Les aventures de Scott Leblanc, tome 2 : Menace sur Apollo
de Philippe Geluck (Scénario), Devig (Dessin)

critiqué par Shelton, le 26 janvier 2011
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
On se laisse tenter et on rit...
Comme je l’ai déjà dit et écrit, la caricature, le pastiche, l’amusement et l’imitation sont des éléments que j’apprécie dans la vie et dans la bande dessinée en particulier. Je ne cache donc pas ma joie en lisant ces aventures de Scott Leblanc, reporter comme un certain Tintin avec qui il partage un petit je-ne-sais-quoi… Mais Scott est un imbécile, un spécialiste des animaux et de leur protection – n’allez pas croire que je sois contre la défense des animaux, Scott est d’une naïveté et d’une bêtise incroyable – et on ne peut même pas le voir heureux puisqu’il a perdu son cher canari, Tino, dans l’aventure précédente…

Nous sommes donc en 1967, à Orlando, période où se tient un colloque capital dans l’institut d’Etat pour la défense animale. C’est Scott – vous vous en doutiez un peu – qui est la vedette. Heureusement, le ridicule ne tue pas et on se demande qui est, du conférencier et de l’auditoire, le plus stupide ? Heureusement, un événement vient perturber cette paisible ambiance : l’arrivée du professeur Moleskine, une vieille connaissance de Scott. Mais si notre grand reporter animalier est aux anges de rencontrer, une fois de plus, la sommité scientifique invitée par la Nasa, lui, le pauvre Moleskine s’écrie : « C’est bien ma veine ! Je traverse l’Atlantique pour me retrouver sur le même continent que cet abruti. »

Je ne vous ferai pas une liste exhaustive de toutes les âneries que va sortir dès lors notre amoureux des animaux, mais ce n’est pas triste… Par contre, très rapidement, une histoire étrange se déroule sous nos yeux. Espionnage ? Mystère ? Mise en danger d’un équipage de la Nasa, certainement !

Il y a dans cette histoire, un grand nombre d’éléments véridiques, tous intégrés à une histoire de fiction pleine d’incongruités. J’avoue que j’aime ce système de récit, ces décalages absurdes et surprenants, et c’est l’ensemble qui fait que je dois avouer avoir apprécié cette bande dessinée même si je suis conscient que d’autres la trouveront trop ou au-delà comme on dit aujourd’hui…

Mais pour ceux qui n’ont peur de rien, qui aiment les folies de Geluck, scénariste de la série, ou l’humour toujours ahurissant de Devig, alors laissez vous faire et rejoignez immédiatement Orlando pour une histoire dramatique et incroyable, en compagnie de Scott Leblanc l’imbécile et Moleskine l’intellectuel antipathique…

Bon voyage ! Bonne lecture !
Un second volume aussi bon que le premier 9 étoiles

Un épisode qui se situe au niveau du premier, de par ses références à la ligne claire, aux personnages, au scénario. Les références aux actualités de l'époque sont toujours bien présentes ainsi que le souci d'une documentation sérieuse.
Voir ma critique sur "Alerte sur Fangataufa"
On note une plus grande proximité entre le professeur Moleskine et Scott. Ils commencent à se connaître et Moleskine n'hésite plus à "charrier" son involontaire compagnon d'aventure. On retrouve un duo classique de duos comiques.
De nouveau, Scott est accompagné d'un animal et une fois de plus cet animal va disparaître. Peut-être peut-on penser que ce sera là une fin récurrente de chaque épisode permettant de varier les animaux et d'utiliser leur comportement pour les intégrer dans des gags ou des actions.
Un très bon épisode

Mimi62 - Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans - 3 février 2021