Cécile est morte de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers
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une enquête personnelle de Maigret
Cécile, jeune femme habitant avec sa tante, vient tous les jours et demande à voir le commissaire Maigret au sujet de choses étranges, elle s'aperçoit que des objets changent de place mystérieusement pendant la nuit, mais Maigret ne prend pas cette affaire au sérieux et il a une affaire plus importante à élucider. Quand la tante de Cécile, riche propriétaire mais avare au point de refuser tout secours financier à sa famille, est retrouvée morte étranglée et que le corps de Cécile est retrouvé dans un casier à la P.J. même, Maigret comprend qu'il a affaire à quelque choser de plus sérieux qu'un simple déplacement d'objet, il doit aussi faire face à sa propre culpabilité pour n'avoir pas pu prévoir et éviter le crime.
Comme dans tout les Maigret, les protagonistes sont plus importants que l'intrigue policière, même si celle-ci est bien ficelée et l'on ne connait la vérité que lors des dernières pages. Un point intéressant, c'est le fait que Maigret culpabilise et qu'il laissera tomber ses autres affaires pour élucider la mort de Cécile.
Un bon Simenon une fois de plus.
Les éditions
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Cécile est morte [Texte imprimé], une enquête du commissaire Maigret Georges Simenon
de Simenon, Georges
Gallimard / Folio. Policier
ISBN : 9782070399574 ; 6,90 € ; 18/06/2009 ; 203 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (4)
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Le portrait de Maigret…
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 2 novembre 2020
Depuis six mois, le commissaire Maigret reçoit à son bureau du Quai des Orfèvres, la visite de Cécile Pardon. La jeune femme se plaint de visites nocturnes et d’objets déplacés dans l’appartement où elle vit, à Bourg-la-Reine, (quartier de la Bastille), avec sa tante, veuve et infirme, Juliette Boynet, à laquelle elle tient lieu de servante et de garde-malade. A plusieurs reprises, l’immeuble a été surveillé, mais la police n’a rien découvert de suspect.
Le 7 octobre, Cécile Pardon est là, dans l’aquarium de la P.J., attendant que Maigret veuille bien la recevoir une nouvelle fois. Lorsque le commissaire se décide enfin à l’entendre, elle a disparu en lui laissant un message inquiétant : Un drame affreux a eu lieu.
Ce retour de Jules à travers cette âpre enquête, permet à Georges de ciseler davantage sa personnalité, qui peut apparaitre à la vue de ses collaborateurs, voire même à sa femme quelque brute de décoffrage.
Une réussite.
Obscur, vous avez dit obscur ?
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 6 avril 2016
Simenon, ce vieux briscard bourré de talent qui connaissait son affaire, a surtout l'air dans ce roman de s'adresser aux néophytes des Maigret. De même il en rajoute dans les clichés de base et également dans le sordide, ce qui fait qu'en définitive son récit s'éparpille dans des lieux que le lecteur ne comprend pas clairement...
Bref on a surtout l'impression de lire l'oeuvre bavarde d'un clone, puisque ce livre est en résumé un fade pulp qui aurait très bien pu avoir été édité de nos jours. La rançon du succès sans doute !
De même, j'aurais bien aimé savoir ce qu'il est vraiment arrivé à Cécile et les explications diverses un peu moins nombreuses et plus claires.
Un classique ? Un classique !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 3 novembre 2013
Jusqu’au jour où l’on retrouve Cécile, étranglée, dans une salle oubliée du commissariat. Ensuite, c’est la veuve Boynet que l’on retrouve, elle aussi étranglée. Vous l’avez compris, voici l’occasion de faire la connaissance de curieux personnages : Gérard pardon, le frère de Cécile, madame « Sauf-votre-respect «, concierge, Charles Dandurand, ex-juriste rayé du barreau et ami de Mme Boynet, la famille Siveschi, des Hongrois et leur deux filles Nouchi et Potsi qui traînent dans les couloirs, dans les escaliers (et ailleurs), etc… Ah oui ! Il y a 800 cent mille francs qui devraient être quelque part dans l’appartement… Maigret mène l’enquête, tambour battant, avec rebondissements, coups de théâtre et tutti quanti… Ça va chauffer !
Un classique ? Un classique !
Extraits :
- Il arrivait à Maigret de hausser les épaules quand on s’émerveillait devant lui de la résignation des humbles, des malades, des infirmes, des milliers d’êtres qui vivent comme reclus, sans horizon, dans une alvéole de la grande ville ; il savait par expérience que la bête humaine s’accommode de n’importe quel nid, du moment qu’elle peut le remplir de sa chaleur, de son odeur, de ses habitudes.
- Il était terne, peu appétissant, à la façon des célibataires d’un certain âge et l’appartement, lui aussi, sentait le vieux solitaire, la pipe refroidie, le linge douteux.
Attente fatale...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 2 mars 2012
Pour moi un des meilleurs « Maigret », un roman qui se dévore d’une traite. Simenon au sommet de son art. Une ambiance pesante et lourde, comme le remords de Maigret… Cinq étoiles pour le maître !
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