Depuis la fenêtre de mes cinq ans
de Arlette Cousture

critiqué par Saumar, le 23 août 2010
(Montréal - 91 ans)


La note:  étoiles
L'interptétation des faits réels et imaginaires d'une petite de cinq ans
Une enfant de cinq ans découvre le monde à travers la fenêtre de son salon. Arlette Cousture renoue avec son enfance et donne la parole à Charlotte. Comme le langage est moins développé chez un enfant de cet âge, certains termes deviennent répétitifs. C’est un récit, plutôt sympathique, qui suit les saisons. Charlotte déclare aimer le printemps quand les fleurs ont peur de la neige. Elle aime l’été parce qu’elle a trouvé un agneau-mouton de laine dans sa cour et adore l’hiver parce qu’elle se croit un lutin du Père Noël. Ce n’est pas facile d’écrire dans un langage enfantin et de le tenir du début à la fin. Bravo à l'écrivaine qu'on a tant appréciée dans "Les filles de Caleb" et dans ses autres romans.

Charlotte est une petite fille bien énergique, curieuse et dotée d’une imagination surprenante. Elle vit intensément les petites joies, les chagrins et les peurs qu’elle rencontre dans ses amitiés. Puis, elle raconte la vraie grande peine qu’elle a expérimentée. La conscience de l’enfant est bien rendue.