La Voie royale
de André Malraux

critiqué par Fa, le 13 juillet 2010
(La Louvière - 49 ans)


La note:  étoiles
Roman d'aventures et réflexion philosophique
...hurler comme ces chiens, qu'aucune pensée divine, qu'aucune récompense future, que rien ne pouvait justifier la fin d'une expérience humaine... Il n'y a pas de mort, il y a seulement moi.

Ces mots de Perken mourant, repris dans la dernière page du roman illustrent à merveille le caractère absurde de l'existence et la vanité des quêtes que l'homme s'impose pour essayer de combler le gouffre du néant. Ils constituent le thème central du roman.

A la fois récit philosophique, roman d'aventures, roman d'atmosphère, écrit sur l'art et autobiographie, ce roman de Malraux nous permet d'approcher l'existentialisme qui s'annonce.

Je n'ai peut-être pas éprouvé un réel plaisir de lire, en lisant la Voie royale, mais ce roman aura certainement apporté des éléments de réflexion.
Une échappée tropicale 7 étoiles

Ce roman d'aventures emmène des amis en Asie du sud-est, afin de découvrir les coutumes locales et les hauts lieux spirituels. Le plus souvent, cette échappée ressemble à une lutte contre les épreuves offertes contre la forêt tropicale, auxquelles il convient manifestement de se préparer. Ce périple permet en effet des réflexions sur l'art et d'autres de nature philosophique. Cette rencontre de deux mondes, dans tous les sens du terme, et le traitement de ces représentent l'essentiel de l'intérêt de ce livre, qui reste souvent âpre.
Par ailleurs, il n'est pas véritablement fait allusion aux intentions de ces voyageurs, au sujet des oeuvres qu'ils souhaitent voir, probablement indicibles si elles s'avèrent similaires à celles de l'auteur, ce que a constitué le revers de sa légende personnelle.
Il n'en demeure pas moins que ce roman reste intéressant en tant que tel.

Veneziano - Paris - 46 ans - 23 juillet 2019