On l'appelait le Dahlia Noir de John Gilmore, Emmanuel Dazin (Traduction)

On l'appelait le Dahlia Noir de John Gilmore, Emmanuel Dazin (Traduction)
(Severed)

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire

Critiqué par CC.RIDER, le 10 septembre 2010 (Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (23 255ème position).
Visites : 3 712 

Enquête sur le meurtre du siècle

Le 15 janvier 1947, on découvre, dans un terrain vague d'Hollywood, le corps d'une jeune femme atrocement mutilé et coupé en deux parties au niveau de l'abdomen. C'est le crime du siècle, un meurtre barbare qui va bouleverser l'Amérique et rester longtemps inexpliqué. La victime, Beth Short, 22 ans, très belle, était surnommée « Le Dahlia Noir » en raison de sa magnifique chevelure et d'un film de l'époque. Issue d'un milieu modeste et d'une famille qui avait eu des malheurs, elle rêvait de devenir actrice de cinéma, mais n'y parvenant pas, elle vivait de petits boulots et habitait un peu partout, chez qui voulait bien l'héberger. Elle tournait la tête des hommes qui la rencontraient mais ne leur accordait que parcimonieusement ses faveurs...
Une enquête passionnante qui se lit comme un roman qu'on ne peut lâcher avant la fin. On en apprend beaucoup sur la vie de patachon de cette pauvre fille ainsi que sur l'ambiance du Los Angeles décadent de l'après-guerre. Cette histoire monstrueuse inspira à James Ellroy son célèbre roman et plus récemment amena Brian de Palma à l'adapter au cinéma. Nombreux furent ceux qui tentèrent d'élucider le mystère en lui trouvant toutes sortes d'explications tortueuses et bien loin de la vérité. Seul, ce livre définitif dévoile le cheminement tortueux de l'enquête officielle et met enfin un nom et un visage sur l'assassin du « Dahlia Noir », cette beauté fatale entraînée par ses rêves de vie facile et sa frénésie de rencontres improbables vers l'horreur absolue. Une enquête où la vérité dépasse très largement la fiction.

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Une affaire plein d'incohérences

8 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 26 novembre 2011

Hélas, il y a aussi des hommes "fatals" et à travers ce comte-rendu détaillé d'une enquête pas encore bouclée jusqu'à preuve du contraire, on découvre tout d'abord 1/ des faits vrais. 2/ une affaire qui pourrait être un crime d'Etat 3/ une enquête très longue à se mettre en marche, révélatrice de la flagrante paranoia et incompétence des officiels:

En effet Elizabeth Short n'était pas une prostituée, il s'agissait d'une jeune actrice en devenir - "qui aurait pu" n'en déplaise aux mauvaises langues de tout temps - et le fait que son corps mutilé ait été découvert non loin d'Hollywood ne laisse que suggérer de nombreuses implications, sans doute dû au monde de l'art, mais aussi liées à celui des affaires sinon des services spéciaux. (on ignore encore à ce jour qui étaient les conducteurs et propriètaires du van aperçu dans le quartier (à sa suite et pour quelle raison??) tout comme, à l'avenant, ceux de cette grosse cylindrée découverte abandonnée près de la colline de Cahuenga Hills. A méditer en dépit des circonstances glauques et assez moches.

Le tout évoquera pareillement l'histoire très fondatrice, désormais mythe et lieu commun de tout wannabe; de Peg Entwhistle, cette comédienne se croyant sans avenir, finalement au destin tragique. Une vamp de séries B parmi d'autres témoignera d'ailleurs de l' aspect tortueux et du comportement fort ambigu des autorités du strip... A lire, parcequ'il s'agit là de la V.O. et que rien ne remplace la réalité et l'idée personnelle qu'on peut s'en faire, d'autant plus que les romans plus ou moins complaisants consacrés au Black Dahlia font foison .

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