Ibicus, tome 2
de Pascal Rabaté

critiqué par Jean Loup, le 12 février 2002
(Vaulx en Velin - 51 ans)


La note:  étoiles
Bolchevisme et arrivisme
Revoilà donc Siméon Nevzorof, le comptable aux dents longues. La suite de ses aventures nous replonge dans la Russie de 1917, avec son lot de violences et d'incertitudes. Siméon, comme dans le premier tome, cherche à tirer son épingle du jeu et joue au petit comte. Sans vraiment abuser personne, si ce n'est lui-même peut-être. Et Ibicus étant d'humeur capricieuse, les choses se gâtent pour notre anti-héros dans ce second volet. Siméon, Siméon, vers quoi te conduit cet homme mystérieux qui semble marcher dans ton sillage pour mieux te happer le moment venu ?
Rabaté est encore une fois magistral. Son trait est splendide, fabuleusement maîtrisé, atypique mais mémorable. L'histoire, qui devrait se conclure dans le quatrième tome (sorti, mais que je n'ai pas encore lu!)est toujours aussi bien menée. C'est à se demander pourquoi vous êtes encore en train de me lire au lieu de courir chez votre libraire préféré pour acheter Ibicus...