Les anonymes de R. J. Ellory

Les anonymes de R. J. Ellory
( A simple act of violence)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Clubber14, le 19 octobre 2010 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 16 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 847ème position).
Visites : 13 012 

Ellory à l'apogée de son talent.....

Présentation de l'éditeur :

Washington. Quatre meurtres. Quatre modes opératoires identiques. Tout laisse à penser qu’un serial-killer est à l’oeuvre. Enquête presque classique pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où il découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était-elle réellement? Ce qui semblait être une banale enquête de police prend alors une ampleur toute différente, et va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain.

Mon avis :

Wow.... Juste dingue !!
J'avais adoré "Seul le silence", je m'étais délecté de "Vendetta" et bien voici que tout cela se confirme avec ce nouvel opus de Ellory.... Il y a du Ellroy dans cet homme-là, il y a du Truman Capote et du Shane Stevens dans cet homme-là, il y a du Littell dans cet homme-là !!!!!

Bref, un intense moment de lecture, j'ai lu ce livre (presque) d'une traite et j'y ai retrouvé tous les ingrédients délectables qu'un policier devrait toujours rassembler : une paire de flics intelligents, intuitifs, une enquête immensément bien ficelée puis des caractères forts, un contexte historique puissant, des rebondissements extraordinaires mais pourtant fort probables, une écriture limpide... Que dire? Qu'ajouter?

Jusqu'à la fin de ma lecture je suis resté en haleine, qui? pourquoi? comment? Mais Ellory ne se contente pas de nous balancer le nom d'un assassin comme ça à la va-vite, la vie est bien plus compliquée que ça n'est-ce pas? Il y a des alliés, des ennemis, un contexte géo-politique. Les méchants ne sont pas tous "noirs", les gentils pas tous "blancs", chacun a sa part d'ombres et de mystères, un vrai kaléidoscope de comportements et des vies décousues....

Ellory a repris dans ce roman un certain nombre de traits qui sont propres à son écriture : un retour en arrière dans l'Histoire des personnages, une "explication" des crimes par leur(s) auteur(s), une certaine confession finalement sur ce qui a motivé des faits et gestes passés pour tirer les conclusions sur la conséquence qui se déroule aujourd'hui, plusieurs dizaines d'années plus tard....

Tout au long de l'ouvrage, nous ne pouvons que nous attacher aux enquêteurs : Miller, très solitaire, Roth, père de famille, Lassiter, patron dur mais au grand coeur.... chacun a son "vécu", ses expériences et les dialogues sont archi-réalistes (procureurs, flics, juges... tous parlent leur jargon propre).

Voilà, une lecture indispensable, selon moi, aux amateurs de polars bien ficelés, sur fond de politique interne entre départements US (FBI, CIA, police, etc....) et avec comme leitmotiv de comprendre les motivations d'un tueur en série endiablé mais qui, pourtant, se révèlera plus fin que ce qu'on ne pense. A dévorer sans modération.

Ellory, il you read this topic, please go back to your writing right now.... I need to read your next book asap....;0)

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Bien ...mais

8 étoiles

Critique de Maclure (, Inscrit le 3 mai 2013, 69 ans) - 17 août 2018

Globalement j'ai eu un réel plaisir a lire ce bouquin . L'histoire est plutôt bien menée et il s'agit d'une critique acerbe sur les pratiques de la CIA et de certains gouvernants US .

Mais sur ce sujet ce qui de fait de mieux est à mon avis "La griffe du chien" de Don Winslow un pavé qui vous secoue autrement que ce bouquin sympa d'Ellory ....Un pavé qui est haletant mais qui relève aussi de la géopolitique ...D'ailleurs il me semble que les critiques sur ce site concernant ce livre sont très élogieuses.
Et une suite vient de sortir "Cartel" ...

Un Monstre

7 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 24 septembre 2016

Ellory est un écrivain que j'apprécie. Son œuvre que je préfère est "Seul le silence". Ce roman-ci m'a également plu mais dans une moindre mesure car j'y ai trouvé quelques longueurs. D'autre part, dans la première partie du livre, des récits parallèles du narrateur au sujet de l'enquête policière et le monologue du protagoniste principal (comme souvent) m'ont irrité mais l'éclairage rapide des certains points a fait que je m'y suis fait assez vite et j'ai pu me plonger dans un récit palpitant, riche en rebondissements portant sur ces meurtres à Washington, des organisations "secrètes" ou "officielles" ou un peu moins (CIA, FBI, NSA) et leurs agissements, un assassin plutôt atypique et ... un Monstre -parmi d'autres. Je conseille la lecture.

Pénible

5 étoiles

Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 2 décembre 2014

J'ai bien peur de nuancer l'enthousiasme des critiques précédentes. Je dois avouer d'abord que je ne suis pas un grand fan du polar US, Langley et Quantico ne m'ont jamais fait rêver en littérature et encore moins en séries télévisées.
J'ai trouvé ce roman particulièrement long et l'histoire politique sous jacente ne m'était pas inconnue car elle fut le sujet de nombreux reportages.
Peu de rebondissements , un dénouement que l'on voit arriver comme un camion sur un chemin communal et des personnages peu intéressants ont fait de cette lecture un moment pénible.
Je laisserai passer un peu de temps avant de lire un autre pavé de cet auteur.

La CIA au pilori

9 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 16 septembre 2013

Après avoir construit ses précédents polars autour du phénomène Mafia, c’est celui de la toute-puissance – ou du dérèglement – de la CIA qui est le thème central de ces « Anonymes ».
Volumineux ouvrage encore une fois et très consistant en terme de documentation. Une intrigue à ne pas lâcher le roman jusqu’à la fin, R.J. Ellory s’y entend pour nous faire pénétrer de plain-pied dans certains particularismes américains.
Nous sommes à Washington où vient de se produire le quatrième meurtre d’un tueur, manifestement tueur en série, qui signe ses crimes en battant sauvagement ses victimes avant de les étrangler et de les affubler d’un ruban. C’est le tueur au ruban.
Le quatrième meurtre c’est le moment de l’entrée en scène de l’inspecteur Miller. Il met rapidement en évidence qu’une des victimes, puis finalement toutes, avait une identité manifestement trafiquée. Toutes les tentatives administratives pour remonter la trace de ces victimes se heurtent à des obstacles qui laissent à penser qu’elles pourraient être des témoins sous protection judiciaire, ou équivalent. Ca sera beaucoup plus compliqué que cela et R.J. Ellory nous ramène à une période bien précise de la vie américaine durant laquelle l’interventionnisme international pour lutter contre le communisme était de mise (ne l’est-il plus à vrai dire ?).
Voilà un américain qui ne craint pas de remettre son pays et la politique de son pays en question ! Le pouvoir peut rendre fou, on le savait. R.J. Ellory nous le démontre.

« CIA, le FBI et le LAPD. Le test du lapin. Être américain doit permettre d’apprécier au mieux la saveur.
• “La CIA, le FBI et la police de Los Angeles se disputent pour savoir qui est le plus fort pour attraper les criminels. Alors le Président décide de les tester en lâchant un lapin dans la forêt…
• Les types du FBI y vont. Deux semaines de recherches, aucune piste : ils brûlent la forêt, massacrent tous ce qui bouge et ne s’excusent même pas. Ils expliquent au Président qu’il n’a eu que ce qu’il méritait.
• La police de Los Angeles se lance. Trois heures, ils ramènent un ours. Il s’est bien fait tabasser, il sort de là les mains sur la tête en criant : “D’accord, d’accord ! Je suis un lapin ! Je suis un lapin !”.
• Après le Président envoie les mecs de la CIA. Ils installent des animaux indics dans toute la forêt. Ils interrogent tous les témoins végétaux et minéraux. Trois semaines plus tard, après avoir déployé onze cents agents et dépensé 4,5 millions de dollars, ils pondent un rapport de 755 pages, avec la preuve concluante que non seulement le lapin n’existait pas, mais que cette espèce n’a jamais existé.””

Déroutant

8 étoiles

Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 20 août 2012

Troisième livre d'Ellory que je lis , peut-être celui auquel j'ai le moins accroché mais j'avoue que je m'attendais également à autre chose .

J'ai bien aimé l'inspecteur Miller et j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à une telle histoire , ce qu'il y a de bien avec Ellory c'est que ses livres , quand ils débutent , n'ont rien à voir avec leurs fins . Toujours bien écrit et agréable à lire , c'est un auteur à découvrir

Je suis pas trop fan des histoires avec la CIA , des complots etc c'est le seul hic , mais c'est tout à fait personnel . Encore un livre de lui et j'aurai lu les Ellory parus

Lu d'une seule traite

8 étoiles

Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 14 août 2012

L'histoire est originale, bien construite, les personnages sont très consistants. L'écriture est simple, percutante. Toutefois ce n'est pas un chef d’œuvre, il n'a pas de révélations incroyables sur le système politique US, mais c'est un très bon polar divertissant.

les anonymes

4 étoiles

Critique de Tars (, Inscrit le 18 mars 2012, 56 ans) - 6 juin 2012

Après deux chefs d'oeuvre que sont seul le silence et vendetta, RJ Ellory nous livre un roman de science fiction, abracadabrantesque, une enquête policière assaisonnée de vieux relents anti américains et ne manque à la fin que l'arrivée des extra terrestres pour combler le tout. Hyper décevant...

haletant et prenant

10 étoiles

Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 25 mai 2012

j'avais beaucoup entendu parler de Ellory mais n'avais jamais réellement pris le temps d'en lire un, impressionné je l'avoue par le nombre de pages. Et puis l'histoire de ce livre m'a attiré et je me suis donc lancé. Heureusement!

Quel livre!

Ce qui m'a beaucoup plu dans ce roman c'est qu'on part d'une histoire Banale pour un polar pour finalement petit à petit se retrouver au coeur d'une intrigue bien plus grosse mettant en scène tout le pouvoir politique américain. L'histoire de départ sert en fait de support à une description des complots politiques et des services secrets.

Le livre se dévore littéralement et on est suspendu aux découvertes des enquêteurs même si parfois certaines déductions sont un peu trop faciles.

Les personnages et les relations interpersonnelles sont très détaillées et participent à l'envie de suivre le déroulement de l'enquête.

Un livre à lire de toute urgence!

Quand le titre dit tout et rien...

7 étoiles

Critique de Kaftoli (Laval, Inscrit le 29 mai 2010, 59 ans) - 6 janvier 2012

Les Anonymes, version française de Simple Act of Violence... Quel est le lien, me direz-vous ? Il est dans l'angle d'approche. Le titre français nous lance sur une piste globale, qui traduit le bourbier dans lequel s'enfoncent les enquêteurs Miller et Roth: les personnages sont-ils vraiment ce qu'ils semblent être ? Qui est véritablement Catherine Sheridan ? Et John Robey ? Et le policier McCollough ? Ils portent tous un nom et un prénom, mais ceux-ci ne peuvent être qu'une couverture, formant un écran. Qui sont les véritables responsables ? Qui sont les créateurs des monstres (ou du monstre), et même quelle est la nature même de ce monstre ? Voilà autant de questions lancées au lecteur, au fil des pages. Ces questions tissent un lien avec le motif de l'anonymat. Le titre, en ce sens, est bien trouvé. En ce qui concerne le titre original, il m'apparait laisser entendre une certaine désinvolture, comme si on devait excuser l'acte violent, comme s'il n'y avait rien à voir au-delà de ce simple acte de violence, et ceci m'apparait plus troublant encore... Ce titre, à mon sens, est beaucoup plus approprié, énigmatique aussi. Le lecteur en comprendra toute la signification à la toute fin du roman, voire à la dernière ligne.
J'ai eu un peu de difficulté à adhérer à l'univers proposé par Ellory. La mise en scène de départ m'apparaissait convenue; l'histoire en parallèle du suspect no 1 m'intéressait peu... puis je me suis laissé gagner par l'intrigue, le propos, la force des personnages.
La qualité du style ? Rien de révolutionnaire. Je dirais un bon travail, bien ficelé, sans plus.
La qualité de l'intrigue ? Cela peut sembler un peu alambiqué (très même), mais le travail du romancier est de nous y faire croire, et il y arrive.
Bref, une très bonne lecture en perspective pour qui aime le genre, pour qui aime détester les manipulations du gouvernement américain (et ils sont nombreux).

bon polar

7 étoiles

Critique de Dirakkk (, Inscrit le 7 février 2011, 50 ans) - 15 mai 2011

L'histoire, si elle semble bien classique au départ (serial killer vs inspecteur rebelle) prend du corps au fur et à mesure que les pages défilent. Ellory nous replonge très pertinemment dans la lutte secrète des USA contre le communisme en Amérique centrale. Mais il n'oublie pas de nous montrer tous les aspects de cet affrontement et notamment que lorsqu'une guerre se termine, les soldats ne disparaissent pas . Pas un chef d'oeuvre mais un bon livre ....

pas captivant

3 étoiles

Critique de Dyonis (, Inscrit le 14 mars 2007, 57 ans) - 14 mars 2011

Autant j'ai adoré "Seul le silence", autant je n'ai pas aimé ce livre.
J'ai trouvé ce livre très ennuyeux, et n'a pas réussi à me captiver.
Même si le style est parfait, on a du mal à plonger dans l'histoire, et à vrai dire... j'ai dû abandonner la plongée !

hum...

5 étoiles

Critique de Kafooo34 (, Inscrit le 20 janvier 2010, 43 ans) - 25 février 2011

Et bien pour ma part j'ai adoré "vendetta", mais là franchement, j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dedans, je suis allé jusqu'au bout et j'en ressors plus délivré que satisfait.

Excellent polar...

8 étoiles

Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 14 février 2011

Il y a en fait deux récits parallèles dans ce long roman : le premier concerne l'enquête sur les crimes affreux de plusieurs femmes à Washington, le deuxième a pour thème les exactions commises par la CIA au cours des décennies précédentes.

Le premier récit (l'enquête) est précis et met en scène des policiers compétents, attachants, humains. La CIA est décrite sous ses aspects les plus noirs ( cf. Ellroy), l'intérêt découle, selon moi, des conditions dans lesquelles la "Compagnie" recrute ses éléments les plus efficaces dans les milieux les plus divers. Le récit des exactions est particulièrement noir et sans nuances.

Quoi qu'il en soit, on passe un bon moment, malgré quelques longueurs...

Un polar qui place la barre très haut

9 étoiles

Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 9 janvier 2011

Au début, on est forcément sceptique. Hoho, qui c'est ce type qu'on compare à Littell en 4ème de couv' ? Encore une comparaison à la vend-vite, voyons voir un peu ça.

120 pages plus tard, nous voilà faits comme des rats. Voilà un bouquin avec une intrigue vertigineuse, une construction magistrale, des phrases somptueuses, des dialogues au cordeau, même lorsqu'ils sont développés sur plusieurs pages.

L'histoire se passe à Washington, qui devient un personnage à part entière avec ses quartiers, sa géométrie, ses populations, son organisation, sa bureaucratie gigantesque et glaçante. Les personnages que l'on y croise, de façon plus ou moins brève, ont une identité complexe, attachante, fuyante.

Et puis, il y a ces deux flics, si proches, si dissemblables, terriblement humains. Ce livre sonne vrai de bout en bout, ce qui n'est pas une mince qualité. On peut être une grand fan du commissaire Adamsberg, en attendant, ici, ce n'est pas dans une pelletée de nuages que se trouve la solution.

Car plus on avance, plus les solutions leur glissent entre les doigts, à ces deux inspecteurs qui n'en peuvent plus de ne pas dormir. Et l'intrigue s'épaissit encore et encore, un vrai bourbier, une totale impasse. Tôt ou tard, quelqu'un va dire stop, on ne joue plus. Mais si, en voulant arrêter de jouer, on était contraint de continuer…?

Evidemment, les pages se tournent toutes seules, et ça tombe bien, elles sont divinement soyeuses. Et une pierre, une, dans le jardin du livre numérique* Soyeuses, tout comme doit l'être la glace de la patinoire où s'entraîne Sarah, un des nombreux personnages secondaires. J'ai goûté à leur juste valeur les quelques lignes, trop rares, dédiées à ce sport âpre et magnifique qui impose un entraînement soutenu des années durant avant de ressembler à quelque chose.

Et cerise sur le gâteau, s'il en était besoin, la une illustre très joliment le titre. Ça fait tout plein de raisons de ne pas attendre la sortie poche.

(*cf. le plaidoyer de Patti Smith le 12 janvier en faveur du livre imprimé, lors de la remise du National Book Award pour "Just kids").

Encore un excellent Ellory !

8 étoiles

Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 2 janvier 2011

J'ai craqué, je n'ai pas pu attendre que ce livre sorte en poche.

RJ Ellory est décidément ma grande découverte littéraire de l'année; après avoir été totalement transporté par "Seul le silence" et enchanté par "Vendetta", je me suis donc plongé dans "Les Anonymes".
Nous sommes ici en présence d'un pur roman policier, dans lequel deux enquêteurs pataugent pour essayer de démêler une série de meurtres... Bien loin des Experts et autres NCIS, l'histoire semble parfaitement réaliste car il n'y a pas ici de flic extra lucide ou génial qui enchaîne les découvertes tambour battant... En fait de police, nous avons juste une équipe qui se trompe, ne prend pas toujours les bonnes décisions, hésite... Bref, une enquête qui semble bien plus proche de la réalité que ce que l'on nous sert le plus fréquemment dans ce genre.

Faisant fi du manichéisme, Ellory nous dresse une série de personnages en demi-teintes, tout en nuances, parfois un peu agaçants même. L'histoire quant à elle est solide et tient carrément la route. J'aurais toutefois aimé rentrer plus dans les détails de la trame politique, qui est assez terrifiante et qui fait la grande force de ce livre.

Le suspense est tendu tout au long du récit et le style est toujours aussi brillant (merci la traduction)... Une vraie réussite du genre !

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