L'épouvantail de Michael Connelly
( The scarecrow)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 13 avis)
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Pervers Pépère
Douze ans après l’enquête qui les avait réunis dans Le Poète, on retrouve dans L’Epouvantail l’agent Rachel Walling, FBI, et le journaliste Jack Mc Evoy du LA Times, dont il se fait virer au début du livre.
Par bravade (ou dignité selon un vocable à la mode) il décide d’écrire THE article avant de partir et se penche sur un fait divers sordide qui se révèle vite être, ô jackpot, le nième crime d’un serial killer super malin, démoniaque et vicieux comme seuls savent l’être les serial killers américains.
Sentant vite que ses petits bras ne seront pas de taille à lutter contre la bête, Jack fait appel à Rachel qu’il a tant aimée mais dont il a détruit la carrière au FBI. Celle-ci entendra-t-elle son appel au secours ? Le méchant, qui les aura bien vite repérés, sera-t-il vaincu à la fin dans un ultime retournement de situation ? Ou pas ? Vous le saurez, et bien d’autres choses encore, en lisant l’Epouvantail, qui sent quand même un peu la routine il faut bien le dire.
Un passage intéressant, celui où le méchant (je ne vous dis pas son nom mais on le connait très vite dans l’histoire) retrouve la trace des enquêteurs grâce à Internet ; c’est foudroyant. Internet est d’ailleurs un sujet central du livre : respect de la vie privée, protection des données, réseaux de malades et de pervers, réflexions sur le journalisme à l’heure du Web… intéressant et impressionnant.
Pour le reste, du classique de chez classique dans un petit millésime, qui trouvera sa place au bord d’une piscine, à la plage, dans le train ou l’avion.
Car Connelly, même en petite forme, est un très bon artisan qui sait concocter d’agréables page-turner pour l’été.
Les éditions
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L'épouvantail [Texte imprimé], roman Michael Connelly traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin
de Connelly, Michael Pépin, Robert (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris)
ISBN : 9782020923859 ; 0,99 € ; 14/05/2010 ; 491 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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Maintenant qu'Internet fait partie de nos vies...
Critique de Vieux Chat (, Inscrit le 30 mars 2020, 46 ans) - 13 avril 2020
Aujourd’hui je vais vous présenter L’épouvantail, par Michael Connelly.
Il s’agit d’un livre policier ayant pour personnage principal le journaliste Jack McEvoy, travaillant pour le Los Angeles Times.
Le livre débute avec le licenciement de Jack et son envie de partir en écrivant un dernier article qui lui vaudrait la postérité et rendrait son départ amer pour ses chefs. Une sorte de pied-de-nez au destin et à ceux qui trouvaient son salaire trop élevé. Il reçoit alors un coup de téléphone de la mère d’un suspect, expliquant que son fils de 16 ans n’est pas le meurtrier que le Times avait décrit dans un article publié quelques jours plus tôt.
Le meurtre en question est plutôt sordide, et l’adolescent noir, membre d’un gang et habitant un quartier gangrené par les trafics de drogue semble un coupable parfait. Quant à la victime, il s’agit d’une danseuse exotique s’effeuillant pour quelques dollars dans des boites de strip-tease. Danseuse retrouvée morte dans le coffre de sa propre voiture avec une mise en scène macabre.
A l’origine, Jack McEvoy avait l’intention d’écrire un article sur la rencontre entre un meurtrier et sa victime et non pas un article réhabilitant le suspect. Pour ce faire, il ment à la mère du garçon en lui promettant de prouver son innocence, s’il le peut, afin d’obtenir l’accès aux pièces du dossier d’accusation contre le jeune adolescent.
Mais…
L'épouvantueur
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 15 février 2020
Le coupable passe un peu au second plan. On connaît très vite son identité et ses motivations ne sont guère expliquées si ce n'est dans les dernières pages et encore. C'est uniquement grâce au travail de recherche de McEvoy.
Pour autant, c'est un polar que j'ai littéralement dévoré. J'espère que ces deux-là vont conclure (j'aime beaucoup leur théorie de la balle unique). Maintenant, j'ai peur qu'il ne faille attendre encore dix ans pour savoir ça.
Simple et efficace
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 19 octobre 2012
L'atmosphère pesante est bien rendue, le méchant à sa place et rapidement, on évolue aux côtés et en même temps que Jack McEvoy pour résoudre cette histoire. De ci de là, toutefois, quelques longueurs, pas vraiment gênantes.
Connelly sait ce qui plaît, il en joue, quitte à ne pas oser la nouveauté dans sa manière de faire mais est-ce un mal ? Après tout, quand c'est relativement bien fichu, on ne va pas se plaindre, même si c'est sans grande surprise.
La traque, lente mais productive, menée contre le journaliste me paraît réussie. Un peu moins convaincue par le binôme Jack-Rachel, ceci dit.
Big brother is watching you
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 1 juillet 2012
En voici un petit : L'épouvantail.
Quelle que soit la série, grande ou petite, un Connelly n'est jamais une mauvaise surprise.
On est sur du solide. Mais ici pas de bonne surprise non plus.
Du déjà vu, déjà lu, la routine. Les lecteurs assidus pourront bientôt écrire leurs propres Connelly.
Pas de bonne surprise donc mais quelques atouts agréables comme le retour de l'agent Rachel Walling. Et du journaliste McCoy, celui du Poète.
C'est d'ailleurs un des meilleurs côtés du bouquin que de nous immerger dans la salle de rédaction du L.A. Times, même si McCoy est ici sur le point de se faire virer (réduction de la masse salariale oblige).
Avant de claquer la porte il voudrait bien finir en beauté sa carrière de journaliste affecté aux affaires criminelles avec un bel article candidat au Pulitzer : un jeune black est inculpé de l'horrible assassinat d'une danseuse topless. McCoy devine la grosse erreur et renifle la piste du vrai suspect, un tueur en série sans doute.
Et c'est parti ...
L'autre bon côté du bouquin (mais qui peut agacer aussi) c'est que le vilain épouvantail travaille dans une cyber-ferme de serveurs où il espionne ses futures victimes depuis son cloud.
Voilà les ingrédients de la recette : ambiance de bouclage journalistique, techno-serial-killer à moitié hacker et Rachel Walling.
On a déjà goûté à ce plat devenu l'ordinaire de la cantine mais ça se dévore sans faim entre deux gares TGV ou deux aéroports.
Web Epouvantail.
Critique de Lynch (Perpignan, Inscrit le 15 avril 2007, 48 ans) - 22 janvier 2012
Connelly aborde ici le thème d'internet, notamment les conséquences de celui-ci sur le monde du journalisme, mais aussi bien sûr, en tant que lieu virtuel de rencontre de tout ce que l'humanité peut avoir en elle de plus noir et enfin comme moyen d'intrusion dans les données ou la vie d'autrui.
Connelly écrit ici un bon roman policier (comme à son habitude), mais certains enchainements parfois peu crédibles voire certaines actions que l'on dirait écrites pour une adaptation cinématographique avec un suspense et une action un peu "too much" sont venu me gâcher légèrement la dernière partie du roman.
Meurtres sur le net
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 58 ans) - 25 octobre 2011
Mais en plus, ironie du sort, il doit former pendant ses 15 derniers jours Angela, sa jeune remplaçante. Piqué au vif, Jack décide de jouer le jeu et de partir en beauté sur un dernier grand article.
L’appel téléphonique de la grand-mère d’un meurtrier présumé de 16 ans, Alonzo, va le relancer sur une affaire qu’il croyait bouclée. Angela découvre que le mode opératoire du meurtre d’Alonzo permettrait d’attribuer son crime à un serial killer qui a déjà tué à Las Vegas.
C’est le début d’une poursuite haletante qui va permettre à Jack de revoir son ex-amie Rachel Walling, enquêtrice du FBI…
« L’épouvantail » fait partie de ces polars que l’on ne peut plus lâcher après avoir mis le nez dedans. Bien écrit dans le style fluide habituel de Connelly, l’intrigue est dense et sans répit, quoique pas toujours crédible.
Même si le « Le poète » est encore meilleur, ce roman est une bonne lecture qui se rappellera à vous dès que vous créerez un code d’accès sur internet…
Jack Mc Evoy
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 28 juillet 2011
Contrairement aux autres critiques, je ne me suis pas ennuyé et j'ai trouvé le roman pas mal du tout.
Héros sympa.
Problème de la presse écrite par rapport au nouveau support numérique........
Cybercriminologie, la perversion sur le net, enlèvements, fétichisme........
Nombreux thèmes récurrents de l'actualité actuelle.
Au final un roman qui se lit rapidement.
Du très bon Jack McEvoy
Critique de Lebowskijeff (paris, Inscrit le 19 mai 2009, 50 ans) - 21 juin 2011
Personnellement, j'ai trouve l’épouvantail très bon (j'ai lu tous les Connelly autant que je sache).
La fin est excellente, la dernière page magnifique.
Le Poète reste bien sûr la référence mais celui ci est dans la lignée des très bons.
N’hésitez pas, de toutes façons les polars de Connelly se lisent a la vitesse de la lumière tellement ils sont prenants.
Un peu déçu
Critique de Meusli (, Inscrit le 24 novembre 2010, 61 ans) - 31 mai 2011
Un roman policier très professionnel
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 12 mai 2011
Est-il devenu un expert du Web, ce n'est pas sûr, mais il fait comme si... et ce qu'il raconte sur les agissements des pervers de la toile devrait rendre les utilisateurs moins naïfs.
On peut reprocher des longueurs, et s'étonner des caricatures des agents du FBI. On passe pourtant un bon moment et c'est l'essentiel !
Le côté obscur du web
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 15 avril 2011
Dans cette histoire, McEvoy aura fort à faire face à un assassin qui utilise toutes les ressources disponibles du net pour assouvir ses fantasmes meurtriers.
Pas le meilleur Connelly
Critique de Thimul (Rouen, Inscrit le 3 février 2010, 60 ans) - 12 septembre 2010
On a l'impression que Michael s'est un peu reposé entre deux Harry Bosh.
Pour ma part, j'ai hâte de retrouver mon flic préféré.
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