L'ombre du caméléon
de Minette Walters

critiqué par FranBlan, le 26 juin 2010
(Montréal, Québec - 82 ans)


La note:  étoiles
Agréable tout au plus...
Minette Walters n'est vraiment pas mon auteure préférée, alors que nous avons l'embarras du choix parmi les meilleurs auteurs de polars lorsqu'on est amateur ou amatrice du genre, dont je suis...
Alors pourquoi la relire; simplement parce qu'on m'a prêté ce livre et étant à la recherche d'une lecture facile et divertissante, j'ai lu ce livre sous l'impulsion du moment, plus de cinq cents pages, dont deux cents sont de trop comme toujours!
Charles Acland, soldat britannique de 26 ans, vient d'être rapatrié d'Irak. Seul survivant de son équipe, il a perdu un œil et est à moitié défiguré.
Dans l'hôpital où il est soigné, on tente de l'aider à retrouver la mémoire. Mais le comportement du jeune Charles inquiète... Celui-ci finit par quitter l'hôpital, mais le retour à la vie civile s'annonce particulièrement difficile, d'autant que tout contact physique le met dans une rage folle. Son ex-fiancée, Jennifer Morley, en a d'ailleurs fait les frais quelques jours seulement avant sa sortie de l'hôpital.
Brian Jones, superintendant de la police métropolitaine, enquête depuis quelques mois sur d'étranges meurtres : des hommes d'un certain âge ont été retrouvés assassinés à leur domicile. Le mode opératoire semble être le même : des agressions extrêmement violentes, les crânes défoncés, mais aucun signe d'effraction. Les victimes, anciens combattants de l'armée anglaise, fréquentaient les milieux gais. Bien évidemment, on cherche à comprendre comment Charles est lié aux meurtres qui occupent la police.
L'ombre du Caméléon se laisse lire et offre un moment de détente assez agréable, mais ce n'est vraiment pas l'un des meilleurs polars que j'aie lus. D'autant, que l'on comprend assez tôt les tenants et aboutissants. Si j'ai poursuivi ma lecture, c'est moins pour le suspense que pour le profil des personnages.