Un week end entre amis
de Sophie Kinsella, Madeleine Wickham

critiqué par Sincou, le 3 février 2011
( - 43 ans)


La note:  étoiles
Jeu, set et... au lit
Présentation de l'éditeur
Quoi de plus sympathique qu'un week-end à la campagne avec des amis perdus de vue pour évoquer le bon vieux temps? C'est ainsi que les anciens de Seymour Road se retrouvent dans la superbe maison de Patrick et Caroline. Au menu : tennis, cocktails et fonds d'investissement. Sur la pelouse, chacun sort son plus beau jeu : un bronzage satiné, un revers lifté, une enfant surdouée, un projet d'hôtel...
Mais les choses vont rapidement tourner au vinaigre. Malgré la joir affichée, les années ont écorché la belle complicité d'autrefois. Pire, cette plongée dans le passé va obliger chacun à comparer sa situation à celle des autres et à ses revers de jeunesse. Au programme : jeu, set et baffes !


Aucune critique de ce livre à ce jour sur le site... pas surprenant. Un peu comme un parcours du combattant, je suis le seul survivant ayant fait preuve d'imprudence hardiesse.
Ne vous attendez pas à un roman drôle et caustique comme on pourrait s'y attendre de la part de l'auteur. On s'ennuie en espérant trouver sur la page suivante quelques émotions mais rien. Ensemble sans relief et trop banal pour en faire un livre (savoureux).
Portraits sans concession d’une certaine bourgeoisie anglaise 7 étoiles

Tout d’abord, je tiens à préciser pour celles et ceux qui l’ignorent que Madeleine Wickam et Sophie Kinsella (celle qui a écrit la très célèbre série de l’Accro du Shopping) ne sont qu’une seule et même personne.

Très honnêtement et contrairement à une grande majorité de lecteurs (ou plutôt de lectrices) j’ai plutôt aimé ce premier roman, qui souffre à mon avis d’être classé comme une comédie, ce qu’il n’est pas.

Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une analyse psychologique et sociologique surtout centrée sur une certaine bourgeoisie anglaise. C’est souvent caustique et cynique mais ce n’est pas drôle.

Au gré des chapitres, l’auteur nous invite à une réflexion sur l’amitié, sur le temps qui passe et sur les aspirations de chacun. J’aime pouvoir fouiller la vie des personnages afin de pouvoir entrevoir derrière les masques et les convenances ce qu’ils sont vraiment.
Le temps d’un week-end, tous les faux semblants finiront par voler en éclat…

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 5 mars 2015


La cruauté du réel ! 8 étoiles

3 couples plus un père et sa fille et surgie d'hier, une "ex"! Les retrouvailles douloureuse des rêveurs d'hier, quand le monde les rattrape ! Un regard sans complaisance sur ce que sont devenus les idéalistes ! Le nouveau monde est ce qu'il est : ennui, douleur, tendresse peu ou mal exprimée, besoin exacerbé de faire plus d'argent, vérité peu ou mal exprimée, cruauté du face à face "argent - manque d'argent", sécurité instable, snobisme et mépris .... souffrance de l'enfant "handicapée" ou du mal-être instauré.
Un bouillon de culture mal fermenté, des regards croisés virulents et sans recul jusqu'à une violence verbale douloureuse et destructrice !
Etonnant, intéressant !
A lire

DE GOUGE - Nantes - 68 ans - 8 juillet 2012