai pas trouvé une seule d'entre elles qui me fasse ressentir l'ambiance si particulière de ce roman. un mélange d'angoisse et d'attraction, de romantisme et de peur ...
Pour cette ambiance et pour l'originalité de l'histoire (inspirée d'un fait réel), ce livre vaut la peine d'être lu et il plaira sûrement aux esprits romantiques.

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Un classique

7 étoiles

Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 27 mars 2016

J'avais déjà lu Le Fantôme de l'opéra quand j'étais plus jeune, mais je ne m'en souvenais absolument pas... J'ai trouvé cette lecture sympathique, mais tout de même un peu glauque. Il y a des longueurs, mais elles aident à comprendre le mystère. C'est un bon roman et j'avais hâte d'en savoir la fin. Une lecture agréable, mais pas un coup de coeur.

Tout bon!

9 étoiles

Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 8 décembre 2010

MM. Moncharmin et Richard ont fait une belle affaire en devenant directeurs de l’Opéra de Paris ! Seul détail qu’ils ignoraient jusqu’alors… l’opéra est hanté par un fantôme dont les directeurs précédents sont ravis de se débarrasser. Un fantôme qui réserve la loge nº5 à des fins personnelles, réclame 20.000 Fr par mois pour subvenir à ses besoins et promène sa face squelettique dans les couloirs et les sous-sols de l’Opéra, ce n’est pas banal. Encore moins banal : le fantôme tombe éperdument amoureux de Christine Daaé, cantatrice autrefois médiocre qui devient soudain éblouissante et charme Raoul de Chagny par sa voix et sa présence exceptionnelle. Mais Raoul devra arracher sa Christine des griffes du fantôme. Y parviendra-t-il ? Comment ? Et qui est ce malheureux fantôme dont le chant hante l’Opéra et glace le sang ?

Je ne trouve rien à redire à ce Fantôme de l’Opéra. 10/10 à Gaston Leroux pour ce chef d’œuvre, qui n’est pas un classique pour rien. Certes, les personnages sont un peu désuets, mais c’est aussi le charme de ce récit, qui nous plonge vraiment dans l’ambiance de l’époque. Rien n’est tout noir ni tout blanc, le fantôme machiavélique inspire rapidement de la pitié. L’histoire, mi-fantastique mi-aventure, est aussi pleine d’humour.

Allez, un extrait (qui m'a fait rire, justement), pour vous donner envie de lire cet excellent livre!

« Ce soir Richard et Moncharmin, ici même, dans les entractes, avaient des gestes d’aliénés.

- Je n’ai pas remarqué, grogne Gabriel, très ennuyé.

- Vous êtes le seul !... Est-ce que vous croyez que je ne les ai pas vus !... Et que M. Parabise, le directeur du Crédit Central, ne s’est aperçu de rien ?... Et que M. l’ambassadeur de la Borderie a les yeux dans sa poche ?... Mais, monsieur le maître de chant, tous les abonnés se les montraient du doigt, nos directeurs !

- Qu’est-ce qu’ils ont donc fait, nos directeurs ? demande Gabriel de son air le plus niais.

- Ce qu’ils ont fait ? Mais vous le savez mieux que personne ce qu’ils ont fait !... Vous étiez là !... Et vous les observiez, vous et Mercier !... Et vous étiez les seuls à ne pas rire...

- Je ne comprends pas ! »

Très froid, très « renfermé », Gabriel étend les bras et les laisse retomber, geste qui signifie évidemment qu’il se désintéresse de la question... Rémy continue.
« Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle manie ?...

Ils ne veulent plus qu’on les approche, maintenant ?

- Comment ? Ils ne veulent plus qu’on les approche ?

- Ils ne veulent plus qu’on les touche ?

- Vraiment, vous avez remarqué qu’ils ne veulent plus qu’on les touche ? Voilà qui est certainement bizarre !

- Vous l’accordez ! Ce n’est pas trop tôt ! Et ils marchent à reculons !

- À reculons ! Vous avez remarqué que nos directeurs marchent à reculons ! Je croyais qu’il n’y avait que les écrevisses qui marchaient à reculons.

- Ne riez pas, Gabriel ! Ne riez pas !

- Je ne ris pas, proteste Gabriel, qui se manifeste sérieux « comme un pape ».

- Pourriez-vous m’expliquer, je vous prie, Gabriel, vous qui êtes l’ami intime de la direction, pourquoi à l’entracte du « jardin », devant le foyer, alors que je m’avançais la main tendue vers M. Richard, j’ai entendu M. Moncharmin me dire précipitamment à voix basse : « Éloignez-vous ! Éloignez-vous ! Surtout ne touchez pas à M. le directeur ?... » Suis-je un pestiféré ?

- Incroyable !

- Et quelques instants plus tard, quand M. l’ambassadeur de La Borderie s’est dirigé à son tour vers M. Richard, n’avez-vous pas vu M. Moncharmin se jeter entre eux et ne l’avez-vous pas entendu s’écrier : « Monsieur l’ambassadeur, je vous en conjure, ne touchez pas à M. le directeur ! »
- Effarant !... Et qu’est-ce que faisait Richard pendant ce temps-là ?

- Ce qu’il faisait ? Vous l’avez bien vu ! Il faisait demi-tour, saluait devant lui, alors qu’il n’y avait personne devant lui ! et se retirait « à reculons ».

- À reculons ?

- Et Moncharmin, derrière Richard, avait fait, lui aussi, demi-tour, c’est-à-dire qu’il avait accompli derrière Richard un rapide demi-cercle ; et lui aussi se retirait « à reculons » !... Et ils s’en sont allés comme ça jusqu’à l’escalier de l’administration, à reculons !... à reculons !... Enfin ! s’ils ne sont pas fous, m’expliquerez-vous ce que ça veut dire ?

- Ils répétaient peut-être, indique Gabriel, sans conviction, une figure de ballet ! »

Le romantisme a encore son intérêt

10 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 31 mars 2009

F. de l'O a été un de mes fantasmes pendant longtemps (il est LAID, certes, mais TÉNÉBREUX et CHARISMATIQUE aussi). La stupidité de Raoul, le prétendant niais de Christine, fait seulement mettre en valeur la GÉNIALité du Fantôme. Le charme du livre tient beaucoup au personnage du titre et à l’atmosphère gothique. En livre, en films ou en comédies musicales, je recommande vivement ce classique. À relire.

La mystérieuse signature

10 étoiles

Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 14 août 2005

Ce livre m'a impressionnée, envoûtée, subjuguée, passionnée et tout les compliments que vous voulez. J'avais déjà lu quelques Gaston Leroux avant et ma mère n'arrêtait pas de me dire à quel point le Fantôme de L'Opéra était bien. Dès les premières pages, j'ai glissé à l'intérieur de l'Opéra et, ensuite, j'ai partagé les émotions de Christine Daaé, les peurs de Raoul, l'amour du Fantôme, j'ai ri avec les directeurs Moncharmin et Richard, apprécié la décoration des sous-sols de l'Opéra, mais à chaque page, j'attendais avec impatience une lettre du Fantôme et sa fabuleuse signature. Ah ! Ce F. de l'O. Il m'a tenu en haleine, ainsi que l'écriture fine et serrée et l'encre rouge des lettres. La fin m'a rendue triste, mais j'apprécie les livres où il n'y pas que des "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".

Béatrice Lect

Un bon moment...

8 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 15 septembre 2004

Je viens de terminer la lecture du Fantôme de l'Opéra et j'ai passé un très bon moment malgré l'aspect vieillot et suranné des personnages... Je me suis laissée entraîner dans les sous-sols de l'Opéra avec plaisir et curiosité. On y rencontre des personnages intriguants tel le "Tueur de rats" et les "Fermeurs de portes". La chambre des supplices, le lac souterrain, les couloirs et portes secrêtes... quelle aventure fascinante... Et la loge no 5 avec sa colonne de marbre creuse... et ce fantôme mystérieux et pathétique dans sa douleur, sa méchanceté, son mal de vivre et son amour impossible pour la belle Christine qui est hélas!!! amoureuse d'un autre... Un vrai délice pour ceux qui aiment le genre.

Pas le meilleur Leroux !

5 étoiles

Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans) - 23 juin 2004

Je ne partage pas l'enthousiasme général. J'ai lu pas mal de romans et nouvelles de Gaston Leroux, le seul qui ne me plaise point est celui-ci. D'abord, il est un poil trop long à mon goût, ensuite le couple principal est souvent assez niais, et le "héros" Raoul est particulièrement agaçant. Son côté pleurnichard finit par lasser. Restent le personnage du Fantôme, Eric et l'atmosphère inquiétante de l'Opéra, bien rendue. Pas suffisant pour prendre un véritable plaisir à cette lecture.

Une chronique...

7 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 13 juillet 2002

Voilà, c'est vrai, un roman bien mystérieux qui fit rêver plus d'un. Romance et suspense mêlés laissent ce petit noeud au ventre qui entraîne la lecture. Fascinant que ce "F. de l'O." dont la laideur reste une insulte au commun des mortels. Génie machiavélique, en quête d'humanité et pourtant non dénué de sensibilité, il intrigue et envoûte alors que son égérie, la belle mais peu subtile Christine Daaé manque de consistance dans ses excès d'émoi et son amour juvénile pour le jeune vicomte. Ah quelle triste et prévisible fin qui donne encore victoire aux gentils et beaux héros, si peu consistants dans leurs rôles de victimes!!
Las de solitude et de chagrin, amer, haineux, ce cher "fantôme" s'est pourtant attaché mon intérêt et ma préférence.
Seul regret, cette façon de conter son histoire telle une chronique journalistique, prenant le lecteur à témoin, que nous donne Gaston Leroux. Ratant parfois ses effets de surprise, peut-être aurait-il dû se contenter de la simplicité...

Forums: Le fantôme de l'Opéra

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Le fantôme de l'Opéra".