Le chant du bourreau de Norman Mailer

Le chant du bourreau de Norman Mailer
( The executioner's song)

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances , Littérature => Anglophone

Critiqué par Shan_Ze, le 12 juillet 2010 (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 719ème position).
Visites : 5 269 

Le célèbre criminel...

Ce livre est plus que l’histoire de Gary Gilmore, le célèbre criminel américain, c’est un document sur sa vie et sa mort.

A travers ces 900 pages et ses 1100 grammes de livre (grand format), on apprend comment Gary Gilmore pensait. Ses regards mettaient mal à l’aise sa famille et son entourage, ses paroles m’ont mise mal à l’aise. Norman Mailer réussit bien à nous faire découvrir cet étrange personnage. Ca ne m’a pas empêché de ne pas comprendre cet homme.

J’ai eu du mal aussi à comprendre les sentiments de Nicole Barker, ils sont ensemble depuis deux mois, puis elle ne l’aime plus et après ces meurtres, elle se rend compte qu’en fait, elle l’aime. Hein ? l’amour ?

Au delà du personnage, on apprend beaucoup de choses : la peine de mort aux États-unis, la vie pénitentiaire, le système judiciaire (même s’il m’a laissé assez perplexe !), la communauté mormone… La longue partie sur les droits autour de Gary Gilmore m’a aussi un peu ennuyée. Mais c’est intéressant de voir toute cette bataille autour de cette affaire même si, par ce fait, on doit rentrer dans un tas de détails…

J’ai beaucoup aimé l’écriture de Norman Mailer, toute l’histoire est divisée en parties, chapitres, sous-chapitres… On suit Gary mais aussi Nicole, Brenda ou son patron ou untel. Il décrit les vies de chaque personnage qui a fait partie à un moment ou à un autre de la vie de Gary Gilmore.

Connaître quelqu’un comme Gary Gilmore, ça ne fait pas envie et pourtant, ce livre est vraiment intéressant. Je n’arrivais à comprendre sa personnalité complexe, je me suis dit qu’il était seulement… mauvais.
J’ai été un peu étonnée de ne pas trouver de mention des fameux cinq trous dus aux balles au lieu de quatre) lors de son exécution (vu sur Wikipedia). Je n’ai pas trouvé où Mailer en parlait dans Le chant du bourreau ? Je l'ai loupé ?

Pour résumer, c’est un livre qui vaut vraiment le coup d’être lu (malgré quelques longueurs). Je ne regrette pas les autres livres de Mailer que j'ai acheté (impulsivement) avant de découvrir sa plume.

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Quelque part en Utah...

7 étoiles

Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 21 août 2013

L'année 1977 fut une année riche en criminels célèbres aux États-Unis : Gary Gilmore qui défraya la chronique et la police qui arrive (enfin) à mettre le nom d'un tueur en série sur toute une série de meurtres atroces (Ted Bundy) il faisait pas bon de traîner sur les routes américaines !
Certes Gary Gilmore n'était pas un tueur en série, il a tué pour des raisons totalement futiles. J'ai trouvé que tous et toutes étaient plus tout un portrait de paumé(e)s, ça va de gens simples et corrects à des gens totalement hors de la vie en société.
Je n'ai pas trouvé Gary très sympathique (en plus d'un homme qui aimait les jeunettes -parfois très jeunes) plutôt un pauvre type qui a fait parler de lui car comme il n'arrivait pas à se suicider, a réussi à se faire liquider par l'État Américain.
Franchement, j'ai souvent secoué la tête en me disant que certain(e)s étaient pas bien dans leurs têtes...
Après j'ai trouvé le livre avec des longueurs. Entre Le Chant du Bourreau et De Sang Froid de Truman Capote, je préfère ce dernier

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