Le chiffre de l'alchimiste de Philip Kerr
( Dark matter, the private life of sir Isaac Newton : a novel)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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Isaac "Sherlock" Newton à l'oeuvre
Isaac Newton, dans un rôle de gardien de la monnaie doublé d'un enquêteur hors pair que je ne lui connaissais pas, remonte le fil d'une énorme conspiration, bien aidé par le turbulent et attachant Christopher Ellis. Mais le fil est ténu et les fausses pistes nombreuses autour de cette Tour de Londres, véritable ville dans la ville dont elle porte le nom.
Une histoire passionnante dans un contexte historique très intéressant à découvrir. Le seul petit bémol est l'écriture inégale et parfois saccadée, mais rien d'insurmontable avec une intrigue aussi réussie.
Les éditions
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Le chiffre de l'alchimiste [Texte imprimé] Philip Kerr traduit de l'anglais par Gilles Berton
de Kerr, Philip Berton, Gilles (Traducteur)
Éd. du Masque / Labyrinthes (Paris)
ISBN : 9782702433805 ; 8,90 € ; 07/11/2007 ; 361 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Un vrai sorcier
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 20 février 2022
"En 1696, le jeune Christopher Ellis est envoyé à la Tour de Londres pour servir d’assistant à sir Isaac Newton, gardien de la Monnaie et chargé par le roi d’enquêter sur un réseau de faux- monnayeurs. Le tandem formé par le savant de grand renom et son assistant rusé et débrouillard va se révéler des plus performants. Au cours de leur enquête, ils découvrent un mystérieux message codé sur le corps d’un homme tué dans la Tour du Lion, ainsi que des symboles alchimiques indiquant qu’il s’agit là de tout sauf d’un meurtre ordinaire. D’autres meurtres sont commis, et le duo se trouve entraîné, entre la Tour, l’asile de Bedlam et la prison de Newgate, dans une poursuite qui débouche sur un complot beaucoup plus important qu’une simple affaire de contrefaçon…"
S’il est question de faux-monnayeurs, d’alchimistes et de brigands, Kerr, lui, est un vrai sorcier.
La maladie des Anglais...
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 8 octobre 2017
Philip Kerr étant Ecossais, je pensais qu'il ferait mieux que ce qu'il avance !... D'autant que sa trilogie berlinoise est plutôt une réussite ! Mais sans doute la barre était trop haute. Le passage des années quarante au dix-septième siècle a été trop brutal. Dommage, l'idée était bonne et le récit montre une bonne documentation sur l'époque et les personnages réels.
Hélas, le style littéraire ne suit pas, le roman est écrit dans un Anglais du dix-neuvième siècle et traduit dans un Français de fond de cour ("je m'excuse", "de par [...]", pas sûr que "office" au dix-septième siècle se traduise par "bureau" comme actuellement, etc.). De plus, un manque de maîtrise de l'histoire se fait parfois sentir (hésitations dans les titres de personnages, un coup capitaine, un coup major ; tantôt Comte, tantôt Duc ; etc.). Et je ne peux que donner raison à Ludmilla, l'intrigue est tarabiscotée et la résolution de l'énigme tirée par les cheveux.
Bref si vous cherchez un bon "polar historique", voyez plutôt côté Guillaume Prévost ou Jean-François Parrot, par ex.
Si vous voulez découvrir Philip Kerr, tournez-vous vers sa Trilogie Berlinoise !
Ennuyeux
Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 8 juillet 2010
Intrigue tarabiscotée qui mélange alchimie (peu), cryptogramme (j’ai sauté les pages de description du code, encore plus ennuyeuses que le reste), religion (trinité, arianisme, huguenots et papistes, templiers,..), un peu de sexe pour pimenter le tout...
A éviter
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