Petite encyclopédie des inventions de maître Léonard : Je pense donc génie ! de Bob De Groot (Scénario), Turk (Dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Humour
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A la découverte du génie
C’est en 1974, dans les aventures de Robin Dubois, que naît le personnage de Leonard, savant fou inspiré du célèbre inventeur italien de la Renaissance. A l’époque, Greg, le directeur du journal Tintin cherchait de nouveaux héros pour égayer les pages de son riche journal. Il tombera sur les planches de Robin Dubois et dira à Turk et De Groot que ce personnage méritait d’être exploité. Depuis, ce génie de Leonard et son fidèle disciple sont devenus des personnages phares de la BD belge. Exploité, ce personnage l’a été à tel point que les derniers albums tournent un peu en rond.
Il n’empêche, cette petite encyclopédie des inventions de maître se révèle un joyeux abécédaire de tout ce que le génie a réalisé de plus fou. Une belle entrée en matière pour tous ceux qui ne connaitrait pas encore l’univers loufoque de cet intellectuel dépassé… par ses inventions. Pour les disciples de Leonard, cet album ne recèlera sans doute aucune surprise, si ce n’est quatre pages de gags inédites.
Les éditions
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Petite encyclopédie des inventions de maître Léonard [Texte imprimé], je pense donc génie ! Turk & De Groot
de De Groot, Bob Turk,
le Lombard
ISBN : 9782803625840 ; 16,45 € ; 27/11/2009 ; 127 p. ; Album
Les livres liés
- Léonard est un génie
- Petite encyclopédie des inventions de maître Léonard : Je pense donc génie !
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On n'arrête pas le progrès
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 4 mai 2013
Chaque histoire est constituée d'une (D comme Douche) à dix pages (J comme Jeux vidéo). Leur construction est souvent identique.
Premièrement : Léonard réveille brutalement Basile son disciple, véritable faire-valoir. Les histoires pourraient parfois s’arrêter là. Car Léonard utilise mille et une façons différentes pour lever son disciple.
Deuxièmement : l’expérimentation de la dernière invention du génie. Ses inventions sont souvent visionnaires (M comme Machine à laver, V comme Voiture turbo…), parfois culinaires (N comme Nougat…). Certaines sont totalement farfelues. Comme l’invention qui permet de pénétrer dans un livre ! (C comme Ceinture métaphysicosinusoïdale). Une autre (I comme Internet) dans laquelle on voit nos deux compères circuler sur les autoroutes de l’information est complètement surréaliste. Mais les inventions les plus simples sont souvent les meilleures (B comme Bouée de sauvetage, P comme Poker…).
Troisièmement : les conséquences catastrophiques sur le disciple. Le pauvre est régulièrement écrasé, coupé, haché menu, brûlé, carbonisé, explosé, etc. Cela fait penser aux gags de Tex Avery. Même une invention à priori inoffensive (H comme Hamac) n’est pas de tout repos pour Basile. Il faut dire que le maître fait souvent preuve de méchanceté gratuite. Cela en devient même gênant à la longue.
Les seconds rôles sont également tordants. Principalement le chat tigré qui apporte à l’action une touche de philosophie personnelle avec ses bons mots. D’autres observateurs (une souris et un crâne) font aussi des commentaires hilarants en arrière-plan. Les auteurs utilisent souvent des astuces visuelles, notamment dans les bulles, pour générer le rire chez le lecteur (le ZZZ du dormeur se transformant en XXX suite à une remarque de Léonard, les bulles dactylographiées lors de l’invention de la machine à écrire, etc.). A noter que Léonard se sert souvent des noms de membres de la famille de son disciple pour désigner ses inventions. Ainsi, le grand-père s’appelait Ettore Trampoline (T comme Trampoline), la maman AZERTY car d’ascendance tchèque (M comme Machine à écrire).
Je n’ai pas trouvé les histoires trop répétitives. Les inventions sont variées et amusantes. Mes préférées sont l’invention du chèque, des frites (idée abandonnée par Léonard car trop dangereuse mais un belge passant par là…) et de la bande dessinée. Mais je pourrais presque toutes les citer !
Enfin, les dessins humoristiques sont sympathiques. Les décors et les vêtements italiens du XVème siècle s'inspirent de l'époque du vrai Léonard de Vinci.
Je relirais probablement ce best of à l'avenir. Cependant, j'arrête là avec cette série pour le moment afin d'éviter l'overdose.
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