L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy
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Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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et le lecteur qui cherchait le repos
Entre deux lectures consécutives du Capital ou de la Recherche, Douglas Kennedy est là pour vous distraire et ce n’est pas rien. Comment Monsieur Tout-le-monde (mais riche, mais américain, mais dénué de tout sens social, encore que tout cela soit un peu tautologique, non ?) va-t-il négocier un événement qui fait basculer sa vie ? Et quel événement ! Il tue son rival amoureux et prend son identité ! On trouve quelques notes assez poignantes sur les aspects sordides de l'ascension sociale aux USA (y a-t-il, aux USA ou ailleurs, des aspects non sordides de l'ascension sociale ? Je le laisse à votre appréciation) et surtout une description très désabusée de ces promesses que, jeunes, nous faisons à nous-mêmes et aux autres et que nous bafouons ensuite allègrement tout au long de notre vie. A 20 ans, on tutoie assez aisément les muses (et l'on fait des vers), plus tard, on vouvoie son patron (et l'on fait du fric). C'est triste et comique à la fois, donc intéressant, cette description de l'écart entre les rêves de l’adolescence et les réalités de l'âge adulte. Mais en dehors de ces échappées-là, on est plutôt dans le roman d'aventure, assez prenant ma foi. D'ailleurs, sur la 4e de couverture, Martine Laval, critique à « Télérama » nous tuyaute : « Douglas Kennedy bouillonne de talent, sa narration est haletante, sa construction sans faille ». Martine Laval ne bouillonne pas tellement mais c’est vrai que la narration fonctionne bien. Les critiques « non libres » ont le sens de la formule creuse et sans faille.
Les éditions
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L'homme qui voulait vivre sa vie [Texte imprimé] Douglas Kennedy trad. de l'américain par Bernard Cohen
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266087988 ; 7,60 € ; 03/06/2004 ; 497 p. ; Poche -
L'homme qui voulait vivre sa vie
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266194600 ; 7,95 € ; 21/10/2010 ; 496 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (48)
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Reboot
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 4 octobre 2016
Ce roman est difficile à lâcher même si parfois j'ai eu du mal à y croire et si j'ai trouvé l'épilogue un cran en dessous du reste.
Kennedy, encore !
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 15 mars 2016
L'écriture de DK est subtile et est adaptée au contenu. Le ton est dramatique, léger, paranoïaque, humoristique, précis, passionné suivant les évènements que Bradford traverse. Au final, il réussira tout de même à vivre une vie, peut-être pas celle dont il a rêvé mais il ne s'en tire pas trop mal. Un bon roman qui donne envie de suivre encore Douglas Kennedy, ce talentueux écrivain !
Mon premier Douglas Kennedy (mais pas le dernier...)
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 6 août 2014
D.Kennedy, l'homme qui savait raconter des histoires
Critique de Lison (, Inscrite le 6 février 2014, 74 ans) - 10 mai 2014
On aurait pu rester dubitatif devant cette histoire de changement d’identité où les circonstances servent admirablement les desseins de Ben Bradford. Mais non, ça marche : Douglas Kennedy nous livre un récit passionnant auquel j’ai tout à fait adhéré grâce peut-être à une certaine simplicité dans la narration, sans procédés faciles, ni effets trop appuyés. Tout juste pourrais-je reprocher à cette lecture l’étalage un peu indigeste de connaissances techniques sur différents sujets…
Ce roman n’est sans doute pas de la «grande littérature», mais peu importe : ce qui compte, c’est le plaisir passé en sa compagnie.
ça valait le coup d'attendre
Critique de Alice-chx (Chamonix, Inscrite le 16 juin 2010, 34 ans) - 16 avril 2014
J'adore comment Kennedy arrive à nous faire voir les paysages, moi qui ne suis jamais allée aux Etats-Unis, je m'y suis projetée avec une telle facilité grâce aux magnifiques descriptions. Et je ne parle pas des photos, j'ai toute une galerie de splendides clichés dans ma tête.
Petit bémol pour la fin, j'ai également moins aimé, ça va trop vite, trop bien, trop....
3.5 car un peu long au démarrage et petite fin qui laisse sur sa faim mais à part ça, c'est beau!
Une belle surprise
Critique de Pomponette13 (, Inscrite le 4 décembre 2013, 32 ans) - 10 décembre 2013
Et là, quelle surprise ! Je trouve le style qui m'avait fait chavirer dans ce livre, prenant et vraiment bien ficelé. Une bonne intrigue, qui nous renvoie à une question que tout le monde s'est posé un jour : si nous devions recommencer notre vie, comment le ferions nous ?
Un roman haletant, avec un Ben attachant.
Une réconciliation avec ce brillant auteur américain.
Tout est possible
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 23 octobre 2013
Sur le fond de l'histoire, on peut s'identifier au héros, qui n'a jamais rêvé de changer de vie et de tout recommencer ?
On peut se rendre compte également que le bonheur ne passe pas forcement par la réussite sociale. On peut "avoir réussi sa vie" sans être heureux. Mais alors est-ce vraiment une vie réussie ?
Un livre agréable à lire et dans lequel on ne s'ennuie pas.
comme du Hitchcock
Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 30 juin 2013
En effet, le début est très descriptif, et s'attache à décrire avec la précision d'un Stephen King (le roi de la description) la vie de banlieusard du héros.
De ce fait, je m'ennuyais un peu au début et pensais que les 500 pages n'allaient être qu'une description du rêve américain.
J'ai donc décidé de laisser sa chance au bouquin, et heureusement passé les 80 premières pages, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues. J'ai alors dévoré le livre en 2 jours!
Un suspense digne des meilleurs Hitchcock sans temps mort, où l'on ressent la paranoïa du héros.
Donc une très bonne lecture, une fois passé le long début descriptif.
Un grand auteur ce DK!
MONTANA
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 28 juin 2012
Passionnant, bonne ambiance du Montana sauvage et de ses petites villes américaines.
L'univers de la photographie est lui aussi très bien retranscrit.
C'est mon second roman de Kennedy, après "Cul-de-sac", et je ne suis pas près de m’arrêter là.
J'ai lu aussi ses deux reportages/voyages, mais je n'ai pas accroché.
De la nature humaine
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 20 mars 2012
La deuxième partie par contre, à partir de son installation dans les Rocheuses, tourne un peu (trop) au rêve éveillé et des raccourcis sont plus que dérangeants. La fin sauve cette deuxième moitié mitigée avec une happy end qui n'en est pas vraiment une... puisqu'il semble boucler une sorte de boucle matrimoniale.
chacun son karma
Critique de Valoo88 (, Inscrite le 2 mars 2012, 56 ans) - 2 mars 2012
Comme dulinois77 j'ai couru chercher tout ce que je pouvais trouver sur Douglas Kennedy après avoir lu ce roman, mais je ne suis pas d'accord avec ceux qui prétendent qu'il y a un happy end , car je crois au contraire qu'il ne vit plus sa vie à la fin , et encore moins d'accord pour dire que le film est réussi car pour ma part je trouve qu'il n'a pas saisi le sens exact du roman;
Ben Bradford est un fils d'avocat, qui devient avocat à son tour, par manque de volonté , pour plaire à son père , il a une collection d'appareils photos impressionnante, un super labo, mais ne prend jamais de photo malgré un talent incontestable. Il prend la vie de Gary Summer, qui, par ailleurs, n'avait lui aucun talent , et leur deux identités se superposent , il peut alors vivre sa vie , son rêve, ce pour quoi il est fait au départ... puis suite aux aléas de la vie il se voit contraint de prendre l'identité d'un enfant mort et finit père au foyer dans une banlieue pire que la première , c'est à dire , au regard de la société, sans existence... la boucle est bouclée.
c'est comme si son nom lui imposait sa destinée...
Je ne vois pas de happy end mais je suis sûrement la seule à avoir lu cela de cette façon, et je ne retrouve pas cette notion dans le film.
Suites aventureuses d’un crime passionnel
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 13 janvier 2012
La caractéristique commune à ces 3 ouvrages est qu’après une descente aux enfers, le héros, intelligent et tenace, finit par trouver en lui, mais grâce aussi à d’heureux hasards, les possibilités de rebond, indispensables à sa survie.
Dans le roman qui nous occupe ici, Ben Bradford, un avocat fortuné de Wall Street, tue sur un coup de colère Gary Summers l’amant de sa femme. Va-t-il se livrer ou plonger dans la clandestinité en se coupant définitivement de sa famille ?
Réponse au bout de quelque 500 pages où défilent à un rythme frénétique, divers personnages appartenant aux mondes contemporains du barreau et de l’art des Etats-Unis,
4 étoiles
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 26 décembre 2011
Ben Bradford est un modèle de réussite sociale. De la pression parentale cherchant à le détourner de ses ambitions artistiques, il a fait le moteur de son ascension vers les hautes sphères de Wall Street. Ben Bradford lutte, et pourtant, il est bien obligé de se rendre à l'évidence : "réussir", "le plus américain des verbes", le fait vomir. Ce n'est pas avec fierté qu'il pose son regard sur la somme de ses possessions, mais en détaillant chaque objet par le menu, connaissant son prix au dollar près, contraint d'admettre que sa frénésie de consommation dissimule mal un terrible besoin de se sentir exister. Sa luxueuse banlieue l'oppresse et croule sous l'épaisse couche de vernis de l'american way of life qui ternit pourtant un jour à la faveur d'une sordide histoire d'adultère. Et là, Ben Bradford commet l'irréparable. S'ensuit une fuite éperdue, l'adoption forcée d'une nouvelle identité, et la révélation d'un destin qui s'épanouit malgré lui. Kennedy frappe fort et juste, à tel point qu'il instille parfois chez son lecteur une irrépressible envie de se mettre en cavale.
Mon avis :
Un début de roman, lent, quasi plaintif, alors que le protagoniste Ben Bradford, est un de ces avocats riches. Mais à partir du moment où L'ACTION, oui celle qui déclenche tout, arrive, on découvre une lecture palpitante. Plus envie de lacher le roman. L'histoire n'est pas très morale, mais est efficace. Bonne lecture
Epoustouflant
Critique de Dublinois77 (, Inscrit le 24 septembre 2011, 39 ans) - 24 septembre 2011
Je l'ai pas lu mais dévoré !!
L' histoire est captivante, le héros est très fort psychologiquement. Il a toujours une idée en réserve.
Chaque chapitre terminé avant de commencer le suivant j'essayais de m'imaginer la suite des aventures de ce pauvre Ben.
Et au fil de ma lecture j'étais bien étonné et finalement n'étais pas déçu que l'auteur n'ait pas choisi la suite que j'aurais imaginée.
Douglas Kennedy est devenu un de mes auteurs préférés même si je reste un peu troublé par ma dernière lecture "La Femme du V" pour des raisons personnelles.
Après "L'Homme qui voulait vivre sa vie" j'ai couru chez Virgin et j'ai poursuivi par "Quitter le monde", "Rien de va plus" "La poursuite du bonheur" "Les désarrois de Ned Allen" et pour finir "La femme du V"...
il m'en reste encore quelques autres à lire mais j'ai surtout hâte d'avoir entre les mains son nouveau chef-d'oeuvre"Cet instant-là".
un roman révélateur
Critique de Polarfan (, Inscrit le 13 décembre 2010, 44 ans) - 4 janvier 2011
J'ai dû faire l'effort de continuer ma lecture, et vraiment, je ne l'ai pas regretté.
Ce livre, plus proche d'un roman d'aventures que d'un policier, est devenu très vite envoûtant. Le scénario très travaillé m'a cloué sur mon fauteuil et j'ai partagé toute une nuit les vies mouvementées de Ben Bradford. Oserai-je dire que j'ai fini par réfléchir au sens de ma propre existence?
Très bon
Critique de Peter (, Inscrit le 2 décembre 2010, 54 ans) - 5 décembre 2010
L'intrigue policière est dans l'ensemble très bonne aussi.
Un bon scénario
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 50 ans) - 4 décembre 2010
Je trouve l'idée de départ excellente, le personnage principal est attachant, mais ...
Mais je trouve que Kennedy en fait trop, ce qui alourdit sensiblement le déroulement des évènements. Comme si, pour que les spectateurs américains qui iraient voir l'adaptation de son bouquin au cinéma, soient rassasiés de rebondissements en tous genres, entre 2 poignées de pop-corn.
Alors que notre héros doit se faufiler en toute discrétion, un improbable jogger déboule ... Alors qu'il est à l'autre bout des USA, sa femme débarque au bras d'un invité au vernissage de son expo ... etc ... Pourquoi tous ces quiproquos, à mon sens inutiles ?
Le réalisateur français qui a adapté le livre a eu le bon goût de s'éloigner du récit de Kennedy sur ce point. Merci à lui.
Pour finir, je n'ai pas compris la fin du livre qui, sans la dévoiler, démontre des choix plus qu'illogiques de la part du personnage central, étant donné son parcours ...
L'idée de base est bonne, on passe un bon moment, mais des erreurs de traitement ont pour ma part gâché un peu la fête. Moyen donc.
NB : Je conseille à ceux qui n'ont pas lu le livre, de préférer la version cinéma (française bien sûr, car je ne doute pas un seul instant qu'il y aura un remake US)
Trop fort ce Ben !
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 3 décembre 2010
Mais j'essaierai un autre titre de cet auteur, peut-être que d'autres thèmes me séduiront davantage.
Thriller psychologique plein de souffle .... SUPER.
Critique de Nogui (, Inscrit le 11 juin 2010, 36 ans) - 30 novembre 2010
(soit dit en passant, le livre est beaucoup plus intéressant que le film)
On reste en haleine jusqu'au bout. Bien menée, l'histoire est captivante.
Peut-être un des meilleurs romans de Douglas Kennedy qui a l'habitude de décrire l'Amérique des WASP.
Exaltant
Critique de Zénon (PRUNOY, Inscrit le 13 novembre 2010, 61 ans) - 13 novembre 2010
A classer juste derrière "Cul de sac"
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 11 novembre 2010
Un vrai roman noir dans la lignée de son chef d'oeuvre jusqu'ici jamais égalé, « Cul de Sac ». L'intrigue est particulièrement réussie et le suspens maintenu jusqu'à la fin. Son héros, bobo riche et foncièrement égoïste, qui semble à priori assez peu intéressant, évolue au fur et à mesure des évènements et devient de plus en plus attachant. L'analyse psychologique des personnages est toujours fine et intelligente. Tous les ingrédients pour obtenir un best-seller sont présents : maîtrise des techniques narratives, précision quasi clinique, documentation fouillée (sur le monde des hommes de loi et celui des photographes de presse), professionnalisme assumé et même une certaine dose d'humour légèrement insuffisante à mon goût personnel. Une belle réussite littéraire néanmoins. Je classe ce livre qui vient d'être adapté au cinéma juste derrière « Cul de sac » et bien avant tous ceux que j'ai déjà lu de cet auteur.
Captivant
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 7 novembre 2010
Quel suspense !
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 7 novembre 2010
Qui n'a jamais rêvé de recommencer sa vie...De repartir autre part et de vivre autrement ?
Ben Bradford aurait aimé être photographe. Au lieu de réaliser son rêve d'enfant et de vivre un peu en bohème, le voici « contraint » de suivre la voie tracée par son père... Il sera et est avocat d'affaires à Wall Street... C'est l'aisance financière et l'ennui.
Comment peut on accepter d'être « enterré » dans un bureau pour exécuter des tâches déplaisantes?
L'utilité sociale laisse à désirer et chaque journée ressemble à la précédente.
Ben Bradford s'ennuie mais il n'ose pas couper la corde qui le relie au pieu... Pourtant le loup ne demeure pas dans la montagne, tout là-bas.
Le héros- qui narre son histoire- adore ses deux fils et aimerait bien que les relations avec sa femme s'améliorent.
Malheureusement, plus il essaye de rétablir les liens affectifs avec celle qu'il a tant aimée, plus il détériore les relations déjà difficiles.
Il y a là un point de non retour.
Il aurait pu faire comme d'autres, vivre une existence confortable matériellement et morne à la fois.
Le destin ou plutôt les conséquences d'un geste fatal va le conduire à vivre une nouvelle vie, sa vie.
C'est une histoire extraordinaire qui nous est contée ici et le suspense bien construit contraint le lecteur à s'attacher au héros et au livre jusqu'au dénouement final.
Comme dans un bon policier, il faut attendre la dernière page pour connaître l'issue, et quelle issue !
Ce livre sorti en 1999 vient d'être édité dans un format « poche » et surtout à un prix accessible à tout public.
Je n'ai pas encore vu le film inspiré par ce roman, je n'hésiterai pas un instant à aller le voir.
Jean-François Chalot
4 étoiles!
Critique de Auster69 (, Inscrit le 24 avril 2010, 64 ans) - 4 août 2010
Mort ET Vif !
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 5 juillet 2010
Pas de la toute grande littérature, mais quelques esquisses intéressantes sur l'"american way of life", le mythe de la réussite professionnelle et sociale, la consommation effrénée en guise de consolation, l'Amérique profonde, la toute-puissance du Dieu Dollar.....
Se lit facilement
Critique de KAROLE (, Inscrite le 9 février 2010, 49 ans) - 17 juin 2010
il est vrai que le début est un peu long on s'ennuie presque, mais après on veut savoir jusqu'où cet homme allait et pouvait aller .
Je trouve aussi un peu trop facile de disparaître et de refaire une autre vie (dans ce roman), un peu gros , mais un bon livre pas un grand livre mais pas mal .
Hitchcockien
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
happy end
Critique de Catas (la seyne sur mer, Inscrit le 28 juillet 2009, 48 ans) - 14 mars 2010
le petit bémol c'est l'happy end que je trouve un peu dommage.
Écriture et contenu...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 14 octobre 2009
Et un dénouement tout à fait absurde, en ce qui me concerne, mais un scénario somme toute assez banal, développé d'une façon efficace, palpitante et divertissante...
Mais l'histoire d'un crétin choyé par la vie et malgré tout frustré et malheureux, qui tue et s'en tire sans conséquences, n'est pas tout à fait mon type de lecture inoubliable.
En conclusion, une écriture fluide, agréable et plaisante; un contenu trivial, inconséquent, assez déplaisant et comble de l'agacement, la traduction nous impose des Américains pure laine qui s'expriment dans un français parisien. Loufoque et invraisemblable! Il existe un français universel couramment utilisé en traduction.
Redoutablement efficace
Critique de Zorrewind (, Inscrit le 7 août 2009, 57 ans) - 7 août 2009
Je suis fan
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 17 juillet 2009
Honnête
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 41 ans) - 27 juillet 2008
Excellent !...
Critique de Ircome (, Inscrit le 4 décembre 2007, 62 ans) - 25 juillet 2008
Bien à vous
top
Critique de Imani (Toulouse, Inscrite le 31 janvier 2008, 44 ans) - 12 mars 2008
ce roman se lit comme on regarde un film et c'est vraiment palpitant.
j'ai adoré.
décevant
Critique de Crosp (, Inscrit le 18 novembre 2007, 47 ans) - 18 novembre 2007
Idée très bonne.
...
mais le personnage d'avocat ayant tout réussi est ultra banal, et le rêve de devenir photographe ne m'a pas du tout, mais alors pas du tout fait décoller les fesses de mon siège. Les 5 pages de comparaison technique entre les différents appareils photos sont dignes d'un catalogue de la fnac.
Je l'ai laborieusement terminé en sautant des pages.
Bye Bye Doug.
Pourquoi pas ?
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 16 novembre 2007
Je suis partagée pour ce énième Douglas Kennedy que je lis. Il faut rentrer dans le jeu. Si on y arrive, on prend du plaisir et comme dans tous ses romans, on se laisse happer malgré soi par le suspens et le stress que déclenchent son écriture.
La deuxième partie du bouquin vaut son pesant de cacahuètes... La fin n'est pas en accord avec l'invraisemblable vie de ce garçon ! Si on est logique, le roman devrait finir en étincelles, dans un grand fracas, pas comme ça en tout cas...
Mais c'est toujours plaisant, garanti détente et anti-soucis quotidiens. Ca fait vraiment du bien.
Magnifique
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 12 octobre 2007
Prenant
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 10 mai 2007
Troublant... rien d'autre à dire
Critique de Mim (Onex Genève, Inscrite le 30 septembre 2006, 55 ans) - 30 septembre 2006
Personnellement, j'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une seule traite. Quelle maîtrise, quel crescendo, quelle montée en puissance ... Quelle matière à réflexion sur ce sujet aussi simple que la vie.
Le seul reproche que je fais à D. Kennedy, pour l'ensemble des romans que j'ai lus jusqu'à présent et y compris pour l'excellent (et le meilleur à mon goût) *une relation dangereuse* : le début de l'histoire est toujours trop long.
Heureusement, l'histoire démarre après le 1er tiers du livre et on ne peut plus lâcher le roman (je lis même en marchant ! ).
A conseiller donc...
Le récit d'une Amérique pas si reluisante que ça...
Critique de Chrisk (, Inscrite le 4 juillet 2006, 70 ans) - 4 juillet 2006
Ben Bradfort, la trentaine, brillant avocat, marié, 2 fils, a en apparence réussi...mais sa vie va basculer.
Un livre captivant, chargé d'humour et d'émotion, aux rebondissements inattendus...
D. KENNEDY SERAIT-IL INCOMPRIS ?!
Critique de Cll (, Inscrite le 24 février 2006, 52 ans) - 24 février 2006
Kennedy critique ouvertement l'amérique et ses armes sont justement les clichés, les histoires d'amour à l'eau de rose qui tournent mal... bref, Douglas Kennedy est avant tout ironique et très lucide sur l'american way of life, c'est ce qui fait de lui un écrivain captivant.
Bref, dans tous ses romans, le tout est de savoir aussi lire entre les lignes, son propos est bien plus intelligent qu'il n'y paraît.
L'Homme qui voulait vivre sa vie est le roman qui a fait découvrir D. Kennedy, et c'est mérité ! Mais je vous conseille vraiment de lire son1er roman "CUL DE SAC", c'est le meilleur de tous. Depuis que je l'ai lu il y a environ 5 ans, je ne m'en suis toujours pas remise !
Et si on ne racontait pas le livre
Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 5 janvier 2006
Alors, Voni, si tu racontes tout, car c'est exactement ce que tu fais, beaucoup de lecteurs seront frustrés.
A ceux qui voulaient lire ce livre, ne lisez pas la critique de Voni, surtout pas !
Sans rancune, Voni !
En Amérique tout serait donc possible, même zapper sa vie
Critique de Voni (Moselle, Inscrite le 1 septembre 2005, 64 ans) - 4 janvier 2006
Tout ce qui aurait dû me faire fuir semble rassemblé dans ce roman.
À commencer par un décor typiquement américain où tous les clichés mâchés, digérés sont réunis :
- une grande maison bourgeoise dans un quartier très résidentiel de la côte Est
- un père de famille, avocat malgré lui (le pauvre !) à Wall Street (tant qu’à faire)
- une épouse, écrivain, en mal de reconnaissance qui comble son ennui en écumant les antiquaires
- deux enfants insupportables : l’aîné gâté, capricieux et le petit infatigable qui hurle et pourrit toutes les nuits
- des voisins au comble du snobisme exhibant ostensiblement leur réussite sociale
- un amant photographe, voisin détesté, toujours en quête de réussite
- puis l’opulence, la consommation ainsi que de vils sentiments comme la jalousie, la haine, le dédain…
et j’en passe mais c’est déjà pas mal.
Ensuite un événement déclencheur vu et revu digne de tant de polars : le mari tue (d’accord, accidentellement) l’amant de sa femme et dans son immense désarroi va réussir à disparaître en usurpant l’identité de sa victime (rien que ça !).
Après quelque errance (pas trop, sinon…), il s’installe dans le Montana où le mythe américain va à nouveau faire son œuvre (ça devient lourd, non ?) car il va réaliser son rêve de jeunesse et devenir un photographe de renom. Il y rencontrera aussi et bien sûr l’amour.
Quant au dénouement, ah ! lala !
Incroyable comme ensemble !! Et malgré tout, je l’ai lu jusqu’au bout car même si quelques passages frisaient l’ennui, je me suis sentie vraiment bien dans cette écriture qui ne fait pourtant pas dans le satirique, non, non… Alors pourquoi ?
La remarquable plume de l’auteur doit y être pour beaucoup, sans nul doute.
Jamais deux sans trois
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 12 août 2004
C’est ce qui arrive à Ben Bradford. La première réaction n’est pas le fol enthousiasme : « (…) la liberté. L’existence, délivrée de tout, dont j’avais si souvent rêvé. Mais devant cette chance – cette ardoise silencieuse- je n’éprouvais que de la peur. Et pourquoi ? Parce qu’une liberté aussi absolue procurait le même effet que de regarder dans l’espace intersidéral, de faire face à une immensité dont on ne devine même pas la structure. » Pas si évident que ça, la page blanche. Se réinventer…
Voilà pour le côté « profond » de l’histoire. Même si je reconnais le talent indéniable de Douglas Kennedy en ce qui concerne la narration d’événements, je trouve dommage qu’il n’ait pas été plus loin dans l’analyse : le récit reste à la surface, décrivant de manière très précise tout ce qui arrive dans le concret du narrateur, mais quant aux réflexions, quant à prendre un peu de hauteur par rapport au factuel, cela semble plus difficile à l’auteur. L’extrait retapé plus haut est un des seuls dans le genre … sur 500 pages, quand même ! 500 pages très agréables à lire, au demeurant…
Il m'étonne moi Douglas....
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Et comme souvent avec Douglas Kennedy , les pensées et raisonnements des personnages sont décortiqués en long et en large. Plus dans celui-ci quand même. Non, pas très sympa Ben ! Tout pour lui mais pas content, en fait il n'évolue guère malgré ce qui lui arrive. Et pourtant on s'attache à lui, on le comprend.
Du suspens, des surprises, il n'y a que la fin qui soit décevante quand même. Gageons que ça ne marchera pas fort longtemps leur histoire....
Un bon roman d'évasion
Et un titre fameux ! En tout cas moi il me plait beaucoup
Troublant
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 28 avril 2003
L'Amérique, son système, et ce que cela entraîne...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 27 avril 2003
Il s'agit d’un homme qui veut vivre sa vie, ça oui, le titre nous l’exprime assez bien, mais derrière ce titre se cache le malaise d'une certaine Amérique (encore !) de nantis qui ont réussi, certes, mais qui ne sont pas heureux, loin, très loin de là. Ils sont passés à côté de tant de choses que leur âme s'en est allée. Certains, parfois, parviennent à se décider à courir après, fut-ce avec un coup de pouce du destin.
«
Nous ne cessons de rêver d’une existence plus libre tout en nous enfermant de plus en plus dans les obligations, dans les pièges domestiques. Nous aimerions tant partir, voyager légers, et cependant nous ne cessons pas d’accumuler de nouveaux poids qui nous entravent et nous enracinent. »
Ben Bradford, lui, a fait le pas, il vient de tuer quelqu’un, sa femme ne l’aime plus, il abandonne tout, tout, derrière lui et s’en va. Il change de nom, change de vie, change de personnalité, il recommence, il se donne une seconde chance. Et l’on ne peut que le trouver sympathique et l'on ne peut que l’écouter raconter sa vie et ses pensées.
Est-ce mieux, est-ce moins bien que d'autres romans américains qui crachent dans la soupe ? Je n’en sais rien, j’en ai déjà lu quelques-uns et celui-ci, je l'ai aimé, même s'il n’est pas aussi profond qu'escompté…
Amusant
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 25 mars 2002
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Et si l'on ne racontait pas tout le livre... | 2 | Aria | 5 janvier 2006 @ 23:47 |
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