Sept jours pour une éternité (BD) : 1ère partie
de Marc Lévy, Eric Corbeyran (Scénario), Espé (Dessin)

critiqué par Shelton, le 4 octobre 2010
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
Une bande dessinée correcte, sans plus...
Ne comptez pas sur moi pour vous parler de Marc Lévy, analyser son style – ou son absence de style comme diraient certains – car je n’ai jamais lu un seul de ses romans, même pas celui qui a servi à Eric Corbeyran pour construire le scénario de cet album.

J’ai bien lu sur le site que les avis étaient très partagés sur ce roman, Sept jours pour une éternité. Partagés, cela veut bien dire que certains ont apprécié l’idée même s’ils ne reconnaissent pas à l’auteur une grande, belle et agréable plume. Mais cela peut expliquer qu’un scénariste renommé comme l’est Eric Corbeyran – plus de 200 scénarios au compteur – ait choisi de s’aventurer aux côtés du romancier populaire…

Pour ce qui est de la bande dessinée, je dois avouer que le scénario est assez solide. On ne peut pas dire qu’il est crédible, car comme chacun sait ce n’est pas pour demain de voir Dieu et Satan s’affronter dans un combat loyal… Quoi que…

Eric Corbeyran, lui, a bien l’habitude de nous promener dans ce genre d’ambiance. Nous sommes avec lui depuis déjà longtemps avec des anges blancs et noirs qui s’affrontent sans tenir compte des avis de Dieu ou du Diable…

Lucas et Zofia doivent faire triompher leur cause en moins d’une semaine. Ils portent les couleurs de leurs augustes patrons, dans notre monde contemporain. Tout est bien prévu sauf un petit détail… Ils vont tomber amoureux…

La narration graphique est très efficace et renforce abondamment le scénario qui peut sembler au premier abord un peu mièvre. Oui, ce n’est pas seulement une belle histoire d’amour, c’est aussi un combat sournois, une histoire d’action et un petit voyage à travers notre époque…

N’ayant pas lu le roman, je sais que j’attends avec une petite impatience raisonnable le second et dernier volet de l’histoire… mais je n’ai pas attrapé assez le virus pour me précipiter sur le roman qui doit bien se trouver d’occasion ici ou là…