Chevaliers d'Emeraude (Les), tome 09 : L'héritage de Danalieth
de Anne Robillard

critiqué par Zephir, le 3 septembre 2010
(Orléans - 29 ans)


La note:  étoiles
Les Dieux boivent de la Cristalline
Synopsis officiel :

Les armées impériales débarquent en force sur la côte d’Enkidiev, obligeant Wellan à diviser ses hommes pour les ralentir. Tandis qu’ils défendent le Royaume des Elfes, les Chevaliers capturent une curieuse créature bleue, ignorant ses véritables desseins.
Le nouveau Roi d’Émeraude propose à Wellan de lui procurer une des armes que Danalieth a léguées aux humains pour se protéger. C’est un marché bien difficile à refuser, puisque le grand chef cherche à augmenter ses pouvoirs depuis le début de l’invasion des hommes-insectes.
Désireux de venir en aide à son père, Dylan apprend une nouvelle façon de capter les mouvements d’énergie. Cependant, lorsqu’il s’en sert pour la première fois, il se heurte à la résistance d’une jeune fille qui changera à jamais le cours de son destin.

Contre toute attente, la prédiction d’Élund au sujet du retour d’un héros se réalise. Mais ce grand guerrier arrive-t-il trop tard ?

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On arrive au neuvième tome des chevaliers en armure verte, je suppose donc que si vous avez lu les précédents, vous avez au moins apprécié l'univers de la saga malgré ses quelques défauts (sur lesquels je ne vais pas revenir) ;-)

Et pour la première fois, ce tome s'ouvre sur une bataille, puisque le tome 8 avait laissé en suspens l'invasion au Nord-Ouest. Je trouve qu'elle est un peu trop longue et que l'auteur a des progrès à faire dans la narration des combats mais bon, au moins on rentre directement dans l'histoire.
L'intrigue aussi avance indéniablement cette fois-ci, avec entre autre l'introduction de nouveaux personnages, comme s'il n'y en avait pas assez =)
On reste toujours sur notre faim concernant le relationnel, il s'agit surtout de banales romances et le personnage d'Onyx prend beaucoup de place, même si son humour apporte un plus à la série.

Mes critiques particulières sur ce tome seront les formules recyclées totalement redondantes telles «lui aussi aurait été anéanti s'il était arrivé un malheur à X» qui résume souvent l'empathie des chevaliers... Ainsi que le début de quelques incohérences comme les rapports de force, et le chapitre 34 où on cherche le second degré.

Bref, si l'intrigue a repris du poil de la bête je ne peux me réjouir de ce tome. Si Anne Robillard laisse de côté le relationnel, multiplie les incohérences et continue son expansionnisme des personnages, la saga perdra son équilibre.
Je recommande néanmoins le tome, ne serait-ce parce qu'il serait dommage de s'arrêter maintenant.

PS : Excusez-moi pour mon écriture relâchée et les passages subjectifs, mais parler d'un tome en particulier n'est pas aisé. Et se justifier précisément sans spoiler est généralement impossible.