Une patience d'ange
de Elizabeth George

critiqué par Gilou, le 21 mai 2002
(Belgique - 77 ans)

La note: étoiles

Enquête difficile

C'est par erreur que j’ai acheté ce Pocket. En réalité, je pensais me procurer un roman d'amour. Je ne lis que très rarement une enquête policière, mais je crois que je vais m'y remettre. Ce livre m’a convaincue.
" Une patience d’ange " est une enquête bien menée, il ne faut cependant pas perdre le fil. Par certains côtés, le couple d'enquêteurs me fait penser un peu à " Chapeau melon et bottes de cuir ". Cet aristocrate anglais Thomas Linley et Barbara Havers, sa fidèle adjointe mais néanmoins décrite comme une potiche, travaillent ensemble mais séparément en ce qui concerne certains côtés de l'enquête. enfin comprenez par là qu’ils s’entendent un peu comme chien et chat.
Le crime a lieu dans la lande, on ne sait pas très bien si les deux corps découverts ont un lien, on le découvre au fil de l'enquête et la clé du mystère bien évidemment presque à la dernière page. Comme tout bon suspense, il faut aller jusqu’au bout. Pas mal. Vaut le détour pour les amateurs du genre.
Elisabeth George me semble être une romancière de littérature policière, très minutieuse dans ses recherches et dans les moindres détails. Soucieuse de glisser un bout de réalité dans ses fictions.

Patience d’ange … de la part du lecteur !
Encore un roman fleuve d’ Elizabeth George (quelque 750 pages) qui cette fois nous met en contact avec le monde sado-maso. Fidèle à ses précédentes analyses sociologiques très fouillées, l’auteur nous décrit avec force détails les vices et perversions d’une surprenante société de notre temps, tandis que le lecteur cherche péniblement à suivre différents fils conducteurs liant le trop grand nombre des personnages qui lui sont présentés. La scène des crimes n'est pas banale puisqu'il s'agit du cercle de mégalithes au nord de l'Angleterre (les Nine Sisters Henge). Nous revivons les péripéties, encore très personnelles à mon goût, du tandem policier habituel Barbara Havers et Thomas Lynley tandis que monte en moi, une indéniable lassitude en face d’un roman qui, une fois de plus, aurait facilement pu être réduit de moitié ! Ori - Kraainem - 89 ans - 10 février 2011

Dans l'intimité des anglais...
Tout d'abord merci à mon prof de français qui m'a fait découvrir cet auteur par le biais d'un extrait de "Le lieu du crime". J'ai tout de suite voulu lire un livre de cette Madame, américaine qui écrivait des romans très British! Et là je suis tombée sous le charme! au fil des livres on suit l'hisoire de ces personnages avec leur histoire, leurs problèmes, leurs qualités et leur défauts. Elle réussit à nous donner l'impression d'être des intimes des personnages de les connaitre, que peut être tout à l'heure (dans la perspective d'habiter à Londres) on les croisera au coin de la rue et on les saluera! enfin presque...! ce sont leurs défauts qui les rendent si attachants, si réels. Entrez dans ce monde intimiste et chaleureux (en omettant les crimes). et si captivant (en n'omettant pas les crimes) en ce qui concerne ce roman-ci c'est comme la plupart une histoire complexe et captivante qui vous entraine et ne vous lâche pas. Chaque livre est un délice et je me régale ! Un de mes auteurs favoris!! Sednonsatiata - Nantes - 35 ans - 30 décembre 2004

Pas d'inspectrice belle et séduisante
Enfin un auteur qui ne croit pas que toutes les femmes ressemblent à des poupées Barbie! Car l'inspectrice Barbara Havers n'a rien 'un top model et de temps en temps ça fait du bien de lire un roman comme celui-ci. Je pense qu'Agatha Christie a fait deux héritières: Mary Higgins Clark et Elizabeth George. La première a le même goût pour les intrigues complexes et Elizabeth George a le même style d'écriture et le même genre de personnages bien typés qu'Agatha Christie. On retrouve dans les romans d'Elizabeth George la même ambiance, la même atmosphère que dans les romans de la "Reine du crime". Le reproche qu'on pourrait faire à ce roman est sa longueur. En effet, en format livre de poche chez Pocket, il fait plus de 750 pages. Mais pour les plus courageux, cette en quête est bien ficelée et mérite le détour. Mademoiselle - - 37 ans - 7 avril 2004