L'Aurore des bien-aimés
de Louis Gardel

critiqué par Tistou, le 19 novembre 2010
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Curiosité byzantine
Roman historique portant sur l’époque du règne de Soliman, empereur Ottoman, au XVIème siècle, qui règna une trentaine d’années. Le héros serait presque plutôt Ibrahim, esclave grec, du même âge que Soliman, circoncis au cours de la même cérémonie et que Soliman va souhaiter conserver au plus proche de lui, toujours, au point de finir par en faire son Grand Vizir. Donc, Ibrahim héros, avec également Soliman et sa femme, Hürrem, en acteurs principaux.
L‘histoire nous est contée aux trois angles de ce triangle de pouvoir ; l’ascension au pouvoir de Soliman, l’ascension parallèle d’Ibrahim, et la sultane en troisième angle du triangle.
L’ascension au pouvoir, cela dit ne se réalise pas toute seule. Tuer pour ne pas être tué. Tuer pour aller plus haut, au plus haut. Tuer jusqu’aux membres de sa famille, qui peuvent plus que d’autres prendre votre place. Tuer pour rester au sommet. « Byzantineries », Soliman n’est pas toujours Magnifique !
Il y a des amitiés indestructibles, des amours tout pareils, des atrocités byzantines … C’est agréablement écrit mais mon attention n’a pas été totalement captée.
Ca n’a pas la puissance évocatrice d’un « Mémoires d’Hadrien » yourcenarien, ça n’est pas non plus la gentille histoire racontée pour l’édification des masses, un peu entre deux eaux. Pas indispensable non plus.