Le navire poursuit sa route
de Nordahl Grieg

critiqué par Yeaker, le 8 décembre 2010
(Blace (69) - 51 ans)


La note:  étoiles
Benjamin monte à bord, il a 19 ans et c'est son premier départ
Dans une lettre, reprise en partie en quatrième de couverture, Malcolm Lowry dit à Grieg que "La majeure partie d'Ultramarine n'est que paraphrase, plagiat ou pastiche de votre œuvre".

Grieg, lui même marin et aventurier, raconte dans ce roman de 1924 le départ d'un jeune homme qui s'embarque sur le cargo "le mignon". Encore innocent, il apprendra la vie rude du matelot et la fragilité d'une vie humaine. Entre camaraderies et drames le bateau, lui, poursuit inexorablement sa route.

"Adieu Narvik, bonne chance", lance-t-il, car il faut toujours souhaiter bonne chance, et l'autre lui fait des signes d'adieu. Mais au fond du cœur il murmure : Insensé! La chance ça n'existe pas! Il n'y a que des espoirs et des déceptions, et, entre les deux, rien.

Il y a quelques petits éditeurs de qualité qui proposent toujours le meilleur, Les Fondeurs de Briques sont de ceux-là.

Bonne lecture.