Mon dernier cheveu noir : Avec quelques conseils aux anciens jeunes
de Jean-Louis Fournier

critiqué par Lalie2548, le 28 février 2011
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Ha la vieillesse!
Jean-Louis Fournier, ici, nous détaille ce qu'est pour lui la vieillesse.

Il nous explique comment on se rend compte qu'on devient vieux. Que ce soit par les remarques que l'on nous fait, les papiers que l'on reçoit, les avantages que l'on en retire, les problèmes de santé qu'on attrape, etc...

Ce livre permet de se mettre dans la peau d'une personne plus âgée et de découvrir à quels points certaines petites choses peuvent lui rappeler que la vie avance inévitablement. Maintenant, ce bouquin n'est pas pessimiste loin de là. Il fait juste un état des choses liées à l'âge mais tout cela avec l'humour si caractéristique à Jean-Louis Fournier. Il se lit très très vite car sur certaines pages on se retrouve avec deux lignes et aucune partie n'excède une page et demi. Certes, ce n'est pas un ouvrage essentiel et il ne va pas révolutionner la littérature à mon avis mais il est bien écrit et donne à réfléchir.

J'ai retrouvé ici Jean-Louis Fournier qui est un auteur que j'ai découvert l'année dernière et que j'apprécie beaucoup car il parle de sujets de société et fait réfléchir le lecteur avec un humour indéniable. Il rend ses écrits très agréables et tout à fait compréhensibles.

A lire par les jeunes ou moins jeunes!
C'est la vie ! 8 étoiles

Jean-Louis Fournier (1938- …) constate qu’il a vieilli (peut-être comme vous). Un constat qui n’est ni amer, ni catastrophique : c’est la vie, alors autant s’en amuser et en écrire un livre.
Deux cents pages très aérées, presque réjouissantes, manière de passer un bon moment malgré le sujet un peu fâcheux ! Avec la verve et l’humour qu’on lui connait.

Extraits :

- « J’ai appris que vous aviez un an de plus, je voulais vous dire que je suis de tout cœur avec vous. »

- Je suis à un âge où il faut être poli avec les médecins. Comme il faut être poli avec les garagistes quand on a une vieille voiture.

- Si les vieux pleurent facilement, ce n’est pas à cause de leur sensibilité. Leurs yeux fuient à cause des Durit encrassées.

- « Pourriez-vous m’indiquer ma date de péremption, docteur ? » Le médecin a refusé. Par délicatesse ?

- Si vous voulez laisser un bon souvenir, attention à ne pas mourir trop vieux.

- Rappelez-vous que « passé cinquante ans, si on se réveille sans avoir mal nulle part, c’est qu’on est mort » partout.

- N’acceptez jamais un bonbon d’un inconnu. Vous avez peut-être affaire à un gérontophile.

- N’allez plus aux enterrements de vos amis, vous allez vous faire repérer.

Catinus - Liège - 73 ans - 3 mai 2019


Sympathique 7 étoiles

Je n'apporterai pas grand chose de nouveau sur ce petit 'Essai' facile à lire et bien écrit. Une vision lucide, pleine d'autodérision sur le fait de vieillir.

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 44 ans - 8 août 2014


Un homme averti en vaut deux 8 étoiles

C'est avec son écriture si personnelle que Jean-Louis Fournier décrit les "bonheurs" de la soixantaine.
Utilisant humour et cynisme, l'auteur met avec beaucoup de justesse des mots sur les maux de l'âge, qui n'épargnent personne... et même pas lui !
Malgré de nombreux aphorismes, on y retrouve la poésie, alliée à la drôlerie qui fait de cet auteur l'un de mes préférés.
A noter que ce livre n'était pas rangé dans les romans mais dans les documentaires.

Marvic - Normandie - 66 ans - 15 juillet 2014


«Quand vous serez vraiment vieux, ce ne sera plus la peine de le dire. Ça se verra !» 6 étoiles

Ce petit livre de Jean-Louis FOURNIER est une suite d’aphorismes et de réflexions toutes plus ou moins très drôles sur le temps qui passe et avance inéluctablement et la vieillesse. C’est dans une écriture simple et abordable par tous, une série de réflexions plus ou moins poussées, plus ou moins sérieuses sur ce notre perception de la vieillesse… P. ex. : « Vous savez comment on appelle le CV d’un vieux ? Des archives. »

Si certaines de ces réflexions tiennent du « lieu commun», comme : Vous savez comment on s’aperçoit qu’on vieillit ? Quand on dit : « Les journaux sont imprimés de plus en plus petit… » ou bien : Vous savez comment on s’aperçoit qu’on vieillit ? Quand on dit : « Les comédiens parlent de moins en moins fort au théâtre … » bien encore et toujours dans la même « veine »: Vous savez comment on s’aperçoit qu’on vieillit ? Quand on dit : « La terre est de plus en plus basse… ».

D’autres réflexions sont-elles beaucoup plus recherchées parmi d’autres : « Avoir une santé de fer ça n’empêche pas de rouiller » ou bien : « Il n’y a pas de honte. Ce n’est pas votre faute si vous êtes vieux »…
Avec bien sûr toujours une bonne dose d’humour : « Y a-t-il une vie après la mort ? Ce qui est sûr c’est qu’il y a une mort après la vie »…

Certaines enfin sont de véritables perles et ouvrent le champ à toute une réflexion plus ou moins philosophique : « Quand j’avais dix ans, un vieux avait trente ans. Quand j’avais trente ans, un vieux avait cinquante ans. Quand j’ai eu cinquante ans, un vieux avait soixante-dix ans. Quand est-ce que je vais le rattraper ? »… ou encore : « Il y a cinquante ans, la durée moyenne de vie était de soixante-dix ans. La durée moyenne d’un film était de quatre-vingt-dix minutes. Aujourd’hui, la durée moyenne de vie est de quatre-vingt-dix ans. La durée moyenne d’un film de cent vingt minutes. C’est mieux ?... Ça dépend du film !...

A lire sans attendre, par tous les « vieux »… ne fut-ce que pour vous prouver que vous êtes encore jeunes !

« Sur votre nouvel agenda n’écrivez plus les noms des amis de votre âge à l’encre … mais au crayon ! »…

Septularisen - - - ans - 16 décembre 2013