Stormbreaker, tome 1 de Anthony Horowitz
(Stormbreaker)
Catégorie(s) : Enfants => 12-15 ans
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (25 719ème position).
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Un bon début de série...
Je sais qu’il existe parmi les lecteurs adultes certains pour croire qu’il est impossible, une fois devenu grand, de prendre plaisir à la lecture d’un roman jeunesse. Il en est d’autres, parmi les jeunes, à croire que les « vieux » ne peuvent pas être objectifs et pertinents dans leurs critiques de livres destinés à la jeunesse… Tout cela est-il bien raisonnable ? En fait, les catégorisations type enfant, jeunesse, adulte, femme, homme… quand il s’agit de lecture, ne sont là que pour aider le lecteur potentiel à trouver un livre qui lui apportera du plaisir. En aucun cas, il ne s’agit de critères d’interdiction, encore moins de notions qualitatives. Un livre nous semble bon quand il nous parle, quand il est évocateur, quand il nous transcende, quand il nous bouleverse, quand l’histoire racontée nous semble destinée à nous en tout premier lieu ! C’est donc sans aucun complexe que je lis depuis longtemps des livres jeunesse et d’autres classés pour adultes, voir même pour adultes avertis !
Alex Rider est un jeune homme de 14 ans, anglais, qui vit chez son oncle, en compagnie d’une jeune étudiante américaine qui lui sert de baby-sitter, de dame de compagnie, de cuisinière, même si tous ces mots semblent décalés. En fait, elle est surtout là parce que l’oncle Ian n’est pas souvent à la maison…
Alex Rider va voir son destin prendre une nouvelle direction lorsqu’il va apprendre que son oncle est décédé dans un accident de la route, de façon banale, parce qu’il a oublié de mettre sa ceinture de sécurité… Mais cela laisse Alex très dubitatif car Ian était si pointilleux sur ces questions de sécurité qu’il pense que l’on cache quelque chose… Il veut voir de ses propres yeux la voiture de son oncle, il veut comprendre ce qui s’est passé, ce soir là dans une rue de Londres…
Quand Alex retrouve la voiture dans une casse, le pare brise a été indiscutablement transpercé par une rafale d’arme automatique. Oui, il lui faut bien reconnaître que son oncle a été assassiné ce qui est assez atypique pour un modeste employé de banque… Mais alors qui ment ? Pourquoi ?
Il ne doit pas attendre trop longtemps pour recevoir quelques éclaircissements sur la vie de son oncle… Alex découvre alors que son être le plus cher était un espion au service de sa majesté, une sorte de James Bond… et on lui propose, malgré son âge, de participer à l’enquête sur laquelle travaillait son oncle. On le fait car il y a urgence absolue… Que l’on ne peut pas faire autrement… On peut même dire, sans exagérer, que les autorités anglaises font pression sur lui. C’est contre son gré qu’il devient, à son tour, « espion » de sa très gracieuse majesté…
A partir de là, la série peut réellement commencer. Chaque roman comportera une aventure, une enquête distincte, et nous verrons, au fur et à mesure Alex Rider grandir et s’affirmer… Le passage de l’enfance à l’âge adulte mais dans des conditions fort différentes… que le commun des mortels, de manière moins magique que dans Harry Potter, mais dans un ensemble fort bien écrit et très agréable à lire malgré, reconnaissons-le, certains aspects de l’intrigue manquant de réalisme et de crédibilité… Je repense, en particulier, au harpon permettant au jeune héros de monter à bord d’un avion en train de décoller alors qu’il est encore sur une jeep sur la piste d’envol… Après tout, une scène digne de James Bond !
Mais, parlons un instant de l’intrigue de ce premier épisode des aventures d’Alex Rider. Un riche industriel se propose d’offrir à tous les collèges du royaume un nouvel ordinateur de conception révolutionnaire. Une grande conférence de presse est organisée en présence du premier ministre pour lancer l’opération…
Ian enquêtait sur cet industriel, sur ses motivations dans cette affaire relevant, apparemment, d’une action humanitaire, éducative et culturelle… mais il a été assassiné ! Pourquoi ? Alex se retrouve chez ce riche industriel. Il est invité officiellement pour tester en avant première ce matériel informatique, le Stormbreaker… Mais que va-t-il découvrir ? Sera-t-il en danger, une fois dans cette grande usine et centre de recherche ? Aura-t-il l’occasion de venger son oncle ? Comment pourra-t-il retrouver sa vie calme de jeune londonien ? Ce seront là les enjeux de cette première enquête…
Premier roman de la série, dynamique et plein de rebondissements, pas toujours crédible avec notre regard d’adulte mais très agréable à lire, avec un personnage attachant que l’on a envie de suivre dans ses prochaines aventures, même quand on est un lecteur confirmé car rapidement on oublie l’aspect jeunesse juste pris par cette intrigue somme toute bien ficelée…
L’auteur anglais, Anthony Horowitz, est bien connu des libraires, bibliothécaires et enseignants car il s’agit d’un des auteurs pour la jeunesse à succès. Il est l’auteur du Faucon Malté et de L’île du crâne, pour ne citer que deux des plus lus de ses romans… L’auteur écrit simplement, va droit au but et ce n’est pas étonnant pour un scénariste qui a beaucoup travaillé pour la télévision. On lui doit quelques adaptations des enquêtes de Hercule Poirot, quelques bons épisodes de l’inspecteur Barnaby qui ont du enchanter vos soirées…
Une excellente série romanesque pour la jeunesse (et tous les lecteurs de bonne volonté) commencée en 2000 dont le huitième épisode vient de sortir en France (juin 2010)… A lire et faire lire autour de soi !
Les éditions
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Stormbreaker [Texte imprimé] Anthony Horowitz trad. de l'anglais par Annik Le Goyat
de Horowitz, Anthony Le Goyat, Annick (Traducteur)
Hachette
ISBN : 9782012006973 ; 1,77 € ; 04/04/2001 ; 224 p. ; Broché
Les livres liés
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Souvenirs nostalgiques...
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 3 août 2010
De l'émotion, de l'action et du suspens, des aventures à la James Bond... Un bon mélange pour une bonne saga.
Par contre, je ne sais pas si je pourrais retrouver le même intérêt à lire cette saga, comme les autres destinées aux ados d'ailleurs. Vous me direz que je sors de l'adolescence et que je suis peut être mal placée pour dire ça, mais je sens que ce genre de livres n'est plus fait pour moi.
Je recherche un peu plus de profondeur dans les livres maintenant.
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