La vie immortelle d'Henrietta Lacks
de Rebecca Skloot

critiqué par Plumeline, le 17 mars 2011
( - 45 ans)


La note:  étoiles
Quand la découverte scientifique est aussi humaine.
Henrietta Lacks est décédée en 1951 à l'âge de 31 ans d'un cancer de l'utérus. Elle meurt sans savoir que des cellules qui lui ont été prélevées lors d'un examen ont terminé leurs chemins dans le laboratoire de Georges Ott Gey, biologiste. Ce qu'elle ne saura pas non plus c'est que ces cellules cancéreuses seront les premières cellules à être cultivées in vitro. Elles ont permis notamment de tester le vaccin contre la polio.

Elles sont appelées la chaîne ADN HeLa.

Rebecca Skloot a voulu retracer dans cet ouvrage l'aventure scientifique de la culture cellulaire mais également et avant tout de découvrir la personne qui se cachait derrière ces cellules.

Elle a rencontré ses proches et les a fait parler sans aucune fioriture. Elle a écouté leurs souffrances et leur colère devant une médecine qui n'a pas pris le temps de les informer de l'utilisation des cellules de leur épouse et mère. Ils l'apprendront beaucoup plus tard.

Avec simplicité, l'auteur narre scientifique de la culture cellulaire et des progrès permis tout en mêlant le contexte historique et humain.

C'est un ouvrage intéressant dans son approche mais également par son sujet. Je ne connaissais pas les origines de la culture cellulaire ni n'avait entendu parlé d'Henrietta Lacks.

Bien que j'ai trouvé certains passages difficiles à comprendre concernant les explications scientifiques ou juridiques, j'ai apprécié le fait d'avoir appris quelques éléments de l'histoire de la médecine.