La cure de Framley
de Anthony Trollope

critiqué par FranBlan, le 7 septembre 2010
(Montréal, Québec - 82 ans)


La note:  étoiles
Classique, tout aussi actuel...
Ceci est le quatrième tome des Chroniques de Barsetshire (1861), d'abord publié en feuilleton à l'intérieur du Cornhill Magazine (Janvier 1860/Avril 1861), comme la plupart des romans à cette époque.
Anthony Trollope en a dit lui-même ceci, à l'intérieur de son autobiographie: " Il s'agit d'une histoire on ne peut plus Anglaise; on y retrouve un peu de chasse au renard et un peu de chasse aux relations sociales, de vertus chrétiennes et d'hypocrisies tout aussi chrétiennes...
Il n'y a pas de grand héros, ni de grand vilain; on y traite beaucoup des affaires de l'Église, mais on y traite beaucoup plus, des choses de l'amour...!" (traduction libre)
Cette citation de l'auteur définit parfaitement l'esprit qui anime les chroniques de cette série; un peu de satire, d'ironie, d'humour et une très grande tendresse respectueuse, indulgente et compréhensive envers les personnages, bons ou mauvais; aucun dogmatisme, aucun didactisme.
Dans ce volet, l'auteur nous introduit dans l'intimité d'un nouveau membre du clergé, un jeune vicaire professant dans une nouvelle paroisse que nous ne connaissions pas encore, toujours à l'intérieur du comté épiscopal de Barsetshire et toujours sous le patronage du riche propriétaire terrien de cette paroisse...
L'auteur fait aussi dans cette chronique une large part aux affaires politiques de cette période et, fait des plus réjouissant, réintroduit plusieurs personnages principaux des tomes précédents.
Je savoure ces chroniques depuis le premier volet, tel un délice!
Je ne les lis surtout pas en boucle afin de mieux m'en délecter, une à une, telle une gratification...