L'été avant la nuit
de Doris Lessing

critiqué par Carmen, le 18 mai 2011
( - 78 ans)


La note:  étoiles
De l'âge mûr à la vieillesse : encore de bons moments!
Kate Brown a quarante trois ans, elle vient de consacrer pratiquement un quart de siècle à sa famille, à sa maison. Mais l'été qui pointe s'annonce difficile : il va constituer une étape importante dans sa vie, la faisant passer, en moins d'une saison de l'âge mûr à la vieillesse.
En ce mois de mai, son époux, Michaël, neurologue de renom, se prépare à partir pour un congrès de quelques mois à Boston et ses quatre enfants s'éparpillent pour des vacances loin d'elle, en Norvège, aux USA ou en Afrique. Aussi lorsque leur ami commun Alan Post, connaissant ses compétences dans les langues, lui demande de remplacer au pied levé un interprète à la réunion d'une des commissions d'un congrès sur la faim dans le monde sous l'égide de l'ONU, elle ne peut refuser. Elle s'adapte rapidement à cette nouvelle situation et tous apprécient ses compétences, son amabilité et sa grande disponibilité, au point de l'engager pour un second congrès à Istanbul. Elle séduit même un jeune Américain de passage à l'hôtel et elle décide de poursuivre cette aventure en l'accompagnant en Espagne. Et en quelques jours, elle passe de l'été (de la maturité) à la nuit (de la vieillesse).
Une fois de plus Doris Lessing nous brosse le portrait d'une femme mûre à un tournant de sa vie, j'ai trouvé le sujet intéressant mais des longueurs dans le récit m'ont rebutée.