Les personnages représentent ce qui n'existe pas, la perfection!
Alors je ne dirais pas que ce livre est nul ou même qu'il est bien
Il n'est rien de cela
Je l'ai étudié et voici ce qui m'a saoulé (le plus gros)
L'âme soeur: ah la fameuse âme soeur, qui doit selon certains exister dans la vraie vie et qui dans cette série se trouve partout. Oui, les héros (pas tous) voient une personne pour la première fois et il s'agit de leur âme soeur.
Les héros: des personnages parfaits dans des corps parfaits, que des qualités, aucun défaut qui puisse rajouter un peu de piments (non non c'est trop de boulot j'avais oublié)
Et l'histoire est lente, mais que c'est lent.
Heureusement qu'il y a les héritiers d'enkidiev pour rattraper cette histoire..... je plaisante la suite est encore pire.
Je me permets de mettre 2 étoiles car il s'agit de la première série fantasy que j'ai lu.

J'ai lu cette série du début à la fin. Je n'ai pas aimé vraiment et le recul ne fait qu'empirer ma vision de l'oeuvre. Ce livre final est selon moi le comble du ridicule. Après nous avoir abreuvés à n'en plus finir d'histoires d'âmes soeur à n'en plus finir, Anne Robillard nous arrive avec une fin qui me fait honte d'avoir lu cette série insipide et sans saveur.

Un des points qui m'a le plus agacé c'est le comportement des personnages masculins. Ils agissent comme des vrais moumounes!! Les hommes ne pensent pas comme ça. On voit que c'est une femme qui met des pensées de femme à un homme.

La magie peut marcher avec les adolescents ou ceux qui ne lisent pas énormément mais elle ne fonctionne pas avec des grands lecteurs ou des vrais amateurs de fantasy.

Premièrement, à l'instar de LysTigré, je vais faire un petit commentaire sur la critique de Martin 1.
Ok ce livre n'est pas parfait. Ok, il ne t'a pas plu. Mais peut-être parce que tu es trop terre-à-terre mon cher ?
NON ? Nous sommes dans une série d'héroic-fantasy, donc I-R-R-E-E-L-L-E. Normal. Le style n'est pas DEPLORABLE, c'est seulement qu'il ne te plait pas. Les dialogues ? Les histoires d'amour ? ça ne sert à rien de tout critiquer, si ça ne te plait pas, ne le lis pas, et puis basta !

Bon, revenons à nos moutons.
J'ai beaucoup aimé ce livre et la série en général.
Je me suis attachée aux personnages, j'ai ri, pleuré avec eux.
Le seul point noir est la fin. Je m'attendais à quelque chose de plus grandiose (ça fait quand même 11 tomes qu'on attend ça ^^) mais elle est bien quand même.

Merci à Anne Robillard.
J'aime les chevaliers d'émeraude.
Alors à tous, Courage, Honneur et Justice !

Permettez-moi d'abord de faire une parenthèse sur le commentaire de Martin1.
Il est clair que tu n'as pas compris l'histoire de cette saga. Tu dis qu'ils sont de "beaux jeunes hommes, intelligents, créatifs, hardis, courageux" etc. Mais justement, c'est là le rôle d'un Chevalier d'Émeraude ! Ce n'est pas n'importe quel paysan venu, c'est un homme ou une femme qui doit avoir des vertus magiques, être intelligent, doué, loyal, en bref, comme le dit clairement le serment : Courage, Honneur, Justice ! Alors oui, ils pleurent la perte d'un de leur frère ou de leur sœur d'arme au combat, car, n'ayant pas connu de vraies familles (comme ils partent très petits faire leur formation), ils tiennent beaucoup aux autres chevaliers (ils ont grandi ensemble, étaient même pour certains les écuyers d'autres). Deuxièmement, une chose qui m'a fait bondir sur mon fauteuil : le style d'écriture d'Anne Robillard n'est absolument PAS déplorable. Certes, il y a beaucoup de descriptif, mais le livre n'aurait certainement pas été publié s'il était minable, pas vrai ? En plus, il y a beaucoup de détails, ce qui permet justement de pouvoir imaginer les scènes. Pour ce qui est des batailles, les hommes-insectes sont des esclaves envoyés comme ça sur les plages d'Enkidiev, alors que les Chevaliers d'Émeraude ont une grande éducation militaires derrière eux ! Et je signale également que les guerriers insectes (les plus évolués) ont donné du fil à retordre aux chevaliers (allez battre un ennemi en leur coupant l'avant-bras !). Pour ce qui de ta remarque : "il n'y a que dans les rêves qu'une avoue ses sentiments, comme ça, direct à un garçon, après une minute de conversation", je signale quand même qu'on est dans de l'heroic fantasy, ce qui est donc totalement différent de la réalité ! Pour les couples, peut-être qu'il y en a UN PEU trop, mais préférez-vous un roman où les héros sont tous des garçons, bourrins comme pas deux, qui se tapent dessus avec des bâtons à longueur de journée ? Voilà pourquoi, justement, on ajoute du romantisme aux romans...Et je crois bien qu'il est parfaitement impossible qu'Anne Robillard se soit perdue dans les personnages car (juste comme ça, hein)...c'est quand même elle qui les a créés.
Passons à mon commentaire... oh, mais dis-donc, je n'ai plus rien à dire moi ! Donc, en gros, vous savez maintenant, ce que je pense des Chevaliers d'Émeraude, comme beaucoup d'autres gens...
Et je ne vois pas pourquoi vous ne publierez pas ma critique, car je dis ce que je pense de la saga sans aucune insulte envers Martin1 (au plaisir de revoir tes critiques pour que nous puissions débattre)

C'est une saga géniale, mis à part le scénario insipide, les personnages insignifiants, des dialogues ridicules, une intrigue tirée par les cheveux.

1_ les allusions au monde actuel
J'ai remarqué au tome 12 une allusion à la gestation pour autrui et une autre allusion à l'avortement. ça m'a un peu gêné mais ce n'est pas le plus énervant dans le livre.

2_ Les rôles des personnages
Cette histoire avec Abnar qui tombe amoureux, c'est n'importe quoi ! Abnar, c'est le conseiller de l'armée, il est censé diriger les chevaliers, leur imposer une tactique militaire judicieuse, ou leur proposer une solution aux problèmes. Dans l'histoire, il faut savoir discerner les personnages que l'on peut embarquer dans une histoire d'amour (ceux qui sont jeunes, qui ont un complexe, qui sont timides, qui sont importants dans l'histoire) et ceux que l'on ne peut pas, car ce n'est pas leur rôle dans l'histoire.
De toute façon, pas étonnant qu'elle n'a pas respecté les rôles des personnages, l'auteur, elle s'est perdue parmi eux (il y en a beaucoup trop).

3_ Les doublets
C'est une obsession chez Anne Robillard elle veut que TOUT LE MONDE se trouve un petit copain ! Il y a plein de couples inutiles : Jahonne-Morrisson, Abnar-Myrialuna, Dylan-Dinath (deux enfants, et c'est le grand amour), Nogait-Amayelle, et j'en passe. Vous enlevez tous ces mamours casse-pieds, le livre fait dix pages.

4_ Les batailles.
J'avoue que le coup de la bataille, c'est la meilleure. Une quarantaine d'hommes-insectes se font descendre, et dans l'autre camp, un seul chevalier est bravement tombé au combat. Et là, c'est le grand drame, on fait toute une cérémonie, on arrête la bataille juste pour lui, on fait le deuil pendant toute une journée, tout le monde pleure, ok, snif, ouin, beuh, on a compris.

5_ Les caractères des personnages.
Vous imaginez, deux cents chevaliers, tous identiques. Tous savent obéir aux ordres, en même temps ils sont tous téméraires. Ce sont tous de beaux jeunes hommes, intelligents, créatifs, hardis, courageux, parfois timides devant les femmes, se laissant souvent embrasser. Tous sont prêts à tout pour sauver leur belle, leur maison, leur royaume, des inconnus en danger, le continent, leurs frères d'armes. Tous ont simplement un défaut sans être vraiment un défaut, du style ils sont un peu trop téméraires, ou ils ne savent pas parler aux femmes, ou ils sont trop "durs avec eux-mêmes", ou ils sont trop ambitieux, etc.
Les femmes sont toutes très intelligentes, belles, prêtes à prendre les armes s'il le faut, éperdument amoureuses de leur époux, les taquinant sans cesse ou pleurant leurs défunts maris pendant une semaine et se remariant aussitôt après. Elles sont celles qui redressent leurs maris quand ceux-ci faiblissent. Tu as remarqué, il n'y a AUCUNE FEMME MECHANTE DANS LE LIVRE ! Aucune n'est laide non plus ! Quel irréalisme !
Les enfants sont tous des fils de chevaliers, qui ont hâte de devenir comme leurs parents, un peu turbulents mais courageux, et ils finiront par aider les chevaliers. Les parents les engueulent souvent mais les aiment beaucoup quand même.
Voilà le schéma que suivent les automates d'Anne Robillard.

6_ L'écriture.
Le style d'écriture est pitoyable, toujours le même. Aucune belle phrase, que du charabia pour nous faire croire que les chevaliers sont tous différents, des répliques maladroites sur l'amour et les sentiments. Les périphrases sont souvent trop lourdes et les verbes de parole trop souvent employés. Moi je n'ai ressenti aucune émotion quel que soit le moment dans le livre.

7_ Les dialogues.
"- Quelle est votre nature ?
- Eh bien, je suis un être qui n'aime pas les querelles et les disputes". (p. 116)
Vous ne trouvez pas que les dialogues sont déplorables ? On ne pose pas cette question à un parfait inconnu, à qui on vient de sauver la vie et dont on est tombé amoureux.
Et puis, il n'y a que dans les rêves qu'une avoue ses sentiments, comme ça, direct à un garçon, après une minute de conversation.

8_ Carte, noms propres, devise
La carte est brouillonne, mal dessinée et les noms ne sont pas terribles. Pour ce qui est de la liste interminable de chevaliers juste après, il est évident que l'auteur a dû se casser la tête à trouver tous les noms. Elle n'aurait pas dû se donner tant de mal.
Enfin, la devise : "Courage, Honneur et Justice". Ce sont trois noms parmi d'autres dans le champ lexical de la bravoure, elle aurait dû dénicher quelque chose de plus original, à mon goût. A titre de comparaison : "CHRISTUS Vincit CHRISTUS Regnat CHRISTUS Imperat" de certains scouts est une devise bien plus classe.

Bref, la seule chose qui pourrait intéresser quelqu'un dans ce livre, c'est quelques blagues plutôt drôles, auxquelles je dédie mon unique étoile. Cependant, je l'ai coupée en deux, à cause d'une grosse faute de syntaxe à la page 329, au milieu du deuxième paragraphe.