Les créatures d'Hypnos
de Maurice Limat

critiqué par CC.RIDER, le 26 décembre 2010
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Dieu a peut-être rêvé le monde...
Ian Forestier, jeune stewart de l'espace est contacté par les Willeck, un couple de savants qui a mis au point un appareil capable de libérer l'énergie et les images produites par les rêves : l'Hypnotron. Ils espèrent parvenir à communiquer et même à voyager à condition de disposer d'un individu suffisamment sensible. Ian se prend tellement au jeu qu'il parvient dès le premier essai à faire apparaître quelques monstres qui s'en prennent au professeur Willeck, kidnappent Ian et le couple, s'emparent de l'Hypnotron et réussissent à monter à bord d'une navette de l'espace. Le voyage se transforme en carnage. L'inspecteur Robin Muscat parviendra-t-il à récupérer les trois malheureux et à venir à bout des entités monstrueuses réfugiées sur un lointain astéroïde ?
Publié pour la première fois en 1963 et récemment réédité avec une nouvelle suite, ce roman de science-fiction tendance « pur » space opera comporte bien entendu son lot de vols spatiaux et de combats homériques à l'arme laser de dernière génération ainsi que ses combats contre de bien vilains extra-terrestres. Cela se lit bien et n'a pas trop vieilli. Le plus grand intérêt réside dans les plongées dans le subconscient de Ian et dans l'exploitation des ressources infinies de l'onirisme. « Dieu seul a la faculté et le droit de créer. A l'homme, il n'est jamais resté et ne restera que le rêve. 
Ce qui n'est finalement pas si mal que ça. Car, après tout qui sait ? A l'origine, Dieu lui-même a peut-être rêvé le monde.» conclut Limat avec philosophie.