Léviathan
de Scott Westerfeld

critiqué par Sanchan, le 1 décembre 2010
( - 41 ans)


La note:  étoiles
Sur fond de guerre
Et voilà le retour de Scott Westerfeld pour une nouvelle saga.

L'histoire débute en 1914 avec l'assassinat de l'archiduc d'Autriche par des Serbes, ce qui met le feu aux poudres et déclenche la guerre dans l'ensemble de l'Europe. Alek, fils du couple impérial pacifiste, se retrouve à fuir son pays pour se cacher des ennemis dans l'espoir de monter un jour -vivant- sur le trône. Il est amené à rencontrer un jeune militaire de l'armée britannique, qui se trouve cacher un bien lourd secret. Au delà de la guerre qui fait rage, et des rivalités qui opposent Britanniques et Autrichiens, les deux héros vont s'allier pour une mission bien étrange.

Voilà. Une trame historique. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes chez Scott Westerfeld, donc il y a de la SF bien entendu. Aahh, vous pensiez être déçu par l'absence de science fiction dans ce roman? Que nenni.
Cette guerre oppose en effet les Clankers aux Darwinistes. Les premiers sont adeptes des machines et ont construit des instruments de guerre ingénieux et mécaniques. Les seconds adeptes de la biologie, utilisent les modifications génétiques pour créer des êtres au delà de l'imaginable qu'il utilisent à la place des machines mécaniques. Le monde a beau nous être connu par bien des aspects, Scott Westerfeld l'a totalement remanié pour en faire un univers fantastique. Méduse volante, baleine volante, machines mécaniques à formes animales...

Comme d'habitude Scott Westerfeld use de son écriture sobre et simple pour faire naître en peu de mots un univers imaginaire qui prend forme -aidé notamment par les illustrations de Keith Thompson-. L'histoire est haletante, pleine de rebondissements. Un premier opus pour cette nouvelle trilogie qui laisse espérer encore du bon Westerfeld.


Le meilleur de l'auteur depuis Uglies
Plutôt mitigée 7 étoiles

Le livre alterne deux points de vue; celui de Deryn, une jeune aspirante qui se travestit pour pouvoir accéder à l'Air Service et celui de Alek, que le lien de parenté avec l'empereur oblige à fuir.
Je ne sais pas pourquoi la partie de Deryn m'a semblé ennuyante alors que j'ai dévoré celle d'Alek.
J'imagine que d'autres ont eu moins de soucis à accrocher à l'héroïne. C'est sans doute dû au fait que le livre que je venais de finir présentait également une jeune fille qui se déguisait en garçon.
La deuxième partie de l'histoire est plus attrayante, elle rassemble les deux héros et confronte leurs points de vue.
Un simple détail m'a gênée; la manière dont Alek dilapide ce qu'il possède. D'accord, ça sert à l'histoire. Mais un tel gaspillage, même virtuel me dérange.
Le livre m'a semblé plus léger que "Uglies". Je pense que, même si l'auteur persiste à essayer de faire réfléchir les jeunes sur la société actuelle, il va moins loin dans la réflexion. Ou peut-être est-ce à nouveau moi qui ne suis pas sur la longueur d'ondes de l'auteur...

Fleur-de-lyss - - 29 ans - 20 septembre 2011


passionnant ! 9 étoiles

J'ai tout simplement dévoré ce livre . J'ai pourtant 21 ans et je me doute que l'auteur ait plutôt visé pour de jeunes ados!
Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant ce roman et je pense que je vais lire ses précédents ouvrage tant j'aime le style de son écriture. J'attends la suite avec impatience en espérant ne pas être déçue du voyage .

L'opposition de deux idées philosophique est très bien exploitée et surtout très intéressante. Une manière originale de nous faire réfléchir sur le monde qui nous entoure et les transformations que peuvent faire les hommes sur la nature et la biologie.

Cameleone07 - - 34 ans - 2 mai 2011


Une agréable surprise 7 étoiles

C'est un peu par hasard que ce bouquin est arrivé entre mes mains (à 43 ans je suis bien loin du public visé) et j'avoue avoir eu quelques a priori négatifs avant de commencer la lecture... Mais finalement je me suis rapidement pris au jeu et j'ai pris un réel plaisir à lire les aventures de Dylan et d'Alek.
Vivement la suite...

Amnezik - Noumea - 57 ans - 8 janvier 2011