Voilà donc le dernier tome des aventures de Diana, Elizabeth, Pénélope, Carolina et Henry dans la haute société new-yorkaise. La situation de chacun depuis le début a fortement évolué mais il faut bien reconnaître que certains s'en sortent mieux que d'autres et que les intrigues ne se valent pas toutes.
Celle qui m'a le moins emballé est l'histoire de Pénélope avec le Prince de Bavière que j'ai trouvé très prévisible, je me suis douté de ce qui allait arriver depuis le début. La fin cependant m'a un peu surpris, je ne m'attendais pas forcément à cela et c'est plutôt bien trouvé. C'est un petit peu la même chose pour Carolina, on sent assez vite ce qui va se passer, ce qui n'empêche pas également une fin plus intéressante que celle que je prévoyais.

Dans les intrigues qui m'ont par contre un peu plus étonné il y a tout d'abord celle d'Elizabeth qui part dans une direction relativement inattendue. Ce qui est un peu dommage par contre c'est qu'elle aurait mérité d'être un peu plus développée car comparée aux autres je trouve qu'Elizabeth est un peu délaissée alors que son histoire est assez intéressante. Enfin en ce qui concerne Diana et Henry c'est vraiment le déroulement auquel je m'attendais le moins, mais avec le recul c'est aussi celui qui me semble le plus logique et qui correspond le mieux à la personnalité des deux amoureux transis.

Dans l'ensemble j'ai tout de même été plutôt satisfait de ce roman qui conclut ainsi la série, certes les histoires de cœur sont parfois un peu lourdes et répétitives mais la plupart des personnages sont assez attachants et ça se lit plutôt bien. C'était donc une découverte qui ne me laissera peut être pas un souvenir impérissable mais tout de même bien sympathique.

La jeunesse dorée de Manhattan du siècle passé nous réserve quelques surprises.
Mais ce livre est plus inégal que les précédents - à moins que je ne devienne difficile? - que j'avais dévorés avec appétit.
Grosse déception par exemple pour le couple de la jolie Diana et du ténébreux Henry Schoonmaker. Pendant un premier temps, tous deux proches et lointains à la fois, semblent bien moins intéressants qu'auparavant. Il n'y a plus de scènes romantiques comme celle du chapeau, de la serre, du théâtre, de la peau d'ours, de la plage. Non, Gorbersen échoue le pari risqué de maintenir l'intérêt avec un couple stable. Des amants ne passionnent-ils vraiment que lorsqu'ils vivent un amour impossible?
En tout cas, moi qui appréciais plutôt Diana ai été déçue. Heureusement qu'Elizabeth a une histoire intéressante, bien que peu mise en valeur. Notons que les sœurs Holland désertent complètement les soirées mondaines où l'on aimait pourtant les voir évoluer.
Je n'ai jamais aimé Carolina mais maintenant qu'elle vole la vedette aux autres personnages, elle s'avère plus exaspérante que jamais! En ce qui concerne Penelope, je suis par contre très satisfaite.
Mais à l'issue de ce roman, certains personnages n'ont résolument servi à rien, telle Prudence, la sœur d'Henry.
Je reste assez sceptique envers la fin, qui me semblait prévisible, mais m'a finalement beaucoup surprise, même si je l'aurais voulue plus développée. Difficile de dire si j'admire l'audace de l'auteur ou si je déplore ce tournant inattendu.
Quoiqu'il en soit, je n'oublierai pas de si tôt la bourgeoisie new-yorkaise et un mois plus tard, les noms des illustres familles valsent encore dans ma mémoire.