L'alerte Ambler
de Robert Ludlum

critiqué par Martell, le 17 avril 2011
( - 61 ans)


La note:  étoiles
L'identité massacrée
Après quelques chapitres j'ai retrouvé la magie du meilleur roman de Robert Ludlum : La mémoire dans la peau. Et pourtant c'est assez différent même si le thème de la mémoire est central. Les premières pages du roman se passent entre les murs d'un hôpital psychiatrique isolé sur Parrish Island (oui ça ressemble à la version moderne de Shutter Island) mais Ambler, qui se souvient seulement d'être un tueur d'élite, est doué d'un sens inaltérable pour détecter le mensonge chez son interlocuteur. Cette qualité extrêmement rare fait de lui un être d'exception pour la CIA.

Cet ex-agent n'accepte pas de se laisser mourir psychiquement dans cette prison et s'enchaîne ensuite une sorte d'odyssée pour retrouver ses origines et se venger de ceux qui l'ont enfermé. C'est à partir de là que l'art de l'auteur nous fait partager quelques bons moments des purs romans d'action et d'espionnage. Il n'y a rien de transcendant dans cette littérature, mais j'ai aimé quand même.