Médée, une princesse barbare qui a menti, volé, tué, qui vit dans la pauvreté et méprisée de tous, par amour pour son Jason, se fait abandonner par lui pour épouser une belle jeune (mais surtout pure) princesse de son pays natal, pour pouvoir recommencer une nouvelle vie. Évidemment, on ne peut se défaire si facilement de Médée...
« LA NOURRICE. Qu’est-ce qu’ils vont faire de nous maintenant ?
MÉDÉE. Quelle question ! Ce qu’il faut demander, c’est ce que nous allons faire d’eux, la vieille ! J’ai peur aussi, mais pas de leur musique, de leurs cris, de leur roi pouilleux, de leur ordres - de moi ! Jason, tu l’avais endormie et voilà que Médée s’éveille ! Haine ! Haine ! grande vague bienfaisante, tu me laves et je renais. »
Une pièce assez courte pour l’auteur, mais qui ne manque pas d’intensité, de puissance ! Sans être nécessairement plus sympathiques (non, je ne qualifierais Médée, ni Jason comme tels), j’ai quand même trouvé que comparer à la pièce d’Euripide, les personnages étaient plus poussés psychologiquement et, par extension, plus palpables. Ce sont deux pièces que j’ai appréciées différemment et que je recommande, de la tragédie à l’état pur !
Nance - - - ans - 2 décembre 2011 |