Le livre des illusions de Paul Auster
( The book of illusions)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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L'Auster nouveau est arrivé !...
S'il ne figure pas parmi les tout premiers de mon hit-parade des auteurs américains, il n'en demeure pas moins qu'un nouveau Paul Auster est un livre sur lequel je me rue. Après tout, ce genre de classement est vraiment des plus subjectifs !
Le ton est donné dès les premières pages du livre : « Il y avait d'autres choses, bien sûr, d’autres circonstances imprévisibles.. Tout en faisait partie, chaque maillon de la chaîne des causes et de leurs effets était une pièce essentielle de l’horreur… »
David Zimmer est professeur dans une université américaine. Il est prévu que sa femme, ses deux fils et lui-même doivent rendre visite à ses beaux-parents. Un téléphone alarmant quant à la santé de son beau-père fait que sa femme décide d'avancer la date du voyage, emmenant les deux enfants, et que lui-même va suivre quelques jours plus tard. L'avion tombe et voilà David Zimmer seul au monde !.
Il sombre dans la dépression et se met à boire. Un soir, affalé devant sa télévision, l'œil vague et noyé, il regarde distraitement une émission qui donne de vieux films muets. Soudain, le miracle : il sent un rire irrésistible lui monter au fond de la gorge. Il n’est donc pas mort !… Quelque chose peut encore le faire réagir.
Le réalisateur de ce très vieux film s’appelle Hector Mann et a complètement disparu de la planète un soir de 1929. David décide de visionner tous les films réalisés par cet homme, puis d'écrire un livre sur lui. Ce travail lui prendra plus d’une année et il réalise que, sans s’être jeté dans ce travail, il serait un homme mort. Son livre paraît en 1998. A peine a-t-il fini, qu’il se rend compte qu'à défaut d’autre chose pour s'abrutir l'esprit il va retomber dans toute l'horreur de son vide intérieur. Une autre chance se présente : un ami d’université lui commande une nouvelle traduction des « Mémoires d'outre-tombe » de Chateaubriand : il en a pour quelques années.
Mais son livre sur Mann fait son petit bonhomme de chemin en dehors de lui et, alors qu'il lui était totalement sorti de l’esprit, Hector va ressurgir dans sa vie d’une manière pour le moins surprenante…
Outre les effets du hasard, ce roman aborde également le thème de l’amour dans ce qu'il a de plus passionnel.
Le besoin de l’amour pour un autre être, mais aussi celui que l'on doit aux disparus malgré ce que cela peut parfois coûter d'efforts contre soi-même. Il y a aussi la question de la culpabilité : sommes-nous coupables des actes que nous n’avons pas commis mais que d’autres ont réalisés suite à notre comportement, même si nous ne le voulions pas ?
Oui, certains passages sont un peu longs, notamment ceux qui décrivent des films, mais ce livre est un très bon roman et je ne peux que vous en conseiller la lecture. Il est passionnant et, comme toujours, très bien écrit.
Les éditions
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Le livre des illusions [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Bœuf, Christine (Traducteur)
Actes Sud / Lettres anglo-américaines (Arles)
ISBN : 9782742738076 ; 22,30 € ; 20/04/2002 ; 387 p. ; Broché -
Le livre des illusions [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Bœuf, Christine (Traducteur)
Henry Holt & Company
ISBN : 9782702876466 ; 31,95 € ; 04/02/2008 ; 336 p. ; Relié -
Le livre des illusions [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Bœuf, Christine (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles)
ISBN : 9782742743698 ; 8,70 € ; 06/05/2003 ; 382 p. ; Poche -
Le livre des illusions [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Bœuf, Christine (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253109532 ; 3,26 € ; 01/09/2004 ; 384 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (25)
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Original et captivant
Critique de Elise28 (, Inscrite le 27 mai 2014, 61 ans) - 28 septembre 2014
3,5 étoiles!
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 4 juin 2011
sombre ambiance.
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 12 avril 2010
Un grand auteur!
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 16 décembre 2009
L'écriture, l'art et la vie
Critique de Dahv (, Inscrite le 15 juillet 2009, 42 ans) - 29 juillet 2009
Il y a dans ce roman, de l'amour, de la souffrance, de l'espoir et de la folie et il y a la création artistique comme fer de lancer de la renaissance.
Ce livre est très émouvant, très riche. Même les parties plus difficiles à aborder, telles que les descriptions de films muets, permettent dans leur langueur de comprendre le cheminement intérieur du personnage. Et la troisième partie du roman avec un incroyable dénouement, une explosion d'émotion, est simplement magique.
C'est un livre qui pousse à la réflexion, et qui interroge sur la création, sur la passion... Parfois la destruction permet la création et la renaissance...
Je recommande ce livre à tous les amateurs de littérature.
Un livre délirant, un auteur à découvrir
Critique de Chéry (Québec, Inscrite le 27 août 2006, 45 ans) - 27 août 2006
Le livre en lui-même est tellement bien écrit que nous sommes totalement transportés dans un autre monde... un monde en parallèle. Ce livre m'a fait découvrir un magicien de l'écriture, un écrivain qui sait comment vous transporter corps et âme dans un autre univers.
un bémol !
Critique de Tchico2 (Labenne, Inscrit le 12 janvier 2006, 49 ans) - 23 mars 2006
Je dois dire que Paul Auster est un grand écrivain mais le livre des illusions est le livre qui m'a le plus déçu avec l'invention de la solitude. Je suis assez partagé : l'histoire est magnifique mais j'ai trouvé que c'est un livre qui a des longueurs surtout dans les descriptions de la vie d'Hector Mann et sur la description de ses films. Je suis très mitigé. Mais il faut avouer que Paul Auster reste dans son univers qui est impressionnant d'imagination et de réalisme à la fois. Mais Bon, mitigé.
Illusion
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 31 octobre 2005
Le livre de sable
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 2 septembre 2005
L'illusionniste Auster
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 14 juin 2005
Cela nous vaut quelques pages très fortes dans lesquelles Auster s'amuse à décrire de "faux-vrais films" tant ses descriptions sont ciselées. A leurs lectures, on a vraiment l'impression de voir les films projetés sur notre écran intérieur. Des films qui prennent littéralement vie. En cela, c'est déjà de la grande illusion.
Et puis, dans ce roman, on retrouve deux personnages, de générations différentes, passionnants, émouvants, qui se cherchent, en quête d'identité perpétuelle. Leurs aventures rocambolesques (surtout celles de Mann) vont être vécues en parallèle avant de se croiser sur la terre ocre et aride d'un ranch du Nouveau-Mexique.
Entre vérité et illusion, Paul Auster a, en tous cas, choisi sa voie! Celle de l'illusion.
magique
Critique de Gab (bruxelles, Inscrite le 31 décembre 2004, 50 ans) - 2 mai 2005
Se trouver en passant par un autre
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 29 mars 2005
Retour à la case départ.
Nouvelle lecture, pour de bon cette fois et d'emblée, je renoue avec des thèmes chers à Auster: la recherche de soi-même en particulier. En fouillant la vie et les oeuvres d'Hector Mann, c'est contre et pour lui-même que David Zimmer se bat. Contre ses souvenirs, ses phobies, son immobilisme. Pour avancer, pour inventer une nouvelle vie, pour trouver quelque chose. Quoi ? Il ne sait pas mais il sent qu'il doit découvrir un truc, quelque part, en lui et ailleurs.
J'ai beaucoup aimé ce roman. Auster y a sans doute mis beaucoup de lui-même entre les lignes mais j'ai moins ressenti ce fait que dans ma précédente lecture, il s'efface et laisse la place à son héros, on peut respirer. L'idée développée est intéressante et la manière qu'emploie Auster pour passer d'une histoire à l'autre, du passé au présent, est assez séduisante, on se laisse captiver et sans s'en rendre compte, on dévore les pages en se demandant comment tout cela va évoluer. La fin est un peu pressentie, même si on espère jusqu'au bout qu'il pourra réaliser son rêve. Légère déception pour le sort de la pauvre Alma, mais là aussi, quelque part, c'était attendu.
Je trouve que Paul Auster s'en sort bien. Rien d'exceptionnel ou de très original, assez classique mais rondement bien mené et ça se lit avec plaisir, un bon roman.
Merci Auster
Critique de Hobbes (Bruxelles, Inscrite le 14 septembre 2004, 48 ans) - 21 septembre 2004
"Le livre des illusions" est à mon humble avis un chef-d'oeuvre du genre!
Je viens d'acheter "la nuit de l'oracle", j'ai peur d'être déçue. Il me semble difficile de faire mieux que "le livre des illusions"...
Paul Auster accessible à tous
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Par exemple :
"... Je ne parle pas d'une vague intuition, ni d'une nostalgie sentimentale de ce qui aurait pu être. J'avais fait une découverte empirique, et elle avait tout le poids d'une preuve mathématique. Si j'avais en moi la capacité de rire, cela signifiait que je n'étais pas totalement insensible...."
J'ai trouvé certains passages très drôles aussi. Par exemple :
"... Il n'y avait pas de lune dans le ciel ce soir-là. Quand, en sortant de la voiture, j'ai posé les pieds sur le sol, je me rappelle m'être dit : Le rouge à lèvres d'Alma est rouge, la voiture est jaune et il n'y a pas de lune dans le ciel ce soir..."
J'adore ces petits moments incongrus et comme sortis de tout contexte. J'avoue que c'est un truc que je fais moi-même dans la vie, fixer comme ça des impressions tout à fait hors de propos ...
Donc ce livre des illusions, je le conseille à tout le monde, c'est Paul Auster accessible à tous. D'où l'importance de l'intrigue dans un roman. Ici elle est mise en valeur par le style, alors ça donne un bonheur de lecture.
Parallélismes...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 5 octobre 2003
Dans ce roman, encore plus que dans les autres, Auster joue sur les miroirs et les mises en abyme, il nous raconte plusieurs vies et se fait plaisir et nous surprend avec les parallélismes savants qu'il tisse entre celles-ci. Je ne reviendrai pas sur l’étrange destin d'Hector, ni sur celui de David, ni même sur celui d’Alma, mais il est incroyablement enrichissant de constater les liens qui les unissent, les croisements qui s'opèrent et les dépendances inéluctables qui les rassemblent. Enrichissant !? Oui !! Parce qu’ainsi va la vie, des gens qu'on croise et qu'on décroise, mais qui nous influencent plus que l'on ne peut l’imaginer.
Une autre remarque m’est venue à la lecture de ce roman : Auster est à l’écriture ce que Lynch est au cinéma ! Bien sûr, c’est un avis personnel et je m’en voudrais de l'imposer, mais cela m’a frappé. D’ailleurs, il décrit lui-même les films d'Hector comme ceci : « Les films d'Hector sont très intimes, terre-à-terre, leur ton est dépourvu d’ostentation. Mais il y a toujours un élément fantastique qui les parcourt, une sorte de poésie bizarre. Il a enfreint des tas de règles. Il a fait des choses que les réalisateurs de cinéma ne sont pas censés faire. », n’est-ce point là une belle définition d'un roman austérien ? n’est-ce point là une belle définition d'un film lynchéen ? Bien sûr, pour ceux qui l’ignoreraient encore, je place Lynch au-dessus, infiniment au-dessus, de n’importe quel autre réalisateur.
Voilà, que dire d'autre, si ce n’est insister une fois de plus sur la qualité incontestable (!!!) des romans de Paul Auster et sur le plaisir immense qu’ils procurent…
Pas magique!
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 29 mars 2003
En même temps, il n'y a aucune commune mesure entre la phrase de Chateaubriand et celle d'Auster. L'une ramasse les faits pour les servir bien présentés au lecteur, l'autre est un chaînon assurant la ligne rapide du récit.
Certes la construction est parfaite, comme l'"enchâssement" des fictions dont parle Persée. Tout s'emboîte à merveille, le cahier des charges est respecté, mais on voit trop les ficelles pour être au bout du compte véritablement ébloui par le spectacle.
Si ma note est un peu amère, c'est parce qu'elle traduit une petite déception. J'avais beaucoup aimé la Trilogie new-yorkaise et d'autres parmi les premiers livres de Paul Auster. Je l'avais donc laissé à son périple cinématographique (qui lui aussi m'a charmé). Souhaitant le relire après une éclipse, suite au bon bouche-à-oreille qui circulait à propos de ce livre, je me suis surpris à m'ennuyer et j'ai revu autrement le travail de cet écrivain. Mais je n'ai pas lu par exemple Mr Vertigo dont Pendragon dit du bien, ni Leviathan que cite Jules. Certainement deux occasions de modifier mon jugement "abîmé".
Construction ou inspiration ?
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 28 mars 2003
Noir de noir ?...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 mars 2003
Noir de Noir
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 26 mars 2003
Je me souviens des premiers romans de la Trilogie new-yorkaise, ou de l’Invention de la solitude (fabuleux roman de la filiation et de la paternité) plus clairs, moins saturés de teintes sombres, polychromes (les personnages d'un des superbes récits portaient des noms de couleurs), où les effets d'annonce n'alimentaient pas en permanence le suspens, où le jeu avec le hasard n'était pas devenu un thème austerien rebattu, où l'illusion naissait d'un foulard et d'un chapeau haut-de-forme (de peu de moyens donc), où la psychologie des personnages était plus fluide, coulée dans le récit, où Paul Auster était l'écrivain new-yorkais le plus européen, traduit dans une petite maison d'édition basée à Arles et dirigée par un belge. Je me souviens de l’époque où on vantait beaucoup le format de ces mêmes éditions (avant qu’on se rende compte que la lecture de ces livres, quand ils étaient épais, se révélait plus malaisée que pour les livres de format traditionnel), où Paul Auster était une sorte de petit frère fringant de Woody Allen au panthéon des amateurs de fiction américaine...
Rencontres avec le destin
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 23 septembre 2002
Tous deux coupés du monde par un drame, étrangers soudains. David Zimmer, l'écrivain discret, le père de famille tronqué, le veuf inconsolable, et Hector Mann, l'acteur magicien, la moustache séductrice, l'homme auquel aucune femme ne peut résister. Le second sauve le premier, le premier ne pourra pas totalement sauver le second. Mais leurs vies sont inéluctablement liées, dans l'absolu pour des années, dans la réalité pour quelques minutes.
J'ai moi aussi aimé, on s'en doute? Oui, on y trouve quelques longueurs, tout ce qu'il y a de plus pardonnables. Mais un sentiment qui nous guette et nous gagne, celui de l'admiration devant des personnages qui ont décidé de rester humains, faibles ou forts, sains d'esprits ou cinglés.
Un dénouement mélodramatique peut-être mais qui, dans ce roman, ne pouvait être autre, la vie n'étant, au fond, qu'un mélodrame à plus ou moins grande échelle...
Paul Auster, l'illusionniste
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 13 août 2002
Une fois cette analyse terminée et publiée, il commence à recevoir des lettres étranges, signées Frieda Spelling, prétendue épouse d'Hector Mann. Méfiant, il décide, dans un premier temps, d'ignorer ce courrier. Jusqu'au jour où il reçoit la visite d'une jeune femme qui le contraint à la suivre au Nouveau Mexique, où l'acteur se meurt. Commence alors une quête, sorte de road movie, au cours de laquelle David se partage entre l'envie de découvrir le secret de la disparition d'Hector et le désir de visionner les films tournés lors de son exil.
Le dénouement se révèle surprenant et, hélas, un peu mélodramatique.
Paul Auster nous offre un magnifique roman et nous fait, après une légère baisse de régime, à nouveau profiter de ses talents de virtuose littéraire.
A travers l'expression de leurs pensées et sentiments, il rend ses personnages vivants et extrêmement humains. On en arrive parfois à se demander s'ils n'existent pas réellement.
La description des films d'Hector Mann, tellement précise et foisonnante, nous donne l'illusion qu'ils ont été tournés et sont archivés quelque part à l'insu du monde entier, sauf de Paul Auster. Grâce à ces chefs d'oeuvre, David Zimmer rescusite d'entre les morts, littéralement sous nos yeux et ce pour notre plus grand plaisir. Bien que personnage central, l'écrivain se fait souvent voler la vedette par le cinéaste Hector Mann, qui n'apparaît pourtant que très brièvement.
Il est passionnant de suivre simultanément les trajectoires de ces deux hommes. Trajectoires se déroulant à des époques différentes mais qui se rejoignent dans un final intense, dramatique et riche en rebondissements.
Paul Auster nous propose un roman à tiroirs, dans lequel se côtoient drames et amours, littérature et cinéma, réalité et illusions. Un grand moment de littérature
Une oeuvre bouleversante
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 24 juillet 2002
A lire
Critique de Pistache (Bruxelles, Inscrite le 21 juillet 2002, 51 ans) - 23 juillet 2002
le livre des illusions
Critique de Oscar W. (Bruxelles, Inscrit le 11 juin 2002, 55 ans) - 4 juillet 2002
Disparaître
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 23 juin 2002
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