L'Imprécateur
de René-Victor Pilhes

critiqué par Eoliah, le 11 février 2011
( - 73 ans)


La note:  étoiles
Management et fantastique
Rosserys & Mitchell est la plus grande des sociétés géantes, multinationales et américaines juste avant le premier choc pétrolier.
Au sein de la filiale française, un cadre important de la société meurt dans un accident sur le périphérique. Au même moment, un imprécateur distribue à tous les salariés un petit texte didactique sur l’économie et les connaissances nécessaires aux dirigeants de l’entreprise. Par ailleurs on découvre une fissure dans les sous-sols de l’entreprise. Ces événements sont le point de départ d’une crise et d’une histoire fantastique.
Ce livre est un exemple de roman accroché à son époque,(1974) les références sociologiques et économiques ont vieilli, ainsi que la terminologie du management, mais il est suffisamment élaboré pour que sa lecture reste enrichissante de nos jours.
L’évolution progressive vers le côté fantastique est subtile et nous amène vers une chute qui laisse à chacun ses hypothèses à construire.
Je viens de relire ce roman avec plaisir même si les aspects "cours d'économie" sont assez ennuyeux